Le blog de Jérôme Guedj (original) (raw)
C’est ce soir à Evry que les vœux décentralisés du Conseil général s’achèvent sur un succès renouvelé, avec une participation en hausse de 20%, une baisse des coûts par rapport à l’édition 2012, 130 000 euros, contre 150 000 l’année dernière, permise par un regroupement de certaines cérémonies. Amplifiant de ce fait la baisse des coûts de 30% déjà enregistrée en 2012 par rapport à la cérémonie unique à Evry qui se pratiquait jusqu’en 2011.
Le Conseil général de l’Essonne organise ce soir la dernière cérémonie de ses voeux 2013, que j’ ai souhaité pour la seconde année consécutive décentralisés et organisés au sein des cantons du département.
Les 29 cérémonies organisées ont permis aux élus du Conseil général d’aller à la rencontre des Essonniennes et des Essonniens, des responsables associatifs, des décideurs économiques, des élus locaux et des agents du service public départemental. Chaque cérémonie a été organisée dans l’un des collèges du canton, propriété du Conseil général, grâce à la mobilisation exceptionnelle des équipes des établissements et de près de 200 agents volontaires. Chacune a été l’occasion d’une traduction langue des signes, ce qui a permis à nos concitoyens sourds et malentendants, ravis de cette initiative qui s’inscrit dans les engagements du Département en leur direction, d’y participer au même titre que tous.
Le choix des collèges pour ces moments de convivialité républicaine n’est pas anodin. Socle de la République, poumon de la cohésion sociale, lieu d’apprentissage où tous les citoyens en devenir se frottent au vivre ensemble et aiguisent leur libre arbitre, l’école et l’une des priorités de l’action départementale, l’avenir de la jeunesse un souci de chaque instant pour les élus du département.
Dans une vingtaine de collèges, la communauté éducative et les élèves ont profité de l’occasion pour proposer des animations. Des animations artistiques : chorale, danse, expositions photos ou de travaux d’élèves… Des animations pédagogiques : « pourquoi aimer le latin », un projet de « toilettes écologiques » élaboré par des élèves et leur professeur, les « petits physiciens »… Des participations de SEGPA à la préparation des buffets et au service, à la décoration florale, à l’accueil des convives…
Comme l’année dernière, la quasi totalité[1] des Conseillers généraux de l’Essonne se sont prêtés à cet exercice républicain, dans la convivialité et la bonne humeur. Cette formule est réjouissante pour un élu de terrain et excellente pour les finances publiques : elle est 30% moins onéreuse que la cérémonie unique à Evry qui se pratiquait jusqu’en 2011 et nous avons encore réduit les coûts cette année par rapport à 2012 en organisant 11 cérémonies de moins, tout en enregistrant une participation en hausse de 20%.
A ce jour, nous comptons très exactement 5 800 participants, et ce, sans compter la cérémonie de ce soir r dans les deux cantons d’Evry.Au total, nous aurons rencontré plus de 6000 essonniens, plus de 100 maires sur les 196 communes du département et plus de 90 Principaux de collège ; c’est 2 à 3 fois plus de participants que lors de l’ancienne formule !
C’est le fruit d’un parti pris dès le départ : des cérémonies simples, « à la bonne franquette », dans nos collèges, avec le concours de nos personnels de cuisine, qui ont joué le jeu avec un talent remarquable !
Partir tous les soirs dans chacun des cantons à la rencontre des habitants d’une Essonne riche de sa diversité, a renforcé ma conviction : le meilleur moyen de se projeter utilement dans l’avenir pour répondre au mieux aux aspirations de nos concitoyen est de renforcer sans cesse le dialogue et la discussion entre citoyens, entre élus et citoyens. Nous sommes à la veille de transformations profondes pour notre collectivité : l’échelon départemental. Le redécoupage des cantons pour les prochaines élections, l’élection des conseillers généraux en binôme femme-homme qui garantit enfin la parité dans les Assemblées départementales, le nouvel acte de décentralisation… Ces réformes vont enclencher une révolution de l’écosystème départemental. Nous devons nous tenir prêts et profiter de ces étapes cruciales pour renforcer la démocratie et l’efficacité de notre action.
