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Identification de la substance
Formule Chimique :
D(-)-THREO DICHLORO-2,2 N-HYDROXY-2 HYDROXYMETHYL-1(NITRO-4 PHENYL)-2 ETHYL ACETAMIDE
Ensemble des dénominations
DCF : CHLORAMPHENICOL
DCIR : CHLORAMPHENICOL
autre d�nomination : CHLOROMYCETINE
autre d�nomination : D(-)CHLORAMPHENICOL
autre d�nomination : L-CHLORAMPHENICOL
autre d�nomination : LEVOMYCETIN
bordereau : 1241
liste OMS : liste 1
sel ou d�riv� : CHLORAMPHENICOL HEMISUCCINATE SODIQUE
sel ou d�riv� : CHLORAMPHENICOL PALMITATE
sel ou d�riv� : CHLORAMPHENICOL STEARATE
sel ou d�riv� : THIAMPHENICOL
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : CHLORAMPHENICOL
Regime : liste I
Proprietés Pharmacologiques
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibact�rien d�termin� par la commission d'AMM:
*Esp�ces habituellement sensibles:
Streptocoques (groupes A et B), Streptococcus pneumoniae (pneumocoque), Neisseria gonorrheae (gonocoque), Neisseria meningitis (m�ningocoque), Bacillus subtilis, corynebacterium, erysipelothrix, listeria; salmonella, shigella, brucella, pasteurella, haemophilus, campylobacter, vibrio; ana�robies (bactero�des, clostridium,fusobacterium, aeromonas), rickettsies, mycoplasma, chlamydiae.
*Esp�ces inconstamment sensibles:
Staphylocoques, ent�rocoques, colibacilles, klebsiella, proteus.
*Esp�ces r�sistantes:
Serratia, marcesceus, providencia, acinetobacter, pseudomonas. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Action bact�riostatique.Inhibition de la synth�se des prot�ines mitochondriales par inhibition de la ribosomal peptidyl transferase.
Bloque la croissance du peptide sur le ribosome.
R�sistance extra-chromosomique par plasmide R chez les ent�robact�ries, les bacilles Gram-, ou r�sistance chromosomique ( pneumocoques).
Inactivation par les ac�tyl-transf�rases cod�es par un g�ne plasmidique.Peut �tre inactiv�e par une nitro r�ductase.
Le pourcentage de souches sensibles dans chaque esp�ce est tr�s variable.
Effets Recherchés
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
Indications Thérapeutiques
- SEPTICEMIE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
R�sistantes aux autres antibiotiques: les indications doivent rester limint�es aux infections pour lesquelles les b�n�fices attendus sont sup�rieurs � la toxicit� potentielle. - MENINGITE A GERMES RESISTANTS AUX AUTRES ANTIBIOTIQUES (principale)
Les indications doivent rester limit�es aux infections pour lesquelles les b�n�fices attendus sont sup�rieurs � la toxicit� potentielle. - MENINGITE PURULENTE (principale)
A pneumocoques et � Haemophilus influenzae. - FIEVRE TYPHOIDE (principale)
- SALMONELLOSE (principale)
- RICKETTSIOSE (secondaire)
Doit �tre limit�e aux infections pour lesquelles les b�n�fices attendus sont sup�rieurs � la toxicit� potentielle. - URETRITE (secondaire)
Ur�trites gonococciques r�sistantes � d'autres antibiotiques. - BLEPHARITE (secondaire)
Utilisation en collyre. - CONJONCTIVITE FOLLICULAIRE (secondaire)
Utilisation en collyre. - CONJONCTIVITE BACTERIENNE (secondaire)
Utilisation en collyre.
Effets secondaires
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Irr�versible et mortelle. Peut survenir m�me apr�s administration en collyre :
- Arch Intern Med 1980;140:574.
Un cas d'aplasie m�dullaire mortelle chez une femme de 73 ans apr�s application d'un collyre � 0.5% et d'une pommade ophtalmique � 1% :
- Am J Ophtalmol 1982;93:356.
Autres publications :
- Adv Drug Toxicol Rev 1993;12:83-95.
- Adv Drug Toxicol Rev 1993;12:96-106.
Vingt-trois cas de dyscrasie sanguine (aplasie m�dullaire, an�mie aplastique), apr�s utilisation sous forme de collyre rapport�s aux USA en 1993; nombreux autres cas rapport�s depuis 1950; l'utilisation devrait �tre restreinte aux infections ophtalmologiques r�sistantes aux autres antibact�riens :
- Br Med J 1995;310:1217-1218.
L'aplasie peut survenir plusieurs mois apr�s l'arr�t du traitement.
