Vahinala Raharinirina | Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines (original) (raw)
Books by Vahinala Raharinirina
"The two big global crises that erupted in 2008 – the world food crisis and the broader financial... more "The two big global crises that erupted in 2008 – the world food crisis and the broader financial crisis that the food crisis has been part of – are together spawning a new and disturbing trend towards buying up land for outsourced food production. ‘Land grabbing’ as these acquisitions are now called, is often led by the private sector (with support from governments) that sees opportunities triggered by the global financial, food and energy crisis.
Characteristics of land grabbing are large scale displacement of the rural poor without proper compensation and the destruction of the local ecology to make space for industrial agriculture and biofuels. Recent studies emphasize the links between land grabbing, biomass extraction, and the interests and needs of the few members of a global class of consumers distributed across an increasingly multi-centric global food system, against the vast majority of the world’s population. Thus, the fight against land grabbing currently lies at the interface of the climate debate, food sovereignty, indigenous rights, social and environmental justice.
This report describes and analyzes specific cases of land grabbing around the world within various socio economical contexts and with diverse social and environmental consequences as well as reporting successful cases of resistance to land grabbing to contribute to a preliminary understanding of the forces and also the conditions (opportunity spaces) for resistance, and the different types of alliances that can be made at different scales."
Thèse de doctorat en SCIENCES ECONOMIQUES, Université de Versailles Saint Quentin (UVSQ), 421 pages, Jan 29, 2009
Pour résoudre le problème de déclin de la biodiversité, l’économie de la biodiversité, une branch... more Pour résoudre le problème de déclin de la biodiversité, l’économie de la biodiversité, une branche de l’économie de l’environnement, suggère le recours aux mécanismes marchands. Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED) de Rio en 1992, notamment durant les négociations de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), cette idéalisation du marché en faveur de la conservation de la biodiversité influe fortement les décisions. Les pays riches en biodiversité, paradoxalement les plus pauvres, vont alors mettre en place des politiques basées sur la conciliation entre marché, développement soutenable et préservation de la biodiversité.
Madagascar, un des hotspots en biodiversité, va prioriser dès la ratification de cette Convention, la valorisation de sa biodiversité par les marchés.
Cette thèse a pour objectif d’analyser les retombées de ces marchés pour les populations locales et les impacts sur la conservation de la biodiversité. Basé sur l’étude de deux
dispositifs marchands, à savoir les contrats de bioprospection et la filière huiles essentielles, ce travail montre que compte-tenu des objectifs de soutenabilité visés, intégrer la question de la redistribution permet de mieux répondre aux attentes des différents acteurs, en particulier celles des acteurs locaux, et de prendre en compte la diversité des enjeux. La première partie est axée sur l’analyse institutionnelle de la bioprospection et de la filière huiles essentielles. La seconde partie analyse les retombées économiques et les impacts de ces deux activités sur la conservation de la biodiversité, et propose l’utilisation d’une approche par les scénarios pour traiter de la question de redistribution.
Journal Articles / Papers by Vahinala Raharinirina
Madagascar es uno de los puntos calientes en biodiversidad del mundo, así como un país extremadam... more Madagascar es uno de los puntos calientes en biodiversidad del mundo, así como un país extremadamente rico en recursos naturales y es, paradójicamente, uno de los más pobres. En 2013, el Banco Mundial estimaba que un 92% de la población malgache vivía por debajo del umbral de la pobreza.
Desde hace varios años, el país es acosado por las industrias mineras y petroleras, los inversores del agronegocio y del sector turístico, y por las intereses de países emergentes que buscan recursos energéticos y nuevos espacios de cultivo. Forma parte así de las nuevas zonas que abastecen de materias primas a las sociedades industriales (commodity frontiers), consecuencia directa del cambio del «metabolismo social» a escala global, que empuja a las sociedades industriales a extender los territorios de abastecimiento.
