Isabelle Bouchard | Université du Québec à Trois-Rivières (original) (raw)

Articles by Isabelle Bouchard

Research paper thumbnail of La capacité juridique collective des Premières Nations avant la Loi sur les Indiens : l’exemple des Abénakis d’Odanak

Revue d’histoire de l’Amérique française, 2023

Cet article porte sur les transformations de la capacité juridique des communautés autochtones au... more Cet article porte sur les transformations de la capacité juridique des communautés autochtones au sein de l’ordre juridique colonial canadien entre la fin du 18e siècle et l’adoption des premières lois concernant les Premières Nations en 1850. Il montre comment la tendance grandissante au 19e siècle à envisager le statut corporatif comme découlant seulement de l’État a contribué à l’effacement de la capacité juridique des collectivités autochtones. S’étant d’abord vu accorder une capacité juridique comme corps religieux (missions) dans les années 1830, les communautés autochtones ont ensuite été assimilées à des corps de nature politique, dépourvus du statut de corporation. La personnalité juridique apparaît ainsi comme un instrument juridique ayant facilité la dépossession des peuples autochtones. La démonstration s’appuie sur le cas de la communauté abénakise d’Odanak (Québec).

Research paper thumbnail of L’organisation des terres autochtones de la vallée du Saint-Laurent sous le Régime britannique

Revue de la Société historique du Canada, 2016

La concession de censives dans les terres du Sault-Saint-Louis et de Saint-François, octroyées po... more La concession de censives dans les terres du Sault-Saint-Louis et de Saint-François, octroyées pour l’usufruit des Iroquois (Mohawks) de Kahnawake et des Abénakis d’Odanak, intègre de facto ces terres dans le régime seigneurial, malgré l’ambiguïté de leur statut foncier. Son langage administratif et juridique est alors utilisé pour définir et administrer ces terres, qui sont divisées entre « domaine » et « mouvance » après la Conquête. Dans l’espace que les Autochtones se réservent pour leur propre usage (le « domaine »), des tensions se développent entre le caractère communal de ces terres et l’appropriation individuelle de parcelles de terre, dont les mutations sont enregistrées dans des greffes de notaires. Certains membres de la communauté remettent en effet en cause la légitimité des prérogatives des chefs concernant la gestion des terres et des ressources, reposant sur leur caractère communal de ces terres. Le développement d’une forme de « propriété privée » dans les terres concédées pour les Autochtones pose également la question des influences légales régissant le patrimoine foncier dans les terres « domaniales » des Iroquois (Mohawks) et des Abénakis.

Research paper thumbnail of L’administration des terres seigneuriales des Abénakis d’Odanak dans la première moitié du XIXe siècle

Empreintes, Revue d’histoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 2020

Research paper thumbnail of Mobilité géographique missionnaire : comparaison du cas de l’Acadie et du Pays d’en Haut dans la seconde moitié du XVIIe siècle

Développement comparé des littoraux du golfe du Saint-Laurent et du Centre-Ouest français, d'hier à aujourd'hui, 2012

Research paper thumbnail of Conflit de juridiction des Tamarois : ambiguïté du territoire de la mission illinoise

Sociétés, populations et territorialité. Actes des 15e et 16e colloques étudiants du Centre interuniversitaire d’études québécoises, 2012

Research paper thumbnail of "D'une terre de mission à un domaine royal" : transformation du rôle du missionnaire dans l'alliance franco-amérindienne (1650-1680)

Actes du 9e colloque étudiant du Département d’histoire. Colloque de l’Association étudiante de 2e et 3e cycle du Département d’histoire tenu à l’Université Laval du 5 au 7 février 2009, 2010

Chapitres de livre by Isabelle Bouchard

Research paper thumbnail of Repenser les échelles du colonialisme : les Premières Nations et les nouvelles institutions municipales au milieu du XIXe siècle

Québécois et Autochtones. Histoire commune, histoires croisées, ou histoires parallèles ?, 2023

Research paper thumbnail of Property and Inheritance among the Abenaki of Odanak : Family Reproduction within the Gill Family

Family and Justice in the Archives : Historical Perspectives on Intimacy and the Law, 2024

Research paper thumbnail of Les chefs autochtones comme « seigneurs » : gestion des terres et de leurs revenus, 1760-1820

Benoît Grenier et Michel Morissette, dir., Nouveaux regards en histoire seigneuriale au Québec, 2016

Master and doctoral these by Isabelle Bouchard

Research paper thumbnail of Des systèmes politiques en quête de légitimité : terres "seigneuriales", pouvoir et enjeux locaux dans les communautés autochtones de la vallée du Saint-Laurent (1760-1860)

