Andrés Bruzzone | Universidade de São Paulo (original) (raw)

Papers by Andrés Bruzzone

Research paper thumbnail of Comunicação, sujeito plural e polarização

Borges dizia que ao iniciar um escrito ele sabia de onde ele partia e onde ele iria chegar, mas n... more Borges dizia que ao iniciar um escrito ele sabia de onde ele partia e onde ele iria chegar, mas não faz ideia de por onde andaria no meio.
O que aqui apresento é um roteiro, um percurso que está se desenhando na medida em que é percorrido. Parto de algumas reflexões fruto da tese de doutorado que defendi um ano atrás e do momento do mundo em que essa tese foi escrita e defendida. Onde eu quero chegar eu resumiria dizendo que coloco em movimento a filosofia hermenêutica de cunho ricoeuriano na procura de um marco conceitual e de elementos que permitam pensar alguns dos desafios que este momento do mundo nos coloca: as ameaças à democracia, o cerco às ideias de solidariedade e fraternidade, a imposição de uma agenda pautada por interesses particulares.

Research paper thumbnail of Suicide, souffrance et narrativité

Atelier d’eté - Fonds Ricoeur, 2018

Pouvons-nous parler du suicide ? Pouvons-nous le comprendre, ou bien sommes-nous au-delà de la na... more Pouvons-nous parler du suicide ? Pouvons-nous le comprendre, ou bien sommes-nous au-delà de la narrativité et de la compréhension – domaine des causes plutôt que des motifs ?
Pour la psychiatrie le suicidé est un malade, et point final. Ni libre arbitre, ni responsabilité : il est au-dessous du seuil éthique, qui exige que la personne soit reconnue en toute sa dimension imputable à ses actes. Seuil éthique, seuil de la dignité humaine : le suicidé n’a pas de dignité, n’est pas proprement sujet. Le psychiatre (et avec lui notre contemporanéité) voit plutôt la victime de soi que l’assassin de soi – le pâtir plutôt que l’agir. Une position qui contraste avec celle de la tradition qui remonte à Saint Augustin : "Qui se ipsum occidit homicida est" (Civ Dei I, 17) ; assassin de soi-même, sui-cide. On dit : « il a commis un suicide » : l’utilisation courante du verbe « commettre » (moins en Français qu’en Anglais, Espagnol ou Portugais, toutefois) en reste comme trace.
Pécheur et criminel – ou bien non-sujet. Est-il possible d’échapper à cette dichotomie ? En finir avec la tradition d’excommunication et rétablir pour celui qui quitte la vie un espace de dignité? Pour le savoir, il faudrait d’abord essayer de comprendre l’origine de l’impossibilité d’en parler.
La souffrance n’est pas la douleur nous rencontrons des catégories qui, mobilisées par Ricœur autour du deuil en général, peuvent servir à une telle démarche.
"La souffrance y apparaît comme rupture du fil narratif, à l'issue d'une concentration extrême, d'une focalisation ponctuelle, sur l'instant. (...) l'instant est arraché à cette dialectique du triple présent, il n'est plus qu'interruption du temps, rupture de la durée ; c'est par là que toutes les connexions narratives se trouvent altérées. Mais le rapport à autrui n'est pas moins altéré que l'impuissance à raconter et à se raconter, dans la mesure où l'histoire de chacun est enchevêtrée dans l'histoire des autres (…) c'est ainsi que notre histoire devient un segment de l'histoire des autres. C'est ce tissu internarratif, si l'on peut dire, qui est déchiré dans la souffrance. On en fait l'expérience lorsque l'on est confronté à certaines formes de confusion mentale, où tous les repères d'une temporalité commune, avec ses horizons de passé et de futur, sont brouillés. La souffrance de l'interlocuteur n'est alors pas moindre que celle du patient. En ce sens, on pourrait risquer le mot d'inénarrable pour exprimer cette impuissance à raconter.
La perturbation des axes soi-autre et pâtir-agir est notre point de départ. Si dans la mort d’un proche ces axes sont altérés, en cas de suicide il se produit une subversion radicale."
Une symétrie où l’acte du suicide en tant que centre s’impose. Un point où converge toute une histoire de vie, toute la souffrance aboutissant en un geste. Pour les vivants, cet instant devient dès lors source d’une souffrance extrême, d’absurde, d’inénarrable, une projection s’ouvrant sur leur monde. Coauteur de l'horizon commun, du réel que nous constituons et entretenons ensemble, celui qui quitte le monde n’en sort pas de manière silencieuse : il fait éclater ce réel partagé. L'onde de choc atteint de nombreux cercles concentriques de relations avec le mort, s'étend sur plusieurs générations.
Les gens, en particulier les proches, ces autres moins autres, auront une énorme difficulté à s'adapter à ce nouveau monde qui exige qu’ils placent l’acte du suicide dans la trame narrative de leur propre vie et de celle du mort. Le suicidé devient un autre absolu, une sorte d’altérité radicale, au-delà de toute interprétation. Aucune chance de se mettre à la place de celui qui a éliminé toute possibilité de place. La vie de celui qui était un proche, soudainement devenu en quelque sorte un inconnu, doit être resignifiée à la lumière de son geste final. Cela exige une vraie reconfiguration du monde.
Le deuxième axe, agir-pâtir, est aussi pulvérisé par celui qui renie le mandat (divin, sociétaire, familiale, parental, atavique…) de préservation de la vie. Le suicidé provoque un court-circuit lors qu’il exerce un pouvoir extrême, de vie et de mort, sur lui-même. Il libère en un geste la totalité de sa puissance, provocant donc une explosion aveuglante des catégories de l’agir et du pâtir. Assassin ou victime, ou bien les deux ?
Par son acte irrévocable, il devient en quelque-sort tout-puissant, laissant les autres dans l’impuissance la plus cruelle. Demeure (voici le troisième axe en jeu) la question : « pourquoi moi ?, pourquoi mon enfant ?». Impuissance et culpabilité : ne pas avoir vu, ne pas avoir pu ou su éviter le destin tragique, tel est le fardeau d’un parent qui cherche, malgré le silence imposé, à faire de sa souffrance une histoire.
C’est à partir de l’analyse de ces trois axes que nous essayerons de discerner ce qu’occulte le voile de silence autour du suicide.