En los últimos diez años se han lanzado multitud de nuevos proyectos mineros, petroleros y agrarios con el aval del Estado nacional provocando un aumento, hasta ahora desconocido, del nivel de Inversión Extranjera Directa (IED). El stock de IEDs de la rama «actividades extractivas» se ha disparado de 95 millones de US$ en 2005 a 4,5 miles de millones US$ en 2010 (Banco Central de Madagascar e INSTAT, 2011). Paralelamente, la proporción de población pobre nunca fue tan elevada en los últimos cincuenta años y el país asiste a la aparición de conflictos por todo el territorio. La sociedad civil malgache está desbordada por casos de acaparamiento de tierras (land grabbing) y la multiplicación de injusticias ambientales. Se denuncia la opacidad total de los contratos que a menudo van acompañados de escándalos de corrupción que ponen en cuestión la gobernanza del país y consolidan la ruptura de confianza entre las élites y la población local. Lo sentimos, no tiene acceso al restante contenido. Subscríbase para tener un acceso a los contenidos íntegro.
Alternatives Sud, Etats des résistances dans le Sud : Les mouvements paysans, vol. 20, no 4, 2013, Dec 2013
Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internation... more Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internationale. Les projets extractifs et l’accaparement des terres, à l’oeuvre avec l’aval de l’État national, génèrent des coûts socio-environnementaux et des contestations « glocales2 ». Pour autant, la société civile malgache peine à peser sur les rapports de force.
In less than ten years, agricultural land granted by the Government of Madagascar, often unilater... more In less than ten years, agricultural land granted by the Government of Madagascar, often unilaterally and completely opaque, has run up to hundreds of thousands of hectares. In a country where more than 70% of the population is rural and where one farmer has an average of only 0.15 hectares of land to cultivate, this poses a serious ethical problem.
Économie rurale 2006/4-5 (n° 294-295), pp. 74-89
La valorisation économique des ressources issues de la biodiversité forestière fait partie des ou... more La valorisation économique des ressources issues de la biodiversité forestière fait partie des outils mis en œuvre dans le cadre de la politique environnementale malgache. Elle reflète une tendance internationale qui consiste à mettre l’accent sur les stratégies doublement gagnantes permettant conservation de la biodiversité et développement local, symbole de développement durable. Dans cet article, nous illustrons les enjeux de la valorisation à travers le cas de la forêt des Mikea (Sud-Ouest malgache). Les résultats mitigés de cette expérience nous conduisent à définir les conditions nécessaires pour que cet outil soit effectif en mettant l’accent sur l’articulation entre filière et territoire.
Etudes rurales 2006/2 (n° 178), pp. 161-180, Jan 1, 2006
Les auteurs de cette contribution s'intéressent, dans un premier temps, à l'application du concep... more Les auteurs de cette contribution s'intéressent, dans un premier temps, à l'application du concept de développement durable à Madagascar et décrivent brièvement le phénomène de déforestation dans la zone d'étude (la forêt des Mikea, sud-ouest malgache). Puis ils détaillent le dispositif institutionnel élaboré en vue de gérer durablement cette forêt. Ils présentent ensuite certaines mesures prises dans ce sens, au niveau local et au niveau national. Enfin, ils tentent de mettre en avant de nouveaux éléments d'analyse via le décryptage de ces projets, de leurs caractéristiques, de leurs contraintes et des évolutions qu'ils subissent dans le temps.
EADI Conference : Insecurity and Environment, Sep 24, 2005
Dans cet article, les auteurs montrent que tant que les ressources naturelles demeurent les seule... more Dans cet article, les auteurs montrent que tant que les ressources naturelles demeurent les seules ressources dont disposent les populations locales, leur préservation ne peut être assurée à travers une gestion communautaire. Ils soutiennent la thèse que l’insécurité alimentaire, un
phénomène multidimensionnel et une forme de privation des droits fondamentaux, constitue l’une des premières causes de cette non-durabilité . Ce phénomène provoque la surexploitation des ressources par les populations locales notamment en milieu rural, souvent pour une raison de subsistance. En conséquence, une gestion communautaire durable doit passer par des mesures de réduction de l’insécurité alimentaire.