Cette thèse de doctorat porte sur la manière dont s’exerce localement le pouvoir politique au sei... more Cette thèse de doctorat porte sur la manière dont s’exerce localement le pouvoir politique au sein de deux communautés autochtones de la vallée du Saint-Laurent (Kahnawake et Odanak) entre la Conquête (1760) et le transfert de Londres vers l’administration coloniale de la pleine responsabilité dans la gestion des Affaires indiennes (1860). Délaissant la question traditionnelle du rôle diplomatique des chefs auprès des autorités coloniales, cette thèse se concentre plutôt sur leurs prérogatives liées à la gestion des terres et des ressources dans les terres « seigneuriales » du Sault-Saint-Louis (Kahnawake) et de Saint-François (Odanak). À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, les chefs font en effet de la gestion des terres et des ressources possédées communalement l’une des principales assises de leur autorité.
Après la Conquête et le départ de leurs anciens tuteurs officieux (les jésuites), les chefs autochtones de Kahnawake et d’Odanak agissent comme « seigneurs », sans l’intervention des autorités coloniales. À ce titre, ils concèdent des censives à des Canadiens, gèrent le moulin banal, nomment des intermédiaires et déterminent de l’utilisation des redevances « seigneuriales ». Dans la même foulée, les chefs cherchent à affermir leur autorité sur leur « domaine », soit sur les terres que les membres de ces communautés se réservent pour leur propre usage. Les prérogatives revendiquées par les chefs, notamment celles de réglementer l’usage des terres et des ressources, sont toutefois contestées par certains membres de leur communauté. Au cœur de notre problématique se situe donc la manière dont les Autochtones conçoivent et contestent la légitimité de l’autorité exercée par leurs chefs et les modalités de la réponse de ces derniers qui tentent de maîtriser ces contestations.
Cette thèse met également en lumière la manière dont le gouvernement colonial entend asseoir son autorité sur les terres des Autochtones de la vallée du Saint-Laurent à partir des années 1820. Les autorités coloniales nomment alors des agents pour récolter les redevances « seigneuriales » à la place des intermédiaires nommés par les chefs. Tirant profit des conflits intracommunautaires, les officiers des Affaires indiennes accroissent, dans la décennie suivante, leur contrôle sur la gestion des fonds publics des communautés autochtones dans le but que ces revenus soient utilisés en vertu des visées de la nouvelle politique de civilisation. L’autorité des chefs autochtones se trouve dès lors fragilisée, car ceux-ci doivent désormais rendre compte de la manière dont ils emploient les fonds publics aux officiers des Affaires indiennes. Des membres des communautés autochtones réclament en outre de plus en plus d’avoir un mot à dire à cet égard.
Finalement, cette thèse démontre comment les transformations de l’État bas-canadien dans les années 1840 et 1850 influencent le pouvoir des chefs autochtones ainsi que le statut de leurs terres. Pour se distinguer des nouvelles structures de pouvoir local que sont les corporations municipales, les Autochtones revendiquent un statut de pupille de la Couronne britannique et favorisent également l’uniformisation du statut de leurs terres. La mise en évidence de l’absence de personnalité juridique des communautés autochtones permet également aux Affaires indiennes d’accroître leur contrôle sur les terres des Autochtones au détriment de l’autorité des chefs, qui apparaît alors de plus en plus précarisée au milieu du XIXe siècle.

Research paper thumbnail of Missionner au Pays des Illinois : ambiguïté et justification du rôle du missionnaire dans l'alliance franco-amérindienne (1673-1719)

Ce mémoire porte sur la manière dont les jésuites, premiers missionnaires du Pays des Illinois, c... more Ce mémoire porte sur la manière dont les jésuites, premiers missionnaires du Pays des Illinois, conçoivent leur rôle au sein de l’alliance franco-amérindienne entre 1673, date de la « découverte » du fleuve Mississippi, et 1717, date de rattachement de cette région à la Louisiane. Durant cette période marquée par l’augmentation de la présence française dans l’Ouest, cette conception s’inscrit principalement dans les relations que ces pères entretiennent avec les autorités coloniales, les commandants de poste et les autres ordres religieux qui tentent de s’y établir. En effet, des rapports que ces missionnaires entretiennent avec ces autres acteurs de l’alliance ressortent les justifications qu’ils ont développées sur la manière de conduire leur apostolat auprès des Illinois. De par leur longue expérience dans l’inculcation des valeurs chrétiennes aux populations païennes, les jésuites estiment être le plus à même d’assurer l’intégration de la nation illinoise dans l’empire français. Ils défendent donc âprement le droit de mener à leur guise l’évangélisation des Illinois, et ce, sans aucune ingérence extérieure qu’elle provienne des autorités coloniales ou de l’autorité épiscopale qui se met en place dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

Conférences et communications by Isabelle Bouchard

Research paper thumbnail of L’histoire autochtone au Québec : bilan et perspectives