Research paper thumbnail of Suicidio, sufrimiento y narratividad

Horizontes Filosóficos, 2018

La pregunta central de nuestra propuesta es si el suicidio es un acto voluntario. Si consecuencia... more La pregunta central de nuestra propuesta es si el suicidio es un acto voluntario. Si consecuencia de una enfermedad, la respuesta debe ser no. ¿O deberíamos pensar que la enfermedad sería precisamente este "querer morir"? Entonces sería una categoría particular de voluntad, habría una voluntad que, de hecho, no lo es. ¿Dónde colocarlo, entonces: en la total impotencia, por lo tanto del lado del sufrimiento extremo, o en la máxima del poder, en el ámbito de la libertad total? Encontramos posiciones divergentes e incompatibles en la historia de la filosofía, la medicina, las instituciones y la cultura. No hay posibilidad de decidir sin una previa toma de posición. El suicidio empuja al límite las nociones de voluntario e involuntario, problematiza lo que pensamos e incluso lo que podemos pensar acerca de las decisiones existenciales.

Thesis Chapters by Andrés Bruzzone

Research paper thumbnail of Hermêutica e subjetividade, de Agostinho e Hipona a Paul Ricoeur - Três estudos sobre o si, a memória e a identidade

Biblioteca de Teses USP, 2012

Nosso texto propõe uma leitura da Confissões de Agostinho de Hipona com elementos da hermenêutica... more Nosso texto propõe uma leitura da Confissões de Agostinho de Hipona com elementos da hermenêutica filosofia de Paul Ricoeur, especialmente a noção da identidade narrativa. O si, a memória e a identidade são pontos de encontro onde as filosofias de ambos os autores dialogam e se iluminam reciprocamente.

Research paper thumbnail of Filosofia da comunicação - Elementos para uma hermenêutica da comunicação

Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da USP, 2018

Paul Ricoeur aborda a questão da comunicação num texto monográfico em 1971, aproximando elementos... more Paul Ricoeur aborda a questão da comunicação num texto monográfico em 1971, aproximando elementos da fenomenologia e da filosofia analítica, para questionar o modelo vigente nos estudos sobre a comunicação humana, segundo o qual tudo se reduz a um comércio de mensagens entre um emissor e um receptor. Acompanhando a evolução de seu pensamento filosófico é possível complementar essas reflexões primigênias. Surge a possibilidade de uma hermenêutica da comunicação, e talvez de uma filosofia do nós, à luz da hermenêutica filosófica e em estreita relação com o conceito de identidade narrativa.