[1] 3 élus, membres de l‘opposition départementale n’ont pas participé aux vœux décentralisés, Nicole Lamoth, Florence Fernandez De Ruidiaz et Nicolas Schoettl.
Répondant à l’invitation de Maud Olivier, députée de l’Essonne et Conseillère générale, Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue ce jeudi 31 janvier à la Mission Locale des Ulis pour une présentation du dispositif « Jeunes et femmes: des outils pour construire sa vie ». Aux côtés Sonia Dahou, Maire des Ulis, et de moi-même, la Ministre des droits des femmes a pu échanger avec les partenaires du dispositif et de jeunes participantes.
Déjà 55 jeunes ont pris part aux 6 stages « Jeunes et femmes : des outils pour construire sa vie » organisés par la Mission locale des Ulis. « C’est d’abord un dispositif qui s’appuie sur un volontarisme très fort tant des élus que des agents de la mission locale. Et surtout, il répond à des besoins qui passent souvent inaperçus alors qu’ils sont pourtant essentiels : besoin d’écoute, besoin d’accompagnement et besoin d’estime de soi de ses jeunes femmes dont l’insertion professionnelle est loin d’être le seul problème », selon les mots de Najat Vallaud Bellkacem ce matin. Ce dispositif créé par Maud Olivier en novembre 2010 a immédiatement été soutenu par le Conseil général. Il vise des jeunes femmes de 16 à 25 ans en situation de décrochage scolaire et/ou sans emploi et a pour objectif de les inciter à se construire comme citoyennes et à se remettre dans une dynamique de confiance. Le Département a depuis financé sa généralisation à l’ensemble des missions locales de l’Essonne. Plus d’une centaine de femmes y ont participé.
Maud Olivier, qui fut également présidente de la Mission Locale des Ulis jusqu’en juillet 2012, rappelle que « ces jeunes femmes cumulent souvent les difficultés et les obstacles dans leur parcours de vie. Les premiers bilans montrent que 73% des participantes ont retrouvé une dynamique positive sur le plan professionnel six mois après leur stage. Le travail initié avec les jeunes femmes pour leur permettre de retrouver confiance en elles, de déconstruire les stéréotypes sexués et de mieux connaître les mécanisme des violences faites aux femmes est également essentiel pour leur réussite personnelle.
Au Conseil général nous sommes engagés de longue date en matière de réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, fer de lance de l’action départementale. En 2007, nous avons mis en place un plan départemental. En 2009, nous avons signé la charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale. En 2010, nous avons lancé »l’Appel des 100 », un réseau de collectivités engagées sur cette thématique. En 2012, nous avons adopté le nouveau plan départemental d’action pour l’égalité entre femmes et les hommes, adapté à la Charte européenne.
Cette visite est aussi la reconnaissance de l’action conduite par Maud Olivier, qui positionne véritablement le Conseil général de l’Essonne comme laboratoire de l’égalité entre les femmes et les hommes, politique à laquelle nous consacrerons 309 000 euros en 2013. Toutes ces actions sont possibles car elles s’inscrivent dans le cadre d’une politique publique en faveur de l’égalité femme-homme, qui inspirera la loi cadre que le gouvernement prépare.
J’étais l’invité de l’émission On ne va pas se mentir (I télé), animée par Pascal Humeau, lundi 28 janvier à 21h15, avec Anne Rosencher, Philippe Bilger et Yves Jégo
Le service public départemental des maisons de retraite en Essonne, un modèle
« Il faut agir sur les tarifs, les coûts et les aides de l’Etat. Cela peut enfin passer par des aides à l’investissement ou la mutualisation des frais des établissements : un directeur pour trois, des achats groupés. Dans l’Essonne, ça marche. »
Ainsi Michèle Delaunay, Ministre des personnes âgées et de l’autonomie, répondait-elle au Parisien le 26 janvier lorsqu’on l’interrogeait surla manière de limiter le reste à charge en EHPAD. Cette politique innovante que nous avons voulue et mettons progressivement en place en Essonne peut et doit servir d’exemple.
