FAQ sur la Fac: Université de Sherbrooke (original) (raw)

Dans les Cantons-de-l’Est, la nature est considérée comme l’une des plus importantes richesses. Les montagnes et les valons de l’Estrie protègent cependant un autre trésor : l’Université de Sherbrooke.

D’emblée, la majorité des étudiants (80%) viennent de l’extérieur de la région. Tout le monde se retrouve donc un peu dans la même situation : éloigné du nid familial et porté par un sentiment de liberté et de responsabilités nouvelles. Hors du confortable cocon familial, notre sentiment de communauté est plus grand et la coopération devient cruciale.

Sherbrooke, vraiment?

Plusieurs raisons poussent les étudiants à choisir Sherbrooke : les stages souvent payés, les programmes ou l’apprentissage en milieu de travail, qui permet de se faire des contacts inestimables pour notre futur emploi.

Les jeudis soir, prépare ton change, munie toi de ton bock réutilisable pas encore lavé du jeudi d’avant et viens boire quelques drinks dans un des fameux 5@8 facultaires.

Certaines personnes choisissent aussi Sherbrooke pour sa vie étudiante. Les jeudis soir, prépare ton change, munie toi de ton bock réutilisable pas encore lavé du jeudi d’avant et viens boire quelques drinks dans un des fameux 5@8 facultaires.

On a aussi la chance d’avoir des classes qui, en général, sont plus petites que dans d’autres universités avec seulement entre vingt ou trente personnes. Ce sont majoritairement des chargé.e.s de cours qui étudient toujours à la maîtrise ou au doctorat et ont encore les deux mains dans la matière. Parfois tu vas même pouvoir jaser avec elles lors des beuveries du jeudi (et qui sait, peut-être essayer de leur soutirer une question ou deux du prochain examen).

Les assos comme point central

L’endroit où la majorité des étudiants chillent pendant leurs temps libres c’est dans un local d’asso étudiante. Bon, je sais, elles ont parfois mauvaise réputation et on ne sait pas toujours ce qu’il s’y passe et ce qu’elles font, mais elles offrent souvent du café gratuit ou à cotisation volontaire. Mettons que c’est un gros plus pour n’importe qui qui tente de rester éveiller dans un cours un peu trop matinal après une longue soirée. C’est un peu le parvis de l’église du bon vieux temps, mais version scolaire.

Les assos étudiantes ont parfois mauvaise réputation […], mais elles offrent souvent du café gratuit ou à cotisation volontaire.

Sinon, à la cafétéria de droit, il y a un bar à bagels. Quand tu te lèves un peu trop flush pour aller prendre le bus et que tu n’as pas le temps de déjeuner, c’est un excellent plan B.

Pis les études dans tout ça?

C’est encore une fois en droit qu’on trouve un des meilleurs endroits pour étudier sur le campus. La bibliothèque est nouvellement rénovée et les heures d’ouverture sont élargies jusqu’à 1h am en semaine et minuit la fin de semaine lors des périodes de fin de session.

Sinon, il y a aussi un nouveau Studio de création. C’est un endroit avec plein d’outils en libre-service comme des imprimantes 3D et des stations de soudure et de travail de bois et plus encore. Au troisième, on y retrouve des tables roulantes qui permettent de former des îlots et de travailler en équipe. C’est aussi là qu’on peut trouver la plus belle vue du campus, pratique pour alimenter votre fil Instagram.

Lors des jours de pluie ou de grand froid, vous allez aussi remercier la vie pour les tunnels de l’université. On peut se rendre partout grâce à eux , en autant de savoir s’y retrouver. Plusieurs personnes s’y perdent et n’ont jamais été revues. Ben non, mais c’est quand même à éviter si t’as un sens de l’orientation de marde… Un de mes plaisirs, c’est de découvrir de nouvelles fresques sur les murs de temps à autre. Ces dessins, érigés par différents groupes étudiants ou camps de jours de passage sur le campus, ajoutent de la couleur aux murs glauques des tunnels.

Un des grands mystères de l’université est cette foule de petites portes qu’on retrouve dans les souterrains. Où mènent ces portes?

Un des grands mystères de l’université est cette foule de petites portes qu’on retrouve dans les souterrains. Où mènent ces portes? Certaines personnes (les moins créatives d’entre nous), disent qu’on y retrouve des tuyaux, des conduits d’aération et des fils électriques. D’autres se questionnent à savoir pourquoi les portes sont aussi petites? Est-ce pour se préparer à une cohorte de Lilliputiens? Est-ce que notre université est prête pour une attaque de zombies? Un bunker anti-nucléaire? Une chose est certaine, je tourne toujours ces poignées de porte, en vain, mais peut-être qu’un jour une d’entre elles sera débarrée et j’aurai le privilège de voir ce qui s’y cache.

Sherbrooke, sur mesure pour les étudiants

Un incontournable de la vie parascolaire, c’est le Refuge des brasseurs. La microbrasserie située à dix minutes à pied du campus principal est aussi un peu notre bar étudiant en dehors des 5@8. C’est un trio, Myriam, Marc-Olivier et Louis-Philippe, tout droit sortis de la faculté de génie qui a créé cet établissement qui devient de plus en plus un pilier de notre communauté étudiante.

En collaboration avec l’Association générale étudiante en Sciences (AGES), le Refuge brasse une bière spéciale pour les partys du jeudi, l’alvéole. C’est aussi un endroit très prisé pour nos activités étudiantes. N’importe qui peut aussi louer le deuxième étage pour y organiser un évènement. Les mardis c’est la ligue d’impro. Une fois par mois, c’est un spectacle d’humour que vous y retrouverez.

Un autre atout? La terrasse. Pour vrai, l’été, aller y prendre une bière entre compatriotes est l’une de mes activités favorites.

Pour les saisons un peu plus froides, il y a plusieurs cafés au centre-ville qui sont prêts à accueillir la foule étudiante voulant travailler et essayer d’avancer ses travaux. Mon favori c’est le Kaapeh, mais le plus populaire c’est le FARO. C’est un bel endroit avec de belles tables, pratique pour les travaux d’équipe. Les étudiants en génie, comme moi, préfèrent parfois plus le Siboire pour y faire certains travaux, une autre microbrasserie sherbrookoise.

En m’inscrivant à Sherbrooke, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Il y a une certaine période d’adaptation en arrivant. Souvent, on va avoir des ami.e.s et collègues que repartent dans leur famille toutes les fins de semaine. C’est un peu plus tranquille dans ce temps-là, sauf durant les finaux, période où tous les cafés sont bondés. En peu de temps, la communauté nous adopte et l’on se retrouve avec le vert et or de tatoué sur le cœur. Ce n’est pas n’importe quelle université qui peut remporter la première place en satisfaction étudiante quatre années de suite!