Drafts by Andrés Bruzzone

Research paper thumbnail of Cyberpopulismo y democracia El caso Brasil

Mucho se habla sobre el peligro que constituyen las redes sociales para la democracia. Pasó el ti... more Mucho se habla sobre el peligro que constituyen las redes sociales para la democracia. Pasó el tiempo del optimismo, cuando creíamos que el acceso más fluido a la información representaba un plus democrático, abría espacio a nuevas formas de representación. El avance global de la extrema derecha, la sospecha fundada de que fue la manipulación de las redes sociales lo que llevó a Gran Bretaña a decidir la salida de la UE, las evidencias de que estados poco o nada democráticos están detrás de operaciones destinadas a interferir en procesos electorales, todo este conjunto de noticias preocupantes marcaron el fin de un entusiasmo que retrospectivamente nos parece naif, substituido por un pesimismo que tal vez no necesite ser terminal. Umberto Eco 2.0: apocalípticos o integrados. En cierto sentido, debemos alegrarnos porque la alta penetración de las nuevas tecnologías de comunicación (redes sociales, celulares llamados inteligentes, información producida, almacenada y distribuida digitalmente a bajo costo y alta velocidad y capilaridad) y el acceso a nuevas formas de participación dan lugar al surgimiento de nuevos actores políticos, subrepresentados por los partidos políticos hegemónicos y tradicionales. Fue lo que vimos (y que fue ampliamente aplaudido) cuando la Primavera Árabe, o el surgimiento de movimientos como Occupy, Podemos (España) y otras manifestaciones contestatarias del poder instalado. Inclusive es justo relacionar el fortalecimiento de identidades colectivas congregadas en torno a pautas de género (sin ir más lejos #meetoo), como resultado de las nuevas posibilidades que ofrece la comunicación digital en red. Sin embargo, como aspecto negativo del hábito de informarse por medio de las redes sociales, surge la polarización exacerbada. Los extremos se fortalecen, el pluralismo y el centro pierden terreno.

Research paper thumbnail of Estudos para uma filosofia do nós em e com Paul Ricoeur - O sujeito plural, do diálogo à dança

HERMENÊUTICA FILOSÓFICA E LITERÁRIA NAS REPRESENTAÇÕES DO SAGRADO, 2018

O homem ricoeuriano vive com e para os outros, constitui a sua subjetividade no encontro necessár... more O homem ricoeuriano vive com e para os outros, constitui a sua subjetividade no encontro necessário com a alteridade. Nas obras, nas instituições, nos monumentos da cultura está o plural como fundamento da existência individual, constituída num infindável processo de interpretações.
Minha história está emaranhada com as histórias do outro, mas as histórias estão também tecidas e juntas fazem uma teia cujo desenho é possível ver com o distanciamento adequado. Essa maranha de histórias, esse tecido, é o que chamamos “nós”. Nós brasileiros, nós ricoeurianos, nós democratas, nós humanos. Nós que falamos, agimos e somos responsáveis. Nenhuma história é sozinha: cada um dos fios de cada uma das histórias está composto por fios comuns, de maneira que a história do outro também faz a minha história, e ambos compartilhamos de outras histórias comuns.
Mas, apesar da proximidade, da junção necessária do outro com o si, da presença da alteridade na constituição da consciência, Ricoeur não faz uma “filosofia do nós”. Não vemos em Ricoeur a primeira pessoa dar o salto do singular para o plural, e talvez existam motivos fortes para que o filósofo se abstenha de dar esse salto. Não são esses motivos que iremos explorar nesse estudo de vocação preliminar e exploratória.
Nosso interesse pela noção de “nós” na filosofia ricoeuriana se insere no marco mais amplo de um estudo sobre a comunicação. Entendemos que não há comunicação possível sem o estabelecimento prévio de um nós, mas que o nós se constitui, junto com a consciência individual, no jogo da comunicação. A comunicação tem uma função central no estabelecimento desse sujeito plural, solidário da consciência individual, sua contraparte necessária.
Começamos nossa análise pelo diálogo, mas é na dança que encontramos um horizonte novo para pensar neste sujeito coletivo numa pesquisa que, em fase incipiente, se mostra tanto prenhe de potencialidades quanto de desafios e dificuldades.