L'incidence d'aplasies lors de l'utilisation en collyre serait de 0,36 cas par million de semaines de traitement:
- Br J Clin Pharmacol 1998;46:181-184.
Environ 10 cas rapport�s lors de l'utilisation en collyre :
- Prescrire 2000;20:119-120. - INSUFFISANCE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas de pancytop�nie fatale d�crit apr�s utilisation d'un collyre :
- Arch Intern Med 1980;140:576. - ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Revue :
- Drug Saf 1992;7:167-169.
Vingt-trois cas de dyscrasie sanguine (aplasie m�dullaire, an�mie aplastique), apr�s utilisation sous forme de collyre rapport�s aux USA en 1993; nombreux autres cas rapport�s depuis 1950; l'utilisation devrait �tre restreinte aux infections ophtalmologiques r�sistantes aux autres antibact�riens :
- Br Med J 1995;310:1217-1218.
L'utilisation en collyre ne ferait pas courir de risque h�matologique (�tude sur une tr�s large population):
- BMJ 1998;316:666 et 667. - ERYTHROBLASTOPENIE (CERTAIN )
Par inhibition de la synth�se de la prot�ine mitochondriale.
R�versible, li�e � la dose, si la concentration plasmatique est >25 microgrammes par ml.
- N Eng J Med 1965;272:1137-1142. - LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Irr�versible et mortelle. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOGLOBINURIE PAROXYSTIQUE NOCTURNE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
- MYCOSE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- ENTEROCOLITE DYSENTERIFORME (CERTAIN TRES RARE)
- RECTITE (A CONFIRMER )
En cas d'administration de suppositoires (sel de chloramph�nicol non pr�cis�) :
- Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT DE LA TYPHOIDE PAR DOSES MASSIVES
Par choc endotoxinique. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
- NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT MUCOVISCIDOSE - PARALYSIE DE L'ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
- CECITE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOLYSE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
DEFICIT EN G6PD
TRAITEMENT DE LA TYPHOIDE(DEFICIT EN G6PD) - FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME GRIS (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
PREMATURE
NOUVEAU-NE
GROSSESSE(DERNIERS JOURS)
Si la concentration s�rique est > 75 mg/l. - DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR AU POINT D'INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
- ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- ENCEPHALOPATHIE TOXIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
- ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- J Laryngol Otol 1984;98:523. - EFFET ANTABUSE (CERTAIN )
- ALOPECIE (A CONFIRMER )
Observ�e chez l'enfant apr�s administration prolong�e et associ� � une d�pression m�dullaire, une perte de poids et � un retard de croisance :
- Clin Pediatr 1977;16:64. - MYOCARDIOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Avec alt�ration de la fonction myocardique:
- J Pediatr 1987;103:487-490.
- J Pediatr 1981;98:828-830. - LEUCEMIE AIGUE (INFORMATION NEGATIVE )
L'utilisation locale de chloramph�nicol n'augmenterait pas le risque de leuc�mie aigu� chez l'adulte selon une �tude �pid�miologique sur 797 cas de leuc�mie aigu� :
- Pharmacoepidemiol Drug Saf 2000;9:215-219.
Effets sur la descendance
- RISQUE TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
Quelques cas de malformations rapport�es chez le rat � tr�s fortes doses. - EMBRYOTOXICITE CHEZ L'ANIMAL
Se traduit principalement par un effet embryol�thal. - NON TERATOGENE CHEZ L'HOMME
Les �tudes �pid�miologiques r�trospectives n'ont montr� aucune augmentation significative du taux des malformations chez les enfants de m�res trait�es. - TOXICITE PERINATALE
Risque d'apparition d'un 'syndrome gris' chez le nouveau-n� lors de l'utilisation en fin de grossesse.
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Allongement de la demi-vie plasmatique:
- Nouv presse med 1977;6:3209. - INSUFFISANCE RENALE
- ENFANT DE MOINS DE 30 MOIS
- DEFICIT EN G6PD
Risque d'an�mie h�molytique :
- N Engl J Med 1991;324:169-174.
Contre-Indications
- APLASIE MEDULLAIRE
- HYPOPLASIE MEDULLAIRE
- ANEMIE APLASTIQUE
- THROMBOPENIE
- LEUCOPENIE APLASTIQUE
- SENSIBILISATION CONNUE
- PREMATURE
- NOUVEAU-NE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- GROSSESSE
Durant les derniers mois, risque de 'Grey Syndrome'. - ALLAITEMENT
A proscrire en p�riode d'allaitement ou n�cessitant de diff�rerer celui-ci car risque d'ict�re nucl�aire si d�ficit en glucuronyl transf�rase.