En effet, notre politique de création d’établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) public, les « maison de retraite à 60 euros par jour », ne doit pas être comprise comme un saupoudrage d’argent public pour pallier les injustices sociales face au vieillissement, mais bien comme la réponse politique à l’urgence sociale qui se pose à tous avec de plus en plus d’acuité : mieux vieillir pour bien vieillir. Nous avons fait de cette urgence une ambition, de cette ambition une politique, et aspirons à faire de cette politique un exemple. Certains s’offusquent déjà de la position courageuse et lucide de Mme la ministre. Qu’ils se souviennent que dans notre République, l’intérêt général, ce n’est pas la somme des intérêts particuliers, surtout quand ceux-ci n’ont guère été lésés, bien au contraire, ces dernières années…
En Essonne, tout est parti d’un constat : face à une offre commercial en EHPAD privé de plus en plus importante (52% de l’offre actuelle) et une dynamique en ce sens, il était du devoir du Conseil Général de l’Essonne de renforcer l’offre publique en EHPAD. Par la force des choses, le Conseil général s’est affirmé comme chef de file territorial de la politique gérontologique dans le département.
Concrètement, il s’agit d’augmenter le nombre de places publiques neuves au même coût, voire à des tarifs moins élevés que l’existant, par la création d’un établissement public administratif. Celui-ci construit actuellement des EHPAD neufs sur 3 sites différents : le premier à Morangis, qui ouvre en mai 2013. Les deux autres à Courcouronnes et aux Ulis, pour un total de 283 lits. La construction de deux autres structures devrait intervenir rapidement, pour une capacité de 222 résidents, soit 505 lits au total. Cette capacité sera gérée directement par l’établissement public. Aujourd’hui, en sus des places qui seront intégrées directement dans le service public départemental, l’Essonne compte 12 autres établissements publics autonomes pour un total de 1 162 lits.
Il s’agit aussi naturellement d’offrir des prestations de qualité voire, et quand cela est possible de promouvoir l’innovation, tout en restant dans le cadre du tarif maximum de 60 €/ jour. Notre objectif est de diminuer le « reste à charge » pour les familles des classes moyennes.
Mais dès maintenant, le service public de maisons de retraite, grâce à un groupement de coopération social et médico-social (GCSMS) de moyens avec les EHPAD autonomes, va permettre non seulement d’optimiser la gestion des établissements publics existants mais également de renforcer la qualité pour les résidents.
A terme, le Conseil Général disposera donc d’un véritable service public d’établissements et services pour les personnes âgées les plus fragiles, dont il pourra mieux maîtriser les coûts et la qualité.
De nombreuses pistes mériteraient d’être étudiées dans le cadre des travaux ministériels et parlementaires de préparation de la future loi sur l’autonomie et sur le vieillissement. Un beau chantier porté par Michele Delaunay, et le Président de la République vient d’en confirmer le calendrier et la nécessité. Une belle réforme pour laquelle l’Essonne est prête à collaborer.
26 voix pour, 16 contre. C’est fait, le Conseil général a voté ce matin son budget pour l’année 2013. Un budget qui se traduira concrètement tout au long de l’année à travers de nombreuses réalisations.
2012 fut marquée par la volonté de changement exprimée par les Français au printemps dernier. Mais 2012 est aussi l’année de l’aggravation d’une crise sans précédent. Faire de la politique, c’est agir avec la volonté de mieux vivre ensemble. En ces temps difficiles, c’est refuser la fata lité et faire des choix. C’était le fil conducteur de notre action en 2012, ce sera plus que jamais le cas en 2013. Continuer à faire des choix, pour répondre à l’urgence et préparer
l’Essonne de demain.
Ces choix, nous les avons actés fin janvier en votant le budget 2013 du Conseil général. Derrière ces chiffres, ce sont des réalisations concrètes qui verront le jour cette année : une première maison de retraite publique à Morangis, des places nouvelles en établissements pour personnes âgées ou handicapées, 2000 logements construits ou rénovés sur le dépar tement, 500 emplois d’avenir créés ou soutenus par le Conseil général, des lignes de transport en commun créées ou renforcées…
Si nous avons le devoir de répondre à l’urgence sociale, notre confiance en l’avenir et notre détermination à surmonter la crise militent aussi pour le maintien d’un très haut niveau d’investissement public, comme soutien à l’activité économique et garant de l’égalité sociale et territoriale. Contrairement à de nombreux départements, nous avons fait le choix de maintenir le montant de nos dépenses d’équipements à hauteur de 200 millions d’euros : 104 millions d’euros pour améliorer l’accueil du public dans nos établissements et fournir les moyens nécessaires à la réussite de nos collégiens ; 50 millions d’euros d’aides aux communes et intercommunalités, dont nous restons le premier partenaire ; plus de 13 millions d’euros pour l’habitat ; 8 millions d’euros consacrés à la création de places, sur le secteur du handicap notamment.