Research paper thumbnail of Comunicação, sujeito plural e polarização

Borges dizia que ao iniciar um escrito ele sabia de onde ele partia e onde ele iria chegar, mas n... more Borges dizia que ao iniciar um escrito ele sabia de onde ele partia e onde ele iria chegar, mas não faz ideia de por onde andaria no meio.
O que aqui apresento é um roteiro, um percurso que está se desenhando na medida em que é percorrido. Parto de algumas reflexões fruto da tese de doutorado que defendi um ano atrás e do momento do mundo em que essa tese foi escrita e defendida. Onde eu quero chegar eu resumiria dizendo que coloco em movimento a filosofia hermenêutica de cunho ricoeuriano na procura de um marco conceitual e de elementos que permitam pensar alguns dos desafios que este momento do mundo nos coloca: as ameaças à democracia, o cerco às ideias de solidariedade e fraternidade, a imposição de uma agenda pautada por interesses particulares.

Research paper thumbnail of Suicide, souffrance et narrativité

Atelier d’eté - Fonds Ricoeur, 2018

Pouvons-nous parler du suicide ? Pouvons-nous le comprendre, ou bien sommes-nous au-delà de la na... more Pouvons-nous parler du suicide ? Pouvons-nous le comprendre, ou bien sommes-nous au-delà de la narrativité et de la compréhension – domaine des causes plutôt que des motifs ?
Pour la psychiatrie le suicidé est un malade, et point final. Ni libre arbitre, ni responsabilité : il est au-dessous du seuil éthique, qui exige que la personne soit reconnue en toute sa dimension imputable à ses actes. Seuil éthique, seuil de la dignité humaine : le suicidé n’a pas de dignité, n’est pas proprement sujet. Le psychiatre (et avec lui notre contemporanéité) voit plutôt la victime de soi que l’assassin de soi – le pâtir plutôt que l’agir. Une position qui contraste avec celle de la tradition qui remonte à Saint Augustin : "Qui se ipsum occidit homicida est" (Civ Dei I, 17) ; assassin de soi-même, sui-cide. On dit : « il a commis un suicide » : l’utilisation courante du verbe « commettre » (moins en Français qu’en Anglais, Espagnol ou Portugais, toutefois) en reste comme trace.
Pécheur et criminel – ou bien non-sujet. Est-il possible d’échapper à cette dichotomie ? En finir avec la tradition d’excommunication et rétablir pour celui qui quitte la vie un espace de dignité? Pour le savoir, il faudrait d’abord essayer de comprendre l’origine de l’impossibilité d’en parler.
La souffrance n’est pas la douleur nous rencontrons des catégories qui, mobilisées par Ricœur autour du deuil en général, peuvent servir à une telle démarche.
"La souffrance y apparaît comme rupture du fil narratif, à l'issue d'une concentration extrême, d'une focalisation ponctuelle, sur l'instant. (...) l'instant est arraché à cette dialectique du triple présent, il n'est plus qu'interruption du temps, rupture de la durée ; c'est par là que toutes les connexions narratives se trouvent altérées. Mais le rapport à autrui n'est pas moins altéré que l'impuissance à raconter et à se raconter, dans la mesure où l'histoire de chacun est enchevêtrée dans l'histoire des autres (…) c'est ainsi que notre histoire devient un segment de l'histoire des autres. C'est ce tissu internarratif, si l'on peut dire, qui est déchiré dans la souffrance. On en fait l'expérience lorsque l'on est confronté à certaines formes de confusion mentale, où tous les repères d'une temporalité commune, avec ses horizons de passé et de futur, sont brouillés. La souffrance de l'interlocuteur n'est alors pas moindre que celle du patient. En ce sens, on pourrait risquer le mot d'inénarrable pour exprimer cette impuissance à raconter.
La perturbation des axes soi-autre et pâtir-agir est notre point de départ. Si dans la mort d’un proche ces axes sont altérés, en cas de suicide il se produit une subversion radicale."
Une symétrie où l’acte du suicide en tant que centre s’impose. Un point où converge toute une histoire de vie, toute la souffrance aboutissant en un geste. Pour les vivants, cet instant devient dès lors source d’une souffrance extrême, d’absurde, d’inénarrable, une projection s’ouvrant sur leur monde. Coauteur de l'horizon commun, du réel que nous constituons et entretenons ensemble, celui qui quitte le monde n’en sort pas de manière silencieuse : il fait éclater ce réel partagé. L'onde de choc atteint de nombreux cercles concentriques de relations avec le mort, s'étend sur plusieurs générations.
Les gens, en particulier les proches, ces autres moins autres, auront une énorme difficulté à s'adapter à ce nouveau monde qui exige qu’ils placent l’acte du suicide dans la trame narrative de leur propre vie et de celle du mort. Le suicidé devient un autre absolu, une sorte d’altérité radicale, au-delà de toute interprétation. Aucune chance de se mettre à la place de celui qui a éliminé toute possibilité de place. La vie de celui qui était un proche, soudainement devenu en quelque sorte un inconnu, doit être resignifiée à la lumière de son geste final. Cela exige une vraie reconfiguration du monde.
Le deuxième axe, agir-pâtir, est aussi pulvérisé par celui qui renie le mandat (divin, sociétaire, familiale, parental, atavique…) de préservation de la vie. Le suicidé provoque un court-circuit lors qu’il exerce un pouvoir extrême, de vie et de mort, sur lui-même. Il libère en un geste la totalité de sa puissance, provocant donc une explosion aveuglante des catégories de l’agir et du pâtir. Assassin ou victime, ou bien les deux ?
Par son acte irrévocable, il devient en quelque-sort tout-puissant, laissant les autres dans l’impuissance la plus cruelle. Demeure (voici le troisième axe en jeu) la question : « pourquoi moi ?, pourquoi mon enfant ?». Impuissance et culpabilité : ne pas avoir vu, ne pas avoir pu ou su éviter le destin tragique, tel est le fardeau d’un parent qui cherche, malgré le silence imposé, à faire de sa souffrance une histoire.
C’est à partir de l’analyse de ces trois axes que nous essayerons de discerner ce qu’occulte le voile de silence autour du suicide.