Continuité et transformations des études autochtones. Les 50 ans de Recherches amérindiennes au Québec, Montréal, 2021

Research paper thumbnail of L’enjeu de la personnalité juridique des communautés autochtones dans la première moitié du XIXe siècle : le cas des Abénakis d’Odanak

Les archives judiciaires du Québec, de la Nouvelle-France à aujourd’hui : historique, usages et enjeux, Journées d’étude sur les archives judiciaires, BANQ Vieux-Montréal, Montréal, 2021

Entre les années 1790 et le milieu du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak interviennent régulièrem... more Entre les années 1790 et le milieu du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak interviennent régulièrement devant les cours de juridiction civile. Ils participent notamment comme tierce partie dans des litiges concernant le bornage des seigneuries de Saint-François et de Pierreville, dont ils se sont fait concéder des parties pour leur « mission ». Par le biais d’un syndic, les chefs intentent également des actions au nom de leur « nation », s’affirmant comme un corps politique exerçant une autorité sur la communauté. Enfin, à titre de seigneurs, ils poursuivent collectivement des censitaires de la « seigneurie de la mission ».
À travers les procès impliquant collectivement les Abénakis devant la cour du Banc du Roi, ainsi que les archives notariales produites par leur syndic, nous analyserons l’évolution de la capacité juridique de cette communauté. À l’instar des seigneurs ecclésiastiques, la « nation abénaquise de Saint-François » est un justiciable au statut ambigu : faute d’être une personne physique concrète, elle doit, en tant que collectivité, être reconnue comme une personne morale. Or, l’absence de cette reconnaissance a été soulignée dès la fin du XVIIIe siècle par des juristes, sans que ce constat entrave concrètement la capacité d’agir en justice des Abénakis. Mais à partir du milieu des années 1840, alors que l’incorporation s’impose comme fondement de la capacité d’agir des collectivités, les juristes ne peuvent plus faire abstraction de cette lacune. Celle-ci devient alors un frein pour l’affirmation des droits seigneuriaux et territoriaux des Abénakis, ainsi que pour l’exercice de l’autorité de leurs chefs.

Research paper thumbnail of Québec et Autochtones : histoire commune, histoire croisée, ou histoires parallèles ?

Table-ronde organisée par le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ), Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), 2020

Research paper thumbnail of Raids et captifs de la Nouvelle-Angleterre, XVIIe – XVIIIe siècles

Société généalogique canadienne-française, Montréal, 2021

En février 1704, quelque 200 guerriers autochtones et 50 Français et Canadiens attaquent le villa... more En février 1704, quelque 200 guerriers autochtones et 50 Français et Canadiens attaquent le village de Deerfield, dans la vallée de la rivière Connecticut (Massachusetts). Le raid de Deerfield est l’un des exemples les plus connus des nombreux raids franco-autochtones effectués contre la Nouvelle-Angleterre entre 1688 et 1760. Ces raids suscitent la terreur, car ils sont l’occasion de faire des captifs. L’objectif de cette conférence est de replacer ces raids dans le contexte culturel des Premières Nations et d’aborder, à partir de quelques exemples, le sort des captifs ramenés dans la colonie canadienne.

Research paper thumbnail of Territoire « seigneurial » et frontière identitaire : les modalités différenciées de concession de censives entre les Abénakis et les Canadiens

72e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, Université d’Ottawa, Ottawa, 2019

Dans la première moitié du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak administrent leurs terres (portions... more Dans la première moitié du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak administrent leurs terres (portions des seigneuries de Saint-François et de Pierreville) comme une « seigneurie ». En théorie, la division entre « domaine » et « mouvance » permet d’établir une distinction, par le biais du foncier, entre les membres de la communauté, qui ne payent pas de droits seigneuriaux, et les Canadiens, devant payer des cens et rentes pour occuper des terres concédées en censives. Cette frontière physique entre « Indiens » et « Blancs » au sein du territoire seigneurial n’est toutefois pas étanche. Des membres de la communauté acquièrent des censives, pour lesquelles ils reçoivent des modalités plus avantageuses tant que ces terres ne passent pas entre des mains « étrangères ». Dans cette communication, nous entendons analyser les modalités différenciées de concessions de censives entre Abénakis et Canadiens. Ces dernières seront étudiées à la lumière de la transformation des critères d’appartenance, alors que la fluidité laisse la place à des critères identitaires plus rigides, qui vont se traduire, à partir de 1850, par des critères légaux restrictifs.

