Maryse G Paquin | University of Quebec (original) (raw)
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Papers by Maryse G Paquin
Nectart
Décidé à soutenir la production de contenu canadien sur les nouvelles plates-formes numériques de... more Décidé à soutenir la production de contenu canadien sur les nouvelles plates-formes numériques de diffusion, le gouvernement de Justin Trudeau a récemment négocié une entente de gré à gré avec l’un des géants du Web, Netflix. Première du genre, celle-ci a suscité de vives critiques et une levée de boucliers, du moins au Québec car, tandis que toutes les entreprises de diffusion en ligne du pays sont tenues de payer taxes et impôts, la multinationale américaine, elle, en est dispensée, en échange d’un investissement de 500 millions de dollars dans des productions canadiennes. Alors que la France, la Norvège, le Japon et bien d’autres pays exigeraient de soumettre ces géants américains du Web aux mêmes règles de fiscalité numérique que leurs compagnies nationales, le Canada fait-il fausse route ?
Moins de deux ans après leur élection, le Premier ministre Justin Trudeau et sa ministre du Patri... more Moins de deux ans après leur élection, le Premier ministre Justin Trudeau et sa ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, ont présenté le Cadre stratégique du « Canada créatif ». Inspiré de politiques culturelles en vigueur en Europe, celui-ci mise sur la culture et la création afin de stimuler l’innovation et la croissance économique du pays. Pour y parvenir, le gouvernement Trudeau propose un investissement financier massif (2,29 milliards de dollars) dans la création et les industries créatives, au regard de la nouvelle donne numérique. Du jamais vu depuis les politiques culturelles de Trudeau père !
Brock Education Journal
This article deals with the importance of clearly identifying learning difficulties in Ontario Fr... more This article deals with the importance of clearly identifying learning difficulties in Ontario French-language elementary students. The use of tests to detect learning difficulties has often been criticized, especially in relation to the validity and reliability of instruments. In this study, data collected through the use of three diagnostic tests to detect learning difficulties in mathematics and French as a mother tongue underwent counter-validation.
Depuis une vingtaine d’années, l’éducation fait place à la médiation culturelle dans les musées. ... more Depuis une vingtaine d’années, l’éducation fait place à la médiation culturelle dans les musées. Phénomène ayant d’abord débuté en France, au tournant des années 1990, il s’étend ensuite à toute la francophonie mondiale, dont le Québec, au cours des années 2000. Se distinguant nettement des visées de l’éducation muséale, la médiation culturelle se concentre sur la qualité des liens qu’elle tisse et développe avec les publics. En vue de permettre au médiateur muséal d’atteindre ses objectifs tant ludiques qu’éducatifs, il peut recourir à diverses approches, méthodes et stratégies. Dans ce qu’il est dorénavant convenu d’appeler la typologie des médiations muséales, trois logiques d’intervention sont recensées, à savoir : (1) celle basée sur les deux grandes approches de développement, que sont la démocratisation et la démocratie culturelles; (2) celle découlant de la méthodologie propre aux domaines d’études; et (3) celle inhérente aux stratégies de supports de médiation culturelle; le tout donnant lieu au déploiement d’une panoplie d’actions culturelles différenciées. Mieux les connaître et les comprendre s’avère crucial, car il s’agit de la première étape vers la professionnalisation du « médiateur muséal », champ de théories et de pratiques en pleine émergence, tant au Québec qu’ailleurs dans le monde.