Cahier du GEMDEV, 2005, n°30, pp. 137-163, Jan 1, 2005
Mondes en développement 2004/3 (no 127), pp. 75-89, Jan 1, 2004
Analyse du passage d’une gestion publique centralisée à une gouvernance communautaire des ressour... more Analyse du passage d’une gestion publique centralisée à une gouvernance communautaire des ressources naturelles et forestières à Madagascar. De mêmes enjeux associés à la coordination de plusieurs acteurs et institutions, dans le cadre d’une analyse comparative entre la forêt de Manjakatompo et celle des Mikea.
AWARDS by Vahinala Raharinirina
Papers by Vahinala Raharinirina
Dossier A Madagascar, pays d'une richesse exceptionnelle en biodiversité, la gestion de l'... more Dossier A Madagascar, pays d'une richesse exceptionnelle en biodiversité, la gestion de l'environnement se structure autour d'un certain nombre d'enjeux, d'opportunités et de contraintes. Les textes de ce dossier abordent ces différentes dimensions : - L'évolution des politiques forestières, illustrant les difficultés de mise en oeuvre d'une gestion patrimoniale. - La gestion communautaire de la forêt, qui s'effectue par une implication de la population locale et dont les enjeux consistent à prendre en considération la relation identitaire d'une population à son environnement. - La relation population et environnement, montrant l'importance des stratégies d'adaptation des paysans pour faire face aux contraintes économiques et environnementales. - La multifonctionnalité de l'agriculture périurbaine, qui offre des opportunités dans la gestion de l'agriculture d'Antananarivo. - La valorisation économique des forêts, analysant l...
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
The purpose of this paper is to analyze the shift from the centralized management of natural reso... more The purpose of this paper is to analyze the shift from the centralized management of natural resources to self-governance in Madagascar. It also examines issues related to the coordination of multiple stakeholders and institutions as part of a comparative analysis of the Manjakatompo and Mikea forests.
The valorization of biodiversity is one of the tools implemented as part of environmental policy ... more The valorization of biodiversity is one of the tools implemented as part of environmental policy in Madagascar. It reflects an international trend that consists in emphasizing win-win strategies (i.e., biodiversity conservation and local development). This paper illustrates these challenges with the case of the Mikea forest in southwestern Madagascar. The mixed results of this experience lead us to define the necessary conditions for this tool to be effective. We suggest that the commodity chain and the territory are the two main components of a relevant win-win strategy.
This study of how the concept of sustainable development has been applied in Madagascar describes... more This study of how the concept of sustainable development has been applied in Madagascar describes deforestation in the Mikea woodlands in the southwest of the island. Institutional measures at the local and national levels for sustainably managing this forest are presented. New elements are used to analyze this phenomenon by interpreting developmental plans, their characteristics and drawbacks as well as the trends affecting them over time.
"The two big global crises that erupted in 2008 – the world food crisis and the broader financial... more "The two big global crises that erupted in 2008 – the world food crisis and the broader financial crisis that the food crisis has been part of – are together spawning a new and disturbing trend towards buying up land for outsourced food production. ‘Land grabbing’ as these acquisitions are now called, is often led by the private sector (with support from governments) that sees opportunities triggered by the global financial, food and energy crisis.
Characteristics of land grabbing are large scale displacement of the rural poor without proper compensation and the destruction of the local ecology to make space for industrial agriculture and biofuels. Recent studies emphasize the links between land grabbing, biomass extraction, and the interests and needs of the few members of a global class of consumers distributed across an increasingly multi-centric global food system, against the vast majority of the world’s population. Thus, the fight against land grabbing currently lies at the interface of the climate debate, food sovereignty, indigenous rights, social and environmental justice.
This report describes and analyzes specific cases of land grabbing around the world within various socio economical contexts and with diverse social and environmental consequences as well as reporting successful cases of resistance to land grabbing to contribute to a preliminary understanding of the forces and also the conditions (opportunity spaces) for resistance, and the different types of alliances that can be made at different scales."