Research paper thumbnail of Les « seigneurs » autochtones de Kahnawake et d’Odanak durant le Régime britannique (1760-1860)

Société d’histoire et de généalogie de l’Île Jésus, Laval, 2019

Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusq... more Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusqu’à son abolition en 1854. Dans ce mode de propriété foncière, la terre est possédée par des seigneurs. Ces derniers peuvent être des individus, ainsi que des institutions, comme des communautés religieuses. En dépit de la diversité caractérisant le groupe des seigneurs, le fait que des communautés autochtones, plus particulièrement les Iroquois de Kahnawake et les Abénaquis d’Odanak, aient agi comme « seigneurs » après la Conquête militaire du Canada (1760) demeure largement méconnu. Cette conférence présentera le statut particulier des terres des Autochtones intégrées dans l’espace seigneurial, les prérogatives que les chefs autochtones exercent à titre de « seigneurs » ainsi que les relations qu’ils entretiennent avec leurs censitaires canadiens.

Research paper thumbnail of Les « seigneurs » autochtones sous le Régime britannique

Rendez-vous d’histoire de Québec, Musée de la Civilisation, Québec, 2019

Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusq... more Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusqu’à son abolition en 1854. Dans ce mode de propriété foncière, la terre est possédée par des seigneurs. En dépit de la diversité caractérisant le groupe des seigneurs, le fait que des communautés autochtones, plus particulièrement les Iroquois de Kahnawake et les Abénakis d’Odanak, aient agi comme « seigneurs » après la Conquête militaire du Canada (1760) demeure largement méconnu. Cette conférence présentera le statut particulier des terres des Autochtones intégrées dans l’espace seigneurial ainsi que les prérogatives que les chefs autochtones exercent à titre de « seigneurs ».

Research paper thumbnail of Des seigneurs autochtones dans le monde rural québécois ?

Colloque Histoire et Patrimoine seigneurial, La Seigneurie des Aulnaies, Saint-Roch-des-Aulnaies (Québec), 2019

Research paper thumbnail of Les « seigneurs » autochtones de Kahnawake et d’Odanak durant le Régime britannique (1760-1854)

Société de généalogie Saint-Hubert, Saint-Hubert, 2021

Research paper thumbnail of La capacité juridique collective des Premières Nations avant la Loi sur les Indiens : l’exemple des Abénakis d’Odanak

Revue d’histoire de l’Amérique française, 2023

Cet article porte sur les transformations de la capacité juridique des communautés autochtones au... more Cet article porte sur les transformations de la capacité juridique des communautés autochtones au sein de l’ordre juridique colonial canadien entre la fin du 18e siècle et l’adoption des premières lois concernant les Premières Nations en 1850. Il montre comment la tendance grandissante au 19e siècle à envisager le statut corporatif comme découlant seulement de l’État a contribué à l’effacement de la capacité juridique des collectivités autochtones. S’étant d’abord vu accorder une capacité juridique comme corps religieux (missions) dans les années 1830, les communautés autochtones ont ensuite été assimilées à des corps de nature politique, dépourvus du statut de corporation. La personnalité juridique apparaît ainsi comme un instrument juridique ayant facilité la dépossession des peuples autochtones. La démonstration s’appuie sur le cas de la communauté abénakise d’Odanak (Québec).

Research paper thumbnail of L’organisation des terres autochtones de la vallée du Saint-Laurent sous le Régime britannique

Revue de la Société historique du Canada, 2016

La concession de censives dans les terres du Sault-Saint-Louis et de Saint-François, octroyées po... more La concession de censives dans les terres du Sault-Saint-Louis et de Saint-François, octroyées pour l’usufruit des Iroquois (Mohawks) de Kahnawake et des Abénakis d’Odanak, intègre de facto ces terres dans le régime seigneurial, malgré l’ambiguïté de leur statut foncier. Son langage administratif et juridique est alors utilisé pour définir et administrer ces terres, qui sont divisées entre « domaine » et « mouvance » après la Conquête. Dans l’espace que les Autochtones se réservent pour leur propre usage (le « domaine »), des tensions se développent entre le caractère communal de ces terres et l’appropriation individuelle de parcelles de terre, dont les mutations sont enregistrées dans des greffes de notaires. Certains membres de la communauté remettent en effet en cause la légitimité des prérogatives des chefs concernant la gestion des terres et des ressources, reposant sur leur caractère communal de ces terres. Le développement d’une forme de « propriété privée » dans les terres concédées pour les Autochtones pose également la question des influences légales régissant le patrimoine foncier dans les terres « domaniales » des Iroquois (Mohawks) et des Abénakis.