Cet article porte sur les luttes de pouvoir existantes entre les diverses fonctions muséales, par... more Cet article porte sur les luttes de pouvoir existantes entre les diverses fonctions muséales, particulièrement entre la conservation et l’éducation, où l’un désire donner toute la place aux œuvres, et l’autre stimuler l’apprentissage au moyen des médiations... Il s’agit d’un débat séculaire qui évolue sous la pression économique, qui consiste à attirer toujours de plus en plus de visiteurs au musée, voire idéologique, avec la montée des médiations qui s’imposent dorénavant comme modèle de transmission culturelle dans nos sociétés industrialisées. À ce titre, les musées d’art sont le lieu d’un débat en dent de scie, portant sur la place des médiations autour des œuvres, entre les tenants de l’esthétique et ceux de l’éducation (Duncan, 1995; Serota, 1996; Glicenstein, 2009; Chaumier, 2010). Au regard de l’histoire, il en transforme radicalement l’usage selon que l’on se tient d’un côté ou de l’autre des protagonistes. Entre ces deux positions, Bourdieu et Darbel (1969) jettent un pavé dans la mare d’un milieu de l’éducation muséale de l’art marqué par le principe du « choc esthétique », de Malraux (1947), démontrant ainsi que l’expérience esthétique découle de la compréhension des œuvres et de la connaissance des codes culturels. Toutefois, il ne s’agit là que d’un épisode de plus dans une saga centenaire. D’un côté, derrière l’absence de clés de lecture se cache la participation à une dynamique perverse, celle de l’exclusion sociale des publics néophytes qui ne peuvent accéder à la délectation. De l’autre, derrière la montée de l’éducation muséale de l’art se cache la frustration des publics éduqués qui voient leur expérience esthétique entravée par une interprétation nécessairement réductrice des sens de l’œuvre. Aujourd’hui, au centre de ce débat, des tensions existent toujours entre les conservateurs et les éducateurs, écartelés entre les exigences de développement de nouveaux publics et celles de ses habitués, les collectionneurs, les artistes et le marché de l’art. Ces derniers lui garantissent une place, un statut dans les réseaux de l’art, et de l’art contemporain en particulier. Elles tournent autour de cette question : jusqu’où une institution muséale peut-elle aller dans le déploiement de dispositifs de médiation facilitant l’interprétation des œuvres chez les publics néophytes, et ce, sans entraver l’expérience esthétique du regardeur habitué ou expert?
Les 50 ans et plus forment une part importante des publics du patrimoine archéologique. Avec l’ac... more Les 50 ans et plus forment une part importante des publics du patrimoine archéologique. Avec l’accroissement du vieillissement démographique que connaît le Québec, il devient impératif d’adapter l’offre d’activités d’archéologie publique aux aînés. Peu de recherches sont toutefois menées pour guider les archéologues et les médiateurs de l’archéologie dans ce processus. Cet article présente les résultats d’une enquête réalisée au Musée des plaines d’Abraham (Québec), lors d’un atelier destiné aux aînés actifs. Celui-ci dresse le profil sociodémographique de participants occasionnels aux activités d’archéologie publique. Il tente également de cerner les motivations et les obstacles à leur participation.
Nectart
Décidé à soutenir la production de contenu canadien sur les nouvelles plates-formes numériques de... more Décidé à soutenir la production de contenu canadien sur les nouvelles plates-formes numériques de diffusion, le gouvernement de Justin Trudeau a récemment négocié une entente de gré à gré avec l’un des géants du Web, Netflix. Première du genre, celle-ci a suscité de vives critiques et une levée de boucliers, du moins au Québec car, tandis que toutes les entreprises de diffusion en ligne du pays sont tenues de payer taxes et impôts, la multinationale américaine, elle, en est dispensée, en échange d’un investissement de 500 millions de dollars dans des productions canadiennes. Alors que la France, la Norvège, le Japon et bien d’autres pays exigeraient de soumettre ces géants américains du Web aux mêmes règles de fiscalité numérique que leurs compagnies nationales, le Canada fait-il fausse route ?
Moins de deux ans après leur élection, le Premier ministre Justin Trudeau et sa ministre du Patri... more Moins de deux ans après leur élection, le Premier ministre Justin Trudeau et sa ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, ont présenté le Cadre stratégique du « Canada créatif ». Inspiré de politiques culturelles en vigueur en Europe, celui-ci mise sur la culture et la création afin de stimuler l’innovation et la croissance économique du pays. Pour y parvenir, le gouvernement Trudeau propose un investissement financier massif (2,29 milliards de dollars) dans la création et les industries créatives, au regard de la nouvelle donne numérique. Du jamais vu depuis les politiques culturelles de Trudeau père !
Brock Education Journal
This article deals with the importance of clearly identifying learning difficulties in Ontario Fr... more This article deals with the importance of clearly identifying learning difficulties in Ontario French-language elementary students. The use of tests to detect learning difficulties has often been criticized, especially in relation to the validity and reliability of instruments. In this study, data collected through the use of three diagnostic tests to detect learning difficulties in mathematics and French as a mother tongue underwent counter-validation.