Thèse de doctorat en SCIENCES ECONOMIQUES, Université de Versailles Saint Quentin (UVSQ), 421 pages, Jan 29, 2009
Pour résoudre le problème de déclin de la biodiversité, l’économie de la biodiversité, une branch... more Pour résoudre le problème de déclin de la biodiversité, l’économie de la biodiversité, une branche de l’économie de l’environnement, suggère le recours aux mécanismes marchands. Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED) de Rio en 1992, notamment durant les négociations de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), cette idéalisation du marché en faveur de la conservation de la biodiversité influe fortement les décisions. Les pays riches en biodiversité, paradoxalement les plus pauvres, vont alors mettre en place des politiques basées sur la conciliation entre marché, développement soutenable et préservation de la biodiversité.
Madagascar, un des hotspots en biodiversité, va prioriser dès la ratification de cette Convention, la valorisation de sa biodiversité par les marchés.
Cette thèse a pour objectif d’analyser les retombées de ces marchés pour les populations locales et les impacts sur la conservation de la biodiversité. Basé sur l’étude de deux
dispositifs marchands, à savoir les contrats de bioprospection et la filière huiles essentielles, ce travail montre que compte-tenu des objectifs de soutenabilité visés, intégrer la question de la redistribution permet de mieux répondre aux attentes des différents acteurs, en particulier celles des acteurs locaux, et de prendre en compte la diversité des enjeux. La première partie est axée sur l’analyse institutionnelle de la bioprospection et de la filière huiles essentielles. La seconde partie analyse les retombées économiques et les impacts de ces deux activités sur la conservation de la biodiversité, et propose l’utilisation d’une approche par les scénarios pour traiter de la question de redistribution.
Madagascar es uno de los puntos calientes en biodiversidad del mundo, así como un país extremadam... more Madagascar es uno de los puntos calientes en biodiversidad del mundo, así como un país extremadamente rico en recursos naturales y es, paradójicamente, uno de los más pobres. En 2013, el Banco Mundial estimaba que un 92% de la población malgache vivía por debajo del umbral de la pobreza.
Desde hace varios años, el país es acosado por las industrias mineras y petroleras, los inversores del agronegocio y del sector turístico, y por las intereses de países emergentes que buscan recursos energéticos y nuevos espacios de cultivo. Forma parte así de las nuevas zonas que abastecen de materias primas a las sociedades industriales (commodity frontiers), consecuencia directa del cambio del «metabolismo social» a escala global, que empuja a las sociedades industriales a extender los territorios de abastecimiento.
En los últimos diez años se han lanzado multitud de nuevos proyectos mineros, petroleros y agrarios con el aval del Estado nacional provocando un aumento, hasta ahora desconocido, del nivel de Inversión Extranjera Directa (IED). El stock de IEDs de la rama «actividades extractivas» se ha disparado de 95 millones de US$ en 2005 a 4,5 miles de millones US$ en 2010 (Banco Central de Madagascar e INSTAT, 2011). Paralelamente, la proporción de población pobre nunca fue tan elevada en los últimos cincuenta años y el país asiste a la aparición de conflictos por todo el territorio. La sociedad civil malgache está desbordada por casos de acaparamiento de tierras (land grabbing) y la multiplicación de injusticias ambientales. Se denuncia la opacidad total de los contratos que a menudo van acompañados de escándalos de corrupción que ponen en cuestión la gobernanza del país y consolidan la ruptura de confianza entre las élites y la población local. Lo sentimos, no tiene acceso al restante contenido. Subscríbase para tener un acceso a los contenidos íntegro.
Alternatives Sud, Etats des résistances dans le Sud : Les mouvements paysans, vol. 20, no 4, 2013, Dec 2013
Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internation... more Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internationale. Les projets extractifs et l’accaparement des terres, à l’oeuvre avec l’aval de l’État national, génèrent des coûts socio-environnementaux et des contestations « glocales2 ». Pour autant, la société civile malgache peine à peser sur les rapports de force.
In less than ten years, agricultural land granted by the Government of Madagascar, often unilater... more In less than ten years, agricultural land granted by the Government of Madagascar, often unilaterally and completely opaque, has run up to hundreds of thousands of hectares. In a country where more than 70% of the population is rural and where one farmer has an average of only 0.15 hectares of land to cultivate, this poses a serious ethical problem.