Research paper thumbnail of Suicidio, sufrimiento y narratividad

Horizontes Filosóficos, 2018

La pregunta central de nuestra propuesta es si el suicidio es un acto voluntario. Si consecuencia... more La pregunta central de nuestra propuesta es si el suicidio es un acto voluntario. Si consecuencia de una enfermedad, la respuesta debe ser no. ¿O deberíamos pensar que la enfermedad sería precisamente este "querer morir"? Entonces sería una categoría particular de voluntad, habría una voluntad que, de hecho, no lo es. ¿Dónde colocarlo, entonces: en la total impotencia, por lo tanto del lado del sufrimiento extremo, o en la máxima del poder, en el ámbito de la libertad total? Encontramos posiciones divergentes e incompatibles en la historia de la filosofía, la medicina, las instituciones y la cultura. No hay posibilidad de decidir sin una previa toma de posición. El suicidio empuja al límite las nociones de voluntario e involuntario, problematiza lo que pensamos e incluso lo que podemos pensar acerca de las decisiones existenciales.

Research paper thumbnail of Hermêutica e subjetividade, de Agostinho e Hipona a Paul Ricoeur - Três estudos sobre o si, a memória e a identidade

Biblioteca de Teses USP, 2012

Nosso texto propõe uma leitura da Confissões de Agostinho de Hipona com elementos da hermenêutica... more Nosso texto propõe uma leitura da Confissões de Agostinho de Hipona com elementos da hermenêutica filosofia de Paul Ricoeur, especialmente a noção da identidade narrativa. O si, a memória e a identidade são pontos de encontro onde as filosofias de ambos os autores dialogam e se iluminam reciprocamente.

Research paper thumbnail of Filosofia da comunicação - Elementos para uma hermenêutica da comunicação

Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da USP, 2018

Paul Ricoeur aborda a questão da comunicação num texto monográfico em 1971, aproximando elementos... more Paul Ricoeur aborda a questão da comunicação num texto monográfico em 1971, aproximando elementos da fenomenologia e da filosofia analítica, para questionar o modelo vigente nos estudos sobre a comunicação humana, segundo o qual tudo se reduz a um comércio de mensagens entre um emissor e um receptor. Acompanhando a evolução de seu pensamento filosófico é possível complementar essas reflexões primigênias. Surge a possibilidade de uma hermenêutica da comunicação, e talvez de uma filosofia do nós, à luz da hermenêutica filosófica e em estreita relação com o conceito de identidade narrativa.