Research paper thumbnail of L’administration des terres seigneuriales des Abénakis d’Odanak dans la première moitié du XIXe siècle

Empreintes, Revue d’histoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 2020

Research paper thumbnail of Mobilité géographique missionnaire : comparaison du cas de l’Acadie et du Pays d’en Haut dans la seconde moitié du XVIIe siècle

Développement comparé des littoraux du golfe du Saint-Laurent et du Centre-Ouest français, d'hier à aujourd'hui, 2012

Research paper thumbnail of Conflit de juridiction des Tamarois : ambiguïté du territoire de la mission illinoise

Sociétés, populations et territorialité. Actes des 15e et 16e colloques étudiants du Centre interuniversitaire d’études québécoises, 2012

Research paper thumbnail of "D'une terre de mission à un domaine royal" : transformation du rôle du missionnaire dans l'alliance franco-amérindienne (1650-1680)

Actes du 9e colloque étudiant du Département d’histoire. Colloque de l’Association étudiante de 2e et 3e cycle du Département d’histoire tenu à l’Université Laval du 5 au 7 février 2009, 2010

Research paper thumbnail of Repenser les échelles du colonialisme : les Premières Nations et les nouvelles institutions municipales au milieu du XIXe siècle

Québécois et Autochtones. Histoire commune, histoires croisées, ou histoires parallèles ?, 2023

Research paper thumbnail of Property and Inheritance among the Abenaki of Odanak : Family Reproduction within the Gill Family

Family and Justice in the Archives : Historical Perspectives on Intimacy and the Law, 2024

Research paper thumbnail of Les chefs autochtones comme « seigneurs » : gestion des terres et de leurs revenus, 1760-1820

Benoît Grenier et Michel Morissette, dir., Nouveaux regards en histoire seigneuriale au Québec, 2016

Research paper thumbnail of Des systèmes politiques en quête de légitimité : terres "seigneuriales", pouvoir et enjeux locaux dans les communautés autochtones de la vallée du Saint-Laurent (1760-1860)

Cette thèse de doctorat porte sur la manière dont s’exerce localement le pouvoir politique au sei... more Cette thèse de doctorat porte sur la manière dont s’exerce localement le pouvoir politique au sein de deux communautés autochtones de la vallée du Saint-Laurent (Kahnawake et Odanak) entre la Conquête (1760) et le transfert de Londres vers l’administration coloniale de la pleine responsabilité dans la gestion des Affaires indiennes (1860). Délaissant la question traditionnelle du rôle diplomatique des chefs auprès des autorités coloniales, cette thèse se concentre plutôt sur leurs prérogatives liées à la gestion des terres et des ressources dans les terres « seigneuriales » du Sault-Saint-Louis (Kahnawake) et de Saint-François (Odanak). À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, les chefs font en effet de la gestion des terres et des ressources possédées communalement l’une des principales assises de leur autorité.
Après la Conquête et le départ de leurs anciens tuteurs officieux (les jésuites), les chefs autochtones de Kahnawake et d’Odanak agissent comme « seigneurs », sans l’intervention des autorités coloniales. À ce titre, ils concèdent des censives à des Canadiens, gèrent le moulin banal, nomment des intermédiaires et déterminent de l’utilisation des redevances « seigneuriales ». Dans la même foulée, les chefs cherchent à affermir leur autorité sur leur « domaine », soit sur les terres que les membres de ces communautés se réservent pour leur propre usage. Les prérogatives revendiquées par les chefs, notamment celles de réglementer l’usage des terres et des ressources, sont toutefois contestées par certains membres de leur communauté. Au cœur de notre problématique se situe donc la manière dont les Autochtones conçoivent et contestent la légitimité de l’autorité exercée par leurs chefs et les modalités de la réponse de ces derniers qui tentent de maîtriser ces contestations.
Cette thèse met également en lumière la manière dont le gouvernement colonial entend asseoir son autorité sur les terres des Autochtones de la vallée du Saint-Laurent à partir des années 1820. Les autorités coloniales nomment alors des agents pour récolter les redevances « seigneuriales » à la place des intermédiaires nommés par les chefs. Tirant profit des conflits intracommunautaires, les officiers des Affaires indiennes accroissent, dans la décennie suivante, leur contrôle sur la gestion des fonds publics des communautés autochtones dans le but que ces revenus soient utilisés en vertu des visées de la nouvelle politique de civilisation. L’autorité des chefs autochtones se trouve dès lors fragilisée, car ceux-ci doivent désormais rendre compte de la manière dont ils emploient les fonds publics aux officiers des Affaires indiennes. Des membres des communautés autochtones réclament en outre de plus en plus d’avoir un mot à dire à cet égard.
Finalement, cette thèse démontre comment les transformations de l’État bas-canadien dans les années 1840 et 1850 influencent le pouvoir des chefs autochtones ainsi que le statut de leurs terres. Pour se distinguer des nouvelles structures de pouvoir local que sont les corporations municipales, les Autochtones revendiquent un statut de pupille de la Couronne britannique et favorisent également l’uniformisation du statut de leurs terres. La mise en évidence de l’absence de personnalité juridique des communautés autochtones permet également aux Affaires indiennes d’accroître leur contrôle sur les terres des Autochtones au détriment de l’autorité des chefs, qui apparaît alors de plus en plus précarisée au milieu du XIXe siècle.