Économie rurale 2006/4-5 (n° 294-295), pp. 74-89
La valorisation économique des ressources issues de la biodiversité forestière fait partie des ou... more La valorisation économique des ressources issues de la biodiversité forestière fait partie des outils mis en œuvre dans le cadre de la politique environnementale malgache. Elle reflète une tendance internationale qui consiste à mettre l’accent sur les stratégies doublement gagnantes permettant conservation de la biodiversité et développement local, symbole de développement durable. Dans cet article, nous illustrons les enjeux de la valorisation à travers le cas de la forêt des Mikea (Sud-Ouest malgache). Les résultats mitigés de cette expérience nous conduisent à définir les conditions nécessaires pour que cet outil soit effectif en mettant l’accent sur l’articulation entre filière et territoire.
Etudes rurales 2006/2 (n° 178), pp. 161-180, Jan 1, 2006
Les auteurs de cette contribution s'intéressent, dans un premier temps, à l'application du concep... more Les auteurs de cette contribution s'intéressent, dans un premier temps, à l'application du concept de développement durable à Madagascar et décrivent brièvement le phénomène de déforestation dans la zone d'étude (la forêt des Mikea, sud-ouest malgache). Puis ils détaillent le dispositif institutionnel élaboré en vue de gérer durablement cette forêt. Ils présentent ensuite certaines mesures prises dans ce sens, au niveau local et au niveau national. Enfin, ils tentent de mettre en avant de nouveaux éléments d'analyse via le décryptage de ces projets, de leurs caractéristiques, de leurs contraintes et des évolutions qu'ils subissent dans le temps.
EADI Conference : Insecurity and Environment, Sep 24, 2005
Dans cet article, les auteurs montrent que tant que les ressources naturelles demeurent les seule... more Dans cet article, les auteurs montrent que tant que les ressources naturelles demeurent les seules ressources dont disposent les populations locales, leur préservation ne peut être assurée à travers une gestion communautaire. Ils soutiennent la thèse que l’insécurité alimentaire, un
phénomène multidimensionnel et une forme de privation des droits fondamentaux, constitue l’une des premières causes de cette non-durabilité . Ce phénomène provoque la surexploitation des ressources par les populations locales notamment en milieu rural, souvent pour une raison de subsistance. En conséquence, une gestion communautaire durable doit passer par des mesures de réduction de l’insécurité alimentaire.
Cahier du GEMDEV, 2005, n°30, pp. 137-163, Jan 1, 2005
Mondes en développement 2004/3 (no 127), pp. 75-89, Jan 1, 2004
Analyse du passage d’une gestion publique centralisée à une gouvernance communautaire des ressour... more Analyse du passage d’une gestion publique centralisée à une gouvernance communautaire des ressources naturelles et forestières à Madagascar. De mêmes enjeux associés à la coordination de plusieurs acteurs et institutions, dans le cadre d’une analyse comparative entre la forêt de Manjakatompo et celle des Mikea.
Dossier A Madagascar, pays d'une richesse exceptionnelle en biodiversité, la gestion de l'... more Dossier A Madagascar, pays d'une richesse exceptionnelle en biodiversité, la gestion de l'environnement se structure autour d'un certain nombre d'enjeux, d'opportunités et de contraintes. Les textes de ce dossier abordent ces différentes dimensions : - L'évolution des politiques forestières, illustrant les difficultés de mise en oeuvre d'une gestion patrimoniale. - La gestion communautaire de la forêt, qui s'effectue par une implication de la population locale et dont les enjeux consistent à prendre en considération la relation identitaire d'une population à son environnement. - La relation population et environnement, montrant l'importance des stratégies d'adaptation des paysans pour faire face aux contraintes économiques et environnementales. - La multifonctionnalité de l'agriculture périurbaine, qui offre des opportunités dans la gestion de l'agriculture d'Antananarivo. - La valorisation économique des forêts, analysant l...
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
The purpose of this paper is to analyze the shift from the centralized management of natural reso... more The purpose of this paper is to analyze the shift from the centralized management of natural resources to self-governance in Madagascar. It also examines issues related to the coordination of multiple stakeholders and institutions as part of a comparative analysis of the Manjakatompo and Mikea forests.