Research paper thumbnail of Cyberpopulismo y democracia El caso Brasil

Mucho se habla sobre el peligro que constituyen las redes sociales para la democracia. Pasó el ti... more Mucho se habla sobre el peligro que constituyen las redes sociales para la democracia. Pasó el tiempo del optimismo, cuando creíamos que el acceso más fluido a la información representaba un plus democrático, abría espacio a nuevas formas de representación. El avance global de la extrema derecha, la sospecha fundada de que fue la manipulación de las redes sociales lo que llevó a Gran Bretaña a decidir la salida de la UE, las evidencias de que estados poco o nada democráticos están detrás de operaciones destinadas a interferir en procesos electorales, todo este conjunto de noticias preocupantes marcaron el fin de un entusiasmo que retrospectivamente nos parece naif, substituido por un pesimismo que tal vez no necesite ser terminal. Umberto Eco 2.0: apocalípticos o integrados. En cierto sentido, debemos alegrarnos porque la alta penetración de las nuevas tecnologías de comunicación (redes sociales, celulares llamados inteligentes, información producida, almacenada y distribuida digitalmente a bajo costo y alta velocidad y capilaridad) y el acceso a nuevas formas de participación dan lugar al surgimiento de nuevos actores políticos, subrepresentados por los partidos políticos hegemónicos y tradicionales. Fue lo que vimos (y que fue ampliamente aplaudido) cuando la Primavera Árabe, o el surgimiento de movimientos como Occupy, Podemos (España) y otras manifestaciones contestatarias del poder instalado. Inclusive es justo relacionar el fortalecimiento de identidades colectivas congregadas en torno a pautas de género (sin ir más lejos #meetoo), como resultado de las nuevas posibilidades que ofrece la comunicación digital en red. Sin embargo, como aspecto negativo del hábito de informarse por medio de las redes sociales, surge la polarización exacerbada. Los extremos se fortalecen, el pluralismo y el centro pierden terreno.

Research paper thumbnail of Estudos para uma filosofia do nós em e com Paul Ricoeur - O sujeito plural, do diálogo à dança

HERMENÊUTICA FILOSÓFICA E LITERÁRIA NAS REPRESENTAÇÕES DO SAGRADO, 2018

O homem ricoeuriano vive com e para os outros, constitui a sua subjetividade no encontro necessár... more O homem ricoeuriano vive com e para os outros, constitui a sua subjetividade no encontro necessário com a alteridade. Nas obras, nas instituições, nos monumentos da cultura está o plural como fundamento da existência individual, constituída num infindável processo de interpretações.
Minha história está emaranhada com as histórias do outro, mas as histórias estão também tecidas e juntas fazem uma teia cujo desenho é possível ver com o distanciamento adequado. Essa maranha de histórias, esse tecido, é o que chamamos “nós”. Nós brasileiros, nós ricoeurianos, nós democratas, nós humanos. Nós que falamos, agimos e somos responsáveis. Nenhuma história é sozinha: cada um dos fios de cada uma das histórias está composto por fios comuns, de maneira que a história do outro também faz a minha história, e ambos compartilhamos de outras histórias comuns.
Mas, apesar da proximidade, da junção necessária do outro com o si, da presença da alteridade na constituição da consciência, Ricoeur não faz uma “filosofia do nós”. Não vemos em Ricoeur a primeira pessoa dar o salto do singular para o plural, e talvez existam motivos fortes para que o filósofo se abstenha de dar esse salto. Não são esses motivos que iremos explorar nesse estudo de vocação preliminar e exploratória.
Nosso interesse pela noção de “nós” na filosofia ricoeuriana se insere no marco mais amplo de um estudo sobre a comunicação. Entendemos que não há comunicação possível sem o estabelecimento prévio de um nós, mas que o nós se constitui, junto com a consciência individual, no jogo da comunicação. A comunicação tem uma função central no estabelecimento desse sujeito plural, solidário da consciência individual, sua contraparte necessária.
Começamos nossa análise pelo diálogo, mas é na dança que encontramos um horizonte novo para pensar neste sujeito coletivo numa pesquisa que, em fase incipiente, se mostra tanto prenhe de potencialidades quanto de desafios e dificuldades.