C’est pourquoi, ce budget traduit l’engagement du Conseil général à l’égard de la jeunesse : pour les plus jeunes de nos concitoyens, à travers le renforcement des moyens consacrés aux PMI, pour les collégiens, en améliorant les conditions de vie et de travail dans les établissements ou en généralisant progressivement les tablettes numériques, pour les 16-18 ans, à travers la nouvelle Carte jeune.
Mais la période exige la mobilisation la plus large et une solidarité renforcée entre les Français. C’est pourquoi nous confortons, en 2013, notre lutte contre les discriminations et nos actions en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est dans cet esprit aussi, que nous sanctuarisons le soutien à 450 associations essonniennes, qui bénéficieront en outre d’une avance de trésorerie de 6,1 millions d’euros.
Mais cette solidarité doit dépasser le cadre de nos frontières, et le Conseil général y contribue à travers sa politique en matière de coopération décentralisée. Depuis 16 ans maintenant, nous travaillons avec les Cercles de Douentza, Dièma et Nioro du Sahel, au Mali. J’ai donc une pensée particulière pour nos amis maliens et pour nos soldats engagés depuis plusieurs jours sur le terrain, à leurs côtés. La solidarité des Essonniens s’est exprimée avec le vote d’une aide de 50 000 euros à deux associations (Koïma et Médecins sans frontières) présentes sur place pour piloter l’aide
d’urgence.
La Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, ont finalisé l’intégration dans le schéma Licence-Master-Doctorat (LMD) de la formation des orthophonistes.
A l’occasion de leur rassemblement national le 17 janvier 2013, J’avais apporté mon soutien public aux orthophonistes qui se battent depuis plusieurs années pour la reconnaissance, au niveau Master, de leur formation initiale et de leur profession (lire le post sur le sujet « Master pour tous… Les orthophonistes !).
Sous la précédente majorité, le gouvernement avait tenté d’imposer un système à double niveau avec la possibilité d’exercer avec un M1 ou de poursuivre un master 2 ouvrant au métier d’orthophoniste clinicien. Ce projet méconnaissait la complexité du métier des orthophonistes et n’apportait aucune réponse satisfaisante au regard de la réforme LMD puisque, par définition, le niveau M1 ne correspondait à aucun niveau de sortie des études.
Cette réforme avait été abandonnée mais en l’absence de décision alternative, toute la profession se trouvait, depuis de long mois, dans une situation d’incertitude à laquelle le gouvernement vient de mettre fin.
Comme Président du Conseil général de l’Essonne, je mesure chaque jour la qualité du travail des orthophonistes, leur rôle indispensable (je pense aux « dys » et plus largement au partenariat existant avec les équipes de la MDPH) et la nécessité de valoriser leur formation. C’est une nécessité absolue pour soutenir à la fois l’attractivité de la profession et la qualité des soins. C’est la raison pour laquelle j’avais fait part, il y a quelques semaines, à Marisol Touraine de ma préoccupation en la saisissant par écrit.
Avec cette réforme, le certificat de capacité d’orthophoniste est reconnu au grade de master. Ce nouveau schéma s’appliquera dès la rentrée 2013.
La réingénierie des diplômes paramédicaux en vue de leur inscription dans le schéma LMD s’inscrit dans un contexte nouveau de développement des soins. Il s’agit d’une réforme d’envergure, qui répond aux évolutions des besoins de santé, ainsi qu’aux attentes de longue date de ces professionnels de santé.