The valorization of biodiversity is one of the tools implemented as part of environmental policy ... more The valorization of biodiversity is one of the tools implemented as part of environmental policy in Madagascar. It reflects an international trend that consists in emphasizing win-win strategies (i.e., biodiversity conservation and local development). This paper illustrates these challenges with the case of the Mikea forest in southwestern Madagascar. The mixed results of this experience lead us to define the necessary conditions for this tool to be effective. We suggest that the commodity chain and the territory are the two main components of a relevant win-win strategy.
This study of how the concept of sustainable development has been applied in Madagascar describes... more This study of how the concept of sustainable development has been applied in Madagascar describes deforestation in the Mikea woodlands in the southwest of the island. Institutional measures at the local and national levels for sustainably managing this forest are presented. New elements are used to analyze this phenomenon by interpreting developmental plans, their characteristics and drawbacks as well as the trends affecting them over time.
Alternatives Sud, 2013
Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internation... more Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internationale. Les projets extractifs et l’accaparement des terres, à l’oeuvre avec l’aval de l’État national, génèrent des coûts socio-environnementaux et des contestations « glocales2 ». Pour autant, la société civile malgache peine à peser sur les rapports de force.
Ecologia Politica, 2014
Madagascar es uno de los puntos calientes en biodiversidad del mundo, así como un país extremadam... more Madagascar es uno de los puntos calientes en biodiversidad del mundo, así como un país extremadamente rico en recursos naturales y es, paradójicamente, uno de los más pobres. En 2013, el Banco Mundial estimaba que un 92% de la población malgache vivía por debajo del umbral de la pobreza. Desde hace varios años, el país es acosado por las industrias mineras y petroleras, los inversores del agronegocio y del sector turístico, y por las intereses de países emergentes que buscan recursos energéticos y nuevos espacios de cultivo. Forma parte así de las nuevas zonas que abastecen de materias primas a las sociedades industriales (commodity frontiers), consecuencia directa del cambio del «metabolismo social» a escala global, que empuja a las sociedades industriales a extender los territorios de abastecimiento. En los últimos diez años se han lanzado multitud de nuevos proyectos mineros, petroleros y agrarios con el aval del Estado nacional provocando un aumento, hasta ahora desconocido, del nivel de Inversión Extranjera Directa (IED). El stock de IEDs de la rama «actividades extractivas» se ha disparado de 95 millones de US$ en 2005 a 4,5 miles de millones US$ en 2010 (Banco Central de Madagascar e INSTAT, 2011). Paralelamente, la proporción de población pobre nunca fue tan elevada en los últimos cincuenta años y el país asiste a la aparición de conflictos por todo el territorio. La sociedad civil malgache está desbordada por casos de acaparamiento de tierras (land grabbing) y la multiplicación de injusticias ambientales. Se denuncia la opacidad total de los contratos que a menudo van acompañados de escándalos de corrupción que ponen en cuestión la gobernanza del país y consolidan la ruptura de confianza entre las élites y la población local. Lo sentimos, no tiene acceso al restante contenido. Subscríbase para tener un acceso a los contenidos íntegro.
Économie & prévision, 2009
En 1998, les journees de l'Association Francaise de Science Economique furent organisees a To... more En 1998, les journees de l'Association Francaise de Science Economique furent organisees a Toulouse par Michel Moreaux et Michel Mougeot. Certaines des contributions presentees a cette occasion furent ensuite publiees par Economie et Prevision, dans le cadre d'un numero special sur l'Economie de l'Environnement et des Ressources Naturelles(1). Ce numero parait dans un cadre identique. Il est lui aussi consacre a l'Economie de l'Environnement et des Ressources Naturelles. Il rassemble une selection des contributions presentees en juin 2008 lors des Journees Thematiques de l'AFSE, organisees par le LERNA a Toulouse. (1) Economie de l'Environnement et des Ressources Naturelles, numero d'Economie et Prevision edite par Pierre Malgrange, Michel Moreaux et Michel Mougeot, 143-144, avril-juin 2000. (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.) (This abstract was borrowed from another version of this item.)