Research paper thumbnail of Missionner au Pays des Illinois : ambiguïté et justification du rôle du missionnaire dans l'alliance franco-amérindienne (1673-1719)

Ce mémoire porte sur la manière dont les jésuites, premiers missionnaires du Pays des Illinois, c... more Ce mémoire porte sur la manière dont les jésuites, premiers missionnaires du Pays des Illinois, conçoivent leur rôle au sein de l’alliance franco-amérindienne entre 1673, date de la « découverte » du fleuve Mississippi, et 1717, date de rattachement de cette région à la Louisiane. Durant cette période marquée par l’augmentation de la présence française dans l’Ouest, cette conception s’inscrit principalement dans les relations que ces pères entretiennent avec les autorités coloniales, les commandants de poste et les autres ordres religieux qui tentent de s’y établir. En effet, des rapports que ces missionnaires entretiennent avec ces autres acteurs de l’alliance ressortent les justifications qu’ils ont développées sur la manière de conduire leur apostolat auprès des Illinois. De par leur longue expérience dans l’inculcation des valeurs chrétiennes aux populations païennes, les jésuites estiment être le plus à même d’assurer l’intégration de la nation illinoise dans l’empire français. Ils défendent donc âprement le droit de mener à leur guise l’évangélisation des Illinois, et ce, sans aucune ingérence extérieure qu’elle provienne des autorités coloniales ou de l’autorité épiscopale qui se met en place dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

Research paper thumbnail of L’histoire autochtone au Québec : bilan et perspectives

Continuité et transformations des études autochtones. Les 50 ans de Recherches amérindiennes au Québec, Montréal, 2021

Research paper thumbnail of L’enjeu de la personnalité juridique des communautés autochtones dans la première moitié du XIXe siècle : le cas des Abénakis d’Odanak

Les archives judiciaires du Québec, de la Nouvelle-France à aujourd’hui : historique, usages et enjeux, Journées d’étude sur les archives judiciaires, BANQ Vieux-Montréal, Montréal, 2021

Entre les années 1790 et le milieu du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak interviennent régulièrem... more Entre les années 1790 et le milieu du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak interviennent régulièrement devant les cours de juridiction civile. Ils participent notamment comme tierce partie dans des litiges concernant le bornage des seigneuries de Saint-François et de Pierreville, dont ils se sont fait concéder des parties pour leur « mission ». Par le biais d’un syndic, les chefs intentent également des actions au nom de leur « nation », s’affirmant comme un corps politique exerçant une autorité sur la communauté. Enfin, à titre de seigneurs, ils poursuivent collectivement des censitaires de la « seigneurie de la mission ».
À travers les procès impliquant collectivement les Abénakis devant la cour du Banc du Roi, ainsi que les archives notariales produites par leur syndic, nous analyserons l’évolution de la capacité juridique de cette communauté. À l’instar des seigneurs ecclésiastiques, la « nation abénaquise de Saint-François » est un justiciable au statut ambigu : faute d’être une personne physique concrète, elle doit, en tant que collectivité, être reconnue comme une personne morale. Or, l’absence de cette reconnaissance a été soulignée dès la fin du XVIIIe siècle par des juristes, sans que ce constat entrave concrètement la capacité d’agir en justice des Abénakis. Mais à partir du milieu des années 1840, alors que l’incorporation s’impose comme fondement de la capacité d’agir des collectivités, les juristes ne peuvent plus faire abstraction de cette lacune. Celle-ci devient alors un frein pour l’affirmation des droits seigneuriaux et territoriaux des Abénakis, ainsi que pour l’exercice de l’autorité de leurs chefs.

Research paper thumbnail of Québec et Autochtones : histoire commune, histoire croisée, ou histoires parallèles ?

Table-ronde organisée par le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ), Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), 2020

Research paper thumbnail of Raids et captifs de la Nouvelle-Angleterre, XVIIe – XVIIIe siècles

Société généalogique canadienne-française, Montréal, 2021

En février 1704, quelque 200 guerriers autochtones et 50 Français et Canadiens attaquent le villa... more En février 1704, quelque 200 guerriers autochtones et 50 Français et Canadiens attaquent le village de Deerfield, dans la vallée de la rivière Connecticut (Massachusetts). Le raid de Deerfield est l’un des exemples les plus connus des nombreux raids franco-autochtones effectués contre la Nouvelle-Angleterre entre 1688 et 1760. Ces raids suscitent la terreur, car ils sont l’occasion de faire des captifs. L’objectif de cette conférence est de replacer ces raids dans le contexte culturel des Premières Nations et d’aborder, à partir de quelques exemples, le sort des captifs ramenés dans la colonie canadienne.