Depuis une vingtaine d’années, l’éducation fait place à la médiation culturelle dans les musées. ... more Depuis une vingtaine d’années, l’éducation fait place à la médiation culturelle dans les musées. Phénomène ayant d’abord débuté en France, au tournant des années 1990, il s’étend ensuite à toute la francophonie mondiale, dont le Québec, au cours des années 2000. Se distinguant nettement des visées de l’éducation muséale, la médiation culturelle se concentre sur la qualité des liens qu’elle tisse et développe avec les publics. En vue de permettre au médiateur muséal d’atteindre ses objectifs tant ludiques qu’éducatifs, il peut recourir à diverses approches, méthodes et stratégies. Dans ce qu’il est dorénavant convenu d’appeler la typologie des médiations muséales, trois logiques d’intervention sont recensées, à savoir : (1) celle basée sur les deux grandes approches de développement, que sont la démocratisation et la démocratie culturelles; (2) celle découlant de la méthodologie propre aux domaines d’études; et (3) celle inhérente aux stratégies de supports de médiation culturelle; le tout donnant lieu au déploiement d’une panoplie d’actions culturelles différenciées. Mieux les connaître et les comprendre s’avère crucial, car il s’agit de la première étape vers la professionnalisation du « médiateur muséal », champ de théories et de pratiques en pleine émergence, tant au Québec qu’ailleurs dans le monde.
Cet article porte sur les luttes de pouvoir existantes entre les diverses fonctions muséales, par... more Cet article porte sur les luttes de pouvoir existantes entre les diverses fonctions muséales, particulièrement entre la conservation et l’éducation, où l’un désire donner toute la place aux œuvres, et l’autre stimuler l’apprentissage au moyen des médiations... Il s’agit d’un débat séculaire qui évolue sous la pression économique, qui consiste à attirer toujours de plus en plus de visiteurs au musée, voire idéologique, avec la montée des médiations qui s’imposent dorénavant comme modèle de transmission culturelle dans nos sociétés industrialisées. À ce titre, les musées d’art sont le lieu d’un débat en dent de scie, portant sur la place des médiations autour des œuvres, entre les tenants de l’esthétique et ceux de l’éducation (Duncan, 1995; Serota, 1996; Glicenstein, 2009; Chaumier, 2010). Au regard de l’histoire, il en transforme radicalement l’usage selon que l’on se tient d’un côté ou de l’autre des protagonistes. Entre ces deux positions, Bourdieu et Darbel (1969) jettent un pavé dans la mare d’un milieu de l’éducation muséale de l’art marqué par le principe du « choc esthétique », de Malraux (1947), démontrant ainsi que l’expérience esthétique découle de la compréhension des œuvres et de la connaissance des codes culturels. Toutefois, il ne s’agit là que d’un épisode de plus dans une saga centenaire. D’un côté, derrière l’absence de clés de lecture se cache la participation à une dynamique perverse, celle de l’exclusion sociale des publics néophytes qui ne peuvent accéder à la délectation. De l’autre, derrière la montée de l’éducation muséale de l’art se cache la frustration des publics éduqués qui voient leur expérience esthétique entravée par une interprétation nécessairement réductrice des sens de l’œuvre. Aujourd’hui, au centre de ce débat, des tensions existent toujours entre les conservateurs et les éducateurs, écartelés entre les exigences de développement de nouveaux publics et celles de ses habitués, les collectionneurs, les artistes et le marché de l’art. Ces derniers lui garantissent une place, un statut dans les réseaux de l’art, et de l’art contemporain en particulier. Elles tournent autour de cette question : jusqu’où une institution muséale peut-elle aller dans le déploiement de dispositifs de médiation facilitant l’interprétation des œuvres chez les publics néophytes, et ce, sans entraver l’expérience esthétique du regardeur habitué ou expert?
Les 50 ans et plus forment une part importante des publics du patrimoine archéologique. Avec l’ac... more Les 50 ans et plus forment une part importante des publics du patrimoine archéologique. Avec l’accroissement du vieillissement démographique que connaît le Québec, il devient impératif d’adapter l’offre d’activités d’archéologie publique aux aînés. Peu de recherches sont toutefois menées pour guider les archéologues et les médiateurs de l’archéologie dans ce processus. Cet article présente les résultats d’une enquête réalisée au Musée des plaines d’Abraham (Québec), lors d’un atelier destiné aux aînés actifs. Celui-ci dresse le profil sociodémographique de participants occasionnels aux activités d’archéologie publique. Il tente également de cerner les motivations et les obstacles à leur participation.