Depuis le milieu des années 1990, Madagascar s’est lancé dans la décentralisation de la gestion d... more Depuis le milieu des années 1990, Madagascar s’est lancé dans la décentralisation de la gestion de ses ressources naturelles renouvelables. Cette politique publique vise à enrayer la dégradation de ces mêmes ressources à travers une gestion intégrée impliquant les populations locales. D’ailleurs, la phase 3 du programme environnemental (2003-2008) aprévu une prise en main et une gestion autonome de ces ressources par les communautés de base. Ces dernières sont désormais des acteurs à part entière du développement et de la gouvernance des ressources naturelles qui les entourent. Toutefois, le bilan des actions menées jusqu’à aujourd’hui ne permet pas d’affirmer que cet objectif de gestion communautaire autonome est atteint. En effet, après le départ des bailleurs de fonds qui ont assuré la transition vers la gestion communautaire, nombre de communautés locales de base ayant pris le relais ont eu des difficultés à se maintenir en tant que gestionnaire officiel de ces ressources. Le ré...
The two big global crises that erupted in 2008 – the world food crisis and the broader financial ... more The two big global crises that erupted in 2008 – the world food crisis and the broader financial crisis that the food crisis has been part of – are together spawning a new and disturbing trend towards buying up land for outsourced food production. ‘Land grabbing’ as these acquisitions are now called, is often led by the private sector (with support from governments) that sees opportunities triggered by the global financial, food and energy crisis. Characteristics of land grabbing are large scale displacement of the rural poor without proper compensation and the destruction of the local ecology to make space for industrial agriculture and biofuels. Recent studies emphasize the links between land grabbing, biomass extraction, and the interests and needs of the few members of a global class of consumers distributed across an increasingly multi-centric global food system, against the vast majority of the world’s population. Thus, the fight against land grabbing currently lies at the int...
Éducation relative à l'environnement, 2016
Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internation... more Les richesses naturelles de Madagascar font l’objet de fortes convoitises à l’échelle internationale. Les projets extractifs et l’accaparement des terres, à l’oeuvre avec l’aval de l’État national, génèrent des coûts socio-environnementaux et des contestations « glocales ». Pour autant, la société civile malgache peine à peser sur les rapports de force. L’objectif de cet article est double. L'auteur dresse avant tout un état des lieux des différents projets extractifs et agraires actuellement lancés à Madagascar et recenser les différents conflits qui en découlent. Ensuite, il montre que le point commun entre tous ces projets est leur caractère glocal. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les acteurs malgaches, notamment la société civile, éprouvent une certaine difficulté à organiser la résistance, malgré les nombreuses contestations.
Cet article traite du futur de la recherche associative comme la construction d’un partenariat ... more Cet article traite du futur de la recherche associative comme la construction d’un partenariat de connaissances appliqué, dans le cas présent, au domaine de la justice environnementale. Le développement d'un nouveau web, un web « herméneutique », permet d'envisager de quelle manière il est possible de développer des interfaces science-société reposant sur un modèle politique de dialogue autour de la connaissance. Le portail de connaissances ePLANETe sur l'éducation environnementale, l'économie écologique et le développement soutenable envisage une telle évolution. Trois outils sont présentés dans cet article, afin de mobiliser les acteurs et leurs connaissances pour construire une représentation collective des conflits socio-environnementaux et pour délibérer autour des choix sociaux à effectuer pour aller vers des modes de gouvernance environnementaux plus justes.
The purpose of this article is to address the future of associative research aiming at building a partnership of knowledge, related in this article to environmental justice issues. The development of a new web, a "hermeneutic" web, makes us consider how possible it is to develop a science-society interface based on a political model of dialogue on knowledge. The ePLANETe knowledge portal on environmental education, ecological economics and sustainability anticipates such developments. Three tools are presented in this article, in order to mobilize actors and knowledge to build a collective representation of socio-environmental conflicts, to deliberate around social choice, and to make more accurate environmental governance.