Risque d'aplasie m�dullaire chez le nouveau-n�
- N Engl J Med 2000;343:118-126
Voies d'administration
- 1 - ORALE
- 2 - INTRAMUSCULAIRE
- 3 - INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale:
- chez l'adulte:
Deux � trois grammes par jour en 4 prises.
- chez le nouveau-n� et l'enfant :
Vingt cinq � cinquante milligrammes par kilo e par jour en 4 prises.
N�cessit� d'une surveillance des taux plasmatiques toutes les 48 heures.
Dose usuelle par voie intramusculaire:
- chez l'adulte:
Un gramme � un gramme et demi par jour en 2 ou 3 injections.
- chez l'enfant:
Vingt cinq � cinquante milligrammes par kilo et par jour .
Dose usuelle par voie rectale:
- chez l'adulte:
Cinq cents � mille cinq cents milligrammes par jour.
Dose usuelle par voie intraveineuse:
- Chez le nouveau-n� de moins de 7 jours:
Vingt cinq milligrammes par kilo et par jour en 2 injections.
- chez l'enfant entre 1 et 4 semaines:
Cinquante milligrammes par kilo et par jour en 2 injections.
- chez l'enfant de plus de 4 semaines:
Cinquante � cent milligrammes par kilo et par jour en 4 injections.
L'utilisation chez le nouveau-n� ne se fera que sous contr�le strict des taux sanguins, et surveillance r�guli�re de l'hemogramme.
Eviter toute administration prolong�e ou r�p�t�e, en particulier chez l'enfant.
Dans la fi�vre typho�de, la posologie doit toujours �tre progressive au d�but du traitement.
Pharmaco-Cinétique
- 1 - DEMI VIE 2.50 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie r�nale
- 3 - ELIMINATION voie biliaire
- 4 - REPARTITION lait
Absorption
Absorption rapide et compl�te: 90% de la dose administr�e.
Absorption intestinale importante par les chylif�res.
Répartition
Voie orale:
Pic plasmatique en 2 heures, de 4 � 6 microgrammes par ml apr�s prise de 500 mg.
Voie intramusculaire:
Pic plasmatique en 1 heure, voisin de 8 � 10 microgrammes par ml.
Voie rectale:
R�sorption du chloramph�nicol relativement satisfaisante.
Liaison aux prot�ines s�riques: 40 � 45%.
Bonne diffusion intra et extracellulaire.
Diffusion large dans l'organisme: s�reuses, prostate, milieux oculaires.
Passe dans le lait: rapport lait/plasma voisin de 0,5.
Franchit la barri�re placentaire.
Concentration foetale: 30 � 80% de la concentration s�rique maternelle.
Diffusion dans le LCR : variable de 0 � 50% du taux s�rique; concentration dans la lymphe �gale ou sup�rieure � celle du serum.
Concentration urinaire : 10% de la concentration active.
Cycle ent�ro-h�patique.
Rapport bile/plasma=2.
Demi-Vie
2 h 50;
Comprise entre 1,6 et 3,3 heures pour la fraction libre.
Comprise entre 4 et 5 heures pour la fraction conjugu�e qui repr�sente 10% du taux s�rique.
Allongement de la demi-vie plasmatique en cas d'insuffisance h�patocellulaire.
Tr�s grande variation de la demi-vie chez l'enfant (de 0,8 �17 heures); moyenne de 9 heures pour des enfants de moins de 10 ans et de 4 heures pour des enfants de plus de 10 ans;
N�cessit� de surveiller les taux plasmatiques:
- J Ped 1980;96:119.
L'�limination peut �tre retard�e chez les nourrissons.
- J Antimicrob Agents 1983;12:629.
Métabolisme
Inactiv� par le foie en d�riv� glycuro-conjugu� hydrosoluble.
Elimination
Voie r�nale;
En 24 heures, 90% de la dose administr�e sont �limin�s par l'urine dont 90% sous forme inactiv�e.
Filtration glom�rulaire pour la fractions libre, filtration et secr�tion tubulaire pour la fraction conjugu�e.
Voie biliaire:
2,7% en 24 heures, apr�s 3000 mg per os.
- Clin Pharmacokinet 1979;4:368.
Non dialysable.
Bibliographie
- Pediatrics1979;64:348-356.
- Arch Intern Med 1981;141,5:573.
- Clin Pharmacokinet 1984;9:222-238. (PHARMACOCINETIQUE)*
- Drugs 1984;28:281-291.*
- N Engl J Med 1985;313:410-414.(PHARMACOCINETIQUE) * Chez l'enfant.
- Adv Drug React Toxicol Rev 1993;12:83-95. (EFFETS SECONDAIRES)
- Ann Pharmacother 2000:34:393-397.(PHARMACOCINETIQUE)
Spécialités
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