Research paper thumbnail of Territoire « seigneurial » et frontière identitaire : les modalités différenciées de concession de censives entre les Abénakis et les Canadiens

72e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, Université d’Ottawa, Ottawa, 2019

Dans la première moitié du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak administrent leurs terres (portions... more Dans la première moitié du XIXe siècle, les Abénakis d’Odanak administrent leurs terres (portions des seigneuries de Saint-François et de Pierreville) comme une « seigneurie ». En théorie, la division entre « domaine » et « mouvance » permet d’établir une distinction, par le biais du foncier, entre les membres de la communauté, qui ne payent pas de droits seigneuriaux, et les Canadiens, devant payer des cens et rentes pour occuper des terres concédées en censives. Cette frontière physique entre « Indiens » et « Blancs » au sein du territoire seigneurial n’est toutefois pas étanche. Des membres de la communauté acquièrent des censives, pour lesquelles ils reçoivent des modalités plus avantageuses tant que ces terres ne passent pas entre des mains « étrangères ». Dans cette communication, nous entendons analyser les modalités différenciées de concessions de censives entre Abénakis et Canadiens. Ces dernières seront étudiées à la lumière de la transformation des critères d’appartenance, alors que la fluidité laisse la place à des critères identitaires plus rigides, qui vont se traduire, à partir de 1850, par des critères légaux restrictifs.

Research paper thumbnail of Les « seigneurs » autochtones de Kahnawake et d’Odanak durant le Régime britannique (1760-1860)

Société d’histoire et de généalogie de l’Île Jésus, Laval, 2019

Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusq... more Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusqu’à son abolition en 1854. Dans ce mode de propriété foncière, la terre est possédée par des seigneurs. Ces derniers peuvent être des individus, ainsi que des institutions, comme des communautés religieuses. En dépit de la diversité caractérisant le groupe des seigneurs, le fait que des communautés autochtones, plus particulièrement les Iroquois de Kahnawake et les Abénaquis d’Odanak, aient agi comme « seigneurs » après la Conquête militaire du Canada (1760) demeure largement méconnu. Cette conférence présentera le statut particulier des terres des Autochtones intégrées dans l’espace seigneurial, les prérogatives que les chefs autochtones exercent à titre de « seigneurs » ainsi que les relations qu’ils entretiennent avec leurs censitaires canadiens.

Research paper thumbnail of Les « seigneurs » autochtones sous le Régime britannique

Rendez-vous d’histoire de Québec, Musée de la Civilisation, Québec, 2019

Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusq... more Instauré dans la vallée laurentienne au début du XVIe siècle, le régime seigneurial persiste jusqu’à son abolition en 1854. Dans ce mode de propriété foncière, la terre est possédée par des seigneurs. En dépit de la diversité caractérisant le groupe des seigneurs, le fait que des communautés autochtones, plus particulièrement les Iroquois de Kahnawake et les Abénakis d’Odanak, aient agi comme « seigneurs » après la Conquête militaire du Canada (1760) demeure largement méconnu. Cette conférence présentera le statut particulier des terres des Autochtones intégrées dans l’espace seigneurial ainsi que les prérogatives que les chefs autochtones exercent à titre de « seigneurs ».

Research paper thumbnail of Des seigneurs autochtones dans le monde rural québécois ?

Colloque Histoire et Patrimoine seigneurial, La Seigneurie des Aulnaies, Saint-Roch-des-Aulnaies (Québec), 2019

Research paper thumbnail of Les « seigneurs » autochtones de Kahnawake et d’Odanak durant le Régime britannique (1760-1854)

Société de généalogie Saint-Hubert, Saint-Hubert, 2021

Research paper thumbnail of La Crise d’Oka (1990) : trois siècles de revendications territoriales

Séminaire virtuel en études québécoises, Canadian-American Center, Université du Maine, 2020

Research paper thumbnail of Propriété foncière et successions chez les Abénakis d’Odanak : le processus de reproduction familiale de la famille Gill

Colloque Famille et justice dans les archives : perspectives transnationales sur les histoires de l’intimité, Université de Concordia, Montréal, 2019

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Abénakis d’Odanak recourent, à titre individuel, aux not... more À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Abénakis d’Odanak recourent, à titre individuel, aux notaires pour enregistrer leurs mutations foncières, leurs testaments et leurs contrats de mariage. Cette communication se penche sur le processus de reproduction familiale dans cette communauté autochtone de la vallée laurentienne au cours de la première moitié du XIXe siècle, à travers l’exemple du couple formé par Augustin Gill, chef et procureur « seigneurial » des Abénakis dans les années 1810 et 1820, et son épouse, Marie Plamondon.
Grâce aux archives notariales, nous allons examiner le patrimoine foncier accumulé par le couple ainsi que les procédures par lesquelles ils ont transmis ces biens à leurs sept enfants. Nous voulons ainsi déterminer le rôle et le poids de la propriété foncière dans l’influence considérable que la famille Gill exerce au sein de cette communauté. En effet, l’un de ses fils, Louis Gill, reprendra la fonction de procureur jusqu’en 1855; plaçant ainsi les Gill au cœur de la gestion des biens fonciers des Abénakis d’Odanak (les portions des « seigneuries » de Saint-François et de Pierreville concédées pour l’usage des Abénakis) pendant près d’un demi-siècle.