Ce samedi 26 janvier sur France 4 à 18h30, je vous conseille de suivre le très pédagogique et vivant reportage de Juliette d Incamps : une immersion à l Assemblée Nationale. Comment se fait la loi ? Le rôle des assistants parlementaires, le protocole, les groupes politiques…
Ci dessous un petit extrait…
les coulisses de l'assemblée nationale par BOCO
Retrouvez l’article dont je parle dans ce reportage : Des députés qui travaillent ne sont pas des députés godillots – Chronique d’un travail parlementaire fructueux
Discours de Jérôme Guedj, lors des voeux du…
Discours des vœux de Massy
Mercredi 23 janvier à 20h00 : collège Gérard Philipe
Laissez moi d’abord vous dire le plaisir et tout simplement le bonheur qui est le mien d’être présent parmi vous ce soir pour cette cérémonie de vœux décentralisés depuis le début du mois de janvier, tous les soirs je suis dans les différents cantons de l’Essonne ce soir c’est ma 19ème cérémonie et vous pouvez aisément imaginer qu’elle a une saveur particulière ce soir parce que je suis à Massy, parce que en effet c’est une journée ; mais c’est un hasard de calendrier ; un peu particulière pour moi, et aussi parce que vous êtes très nombreux preuve que vous avez comme tout les essonniens adhéré à cette formule celle qui consiste à préférer ce temps convivial chaleureux informel, un peu à la « bonne franquette », à des vœux institutionnels aux seules personnalités. Je faisais le point en vous regardant ce soir, ça sera donc plus de 3600 personnes qui ont déjà participées à ces 19 cérémonies il m’en reste encore 10. C’est donc bien une manifestation populaire qui nous fournit l’occasion aux conseillers généraux de venir à la rencontre des forces vives du département et, je veux d’abord saluer l’ensemble des essonniens des habitants de ce grand et beau département que j’aime tant que j’habite depuis 41 ans, on peut le dire… et saluer aussi les responsables et bénévoles associatifs.
J’en ai vu tant que je ne peux éventuellement tous les citer on se connaît depuis tant d’années dans le secteur culturel dans le secteur des solidarités dans le monde sportifs, et je vois des grands club qui portent haut et loin les couleurs de Massy et de l’Essonne dans le secteur de la coopération internationale. Merci à tous ces bénévoles associatifs qui sont le sel de l’engagement citoyen, c’est l’occasion aussi de venir à la rencontre des acteurs du monde économique, du mouvement social et à Massy, il y’a en effet, ce tissus dense important de petites comme de grandes entreprises, et c’est important pour nous en effet que de développer l’emploi et l’emploi de proximité, l’occasion bien sur aussi de venir à la rencontre des citoyens qui sont engagés dans la vie publique par un mandat électif, et je veux remercier les élus de Massy qui sont présents.
Tous les soirs dans mes cérémonies j’ai le bonheur de saluer le maire de la ville d’accueil cette année pour la 15è année consécutive, je serai privé de salutations que j’aurai adressées avec plaisir et avec esprit républicain au maire de Massy. Cette année encore il n’a pas jugé bon de répondre à notre invitation mais je veux saluer son maire adjoint monsieur Marrouchi qui est présent parmi nous, ça aurait été un bon cadeau d’anniversaire dites le lui pour l’année prochaine.
Je veux en revanche saluer mes amis du conseil municipal qui sont présents Inayatte Ben Slimane, Olivier Roverc’h, Francine Noël, je veux saluer mes collègues conseillers généraux qui sont présents bien sur Guy, Jérôme Caüet conseiller général de Montlhéry et président du SDIS, je veux et je remonte après la commune après le département, saluer mon amie Hella Kribi Romdhane, la conseillère régionale d’île de France Massycoise peut on dire, qui connaît si bien cette ville. Ces élus là aussi par leur engagement sont au service de l’intérêt général mais l’intérêt général il est d’abord et avant tout porté par l’état et je veux vous le dire cette année encore monsieur le Préfet monsieur le Sous Préfet, le plaisir et l’honneur que vous nous faites en étant présents aujourd’hui dans cette cérémonie, et en nous honorant de votre présence.
Les vœux c‘est l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’année écoulée. Je ne vais pas m’appesantir, l’année a été intense, riche, prometteuse, pleins de changements : des changements voulus par les français.
L’année dernière je vous disais à la même place que ce n’était pas le lieu de parler de politique nationale mais je ne suis pas hypocrite je peux le dire avec plus de latitude cette année, je suis partie prenante comme Président du Conseil