Research paper thumbnail of Un marché des terres autochtones ? La propriété foncière à Odanak et Wendake au XIXe siècle

Colloque « Vers une histoire politique du capitalisme ? », dans le cadre du Colloque international La Grande transition, 2018

Research paper thumbnail of La formation de l’État moderne et l’intégration des systèmes politiques autochtones dans l’ordre juridique colonial (années 1840)

Jeudi d’histoire, Groupe d’Histoire de Montréal, Université McGill, Montréal., 2018

Research paper thumbnail of Table-ronde : Les Autochtones et l’histoire du Québec

70e Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, Montréal, 21 octobre 2017.

Research paper thumbnail of Les « seigneuries » autochtones à travers les archives notariales (1760-1860)

Conférence d’Ouverture, Ateliers de recherche et de rédaction, Université de Sherbrooke, 12 octob... more Conférence d’Ouverture, Ateliers de recherche et de rédaction, Université de Sherbrooke, 12 octobre 2017.

Research paper thumbnail of Terres « seigneuriales » et pouvoirs à Kahnawake et à Odanak (1760-1860)

Conférence-Midi, Centre interuniversitaire d’études québécoises, Université du Québec à Trois-Ri... more Conférence-Midi, Centre interuniversitaire d’études québécoises, Université du Québec à Trois-Rivières, 5 octobre 2017 et Université Laval, 21 novembre 2017.

Research paper thumbnail of L’organisation des terres autochtones de la vallée du Saint-Laurent sous le Régime britannique

Réunion annuelle de la Société historique du Canada, Université de Calgary, Calgary, 30 mai 2016.

Research paper thumbnail of Le patrimoine juridique autochtone au XIXe siècle : enjeux et défis du recours à l’écrit dans l’enregistrement des lois et coutumes des Amérindiens de la vallée du Saint-Laurent (1800-1850)

Patrimoine lettré et réseaux de sociabilité au Québec (XVIIIe-XIXe siècles), Association francop... more Patrimoine lettré et réseaux de sociabilité au Québec (XVIIIe-XIXe siècles), Association francophone pour le savoir (ACFAS), Université du Québec à Rimouski, Rimouski, 28 mai 2015.

Research paper thumbnail of Instauration des structures municipales au Bas-Canada : la question du statut juridique des communautés autochtones dans les années 1840

Research paper thumbnail of Pouvoir politique autochtone et administration des terres : le cas de Kahnawake au début du XIXe siècle

Research paper thumbnail of Allan Greer, Property and Dispossession. Natives, empires and Land in Early Modern North America, Cambridge, Cambridge University Press, 2018, 450 p.

Revue d’histoire de l’Amérique française, 2020

Tous droits réservés © Institut d'histoire de l'Amérique française, 2020 Ce document est protégé ... more Tous droits réservés © Institut d'histoire de l'Amérique française, 2020 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

Research paper thumbnail of Denys Delâge et Jean-Philippe Warren, Le piège de la liberté : les peuples autochtones dans l’engrenage des régimes coloniaux, Montréal, Boréal, 2017. 431 p.

Revue d’histoire de l’Amérique française, 2019

Tous droits réservés © Institut d'histoire de l'Amérique française, 2020 Ce document est protégé ... more Tous droits réservés © Institut d'histoire de l'Amérique française, 2020 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

Research paper thumbnail of Camil Girard et Carl Brisson, Reconnaissance et exclusion des peuples autochtones au Québec, Du traité d’alliance de 1603 à nos jours, Québec, Presses de l’Université Laval, 2018, 265 p.

Canadian Historical Review, 2019

Research paper thumbnail of « Cour suprême et droit autochtone », compte-rendu de René Morin, La construction du droit des Autochtones par la Cour suprême du Canada : témoignage d’un plaideur, Québec, Septentrion, 2017, 260 p.

Les cahiers de lecture de L’Action nationale, 2018

Research paper thumbnail of Robert Englebert et Guillaume Teasdale, dir., French and Indians in the heart of North America, 1630-1815, East Lansing/Winnipeg, Michigan State University Press/University of Manitoba Press, 2013, 219 p.

Revue d’histoire de l’Amérique française, 2013

Research paper thumbnail of Pierre de Lorimier, Journaux de Pierre-Louis de Lorimier, 1777-1795, édité par Linda Clark Nash en collaboration avec Fernand Grenier, Québec, Septentrion, 2012, 202 p.

Revue d’histoire de l’Amérique française, 2012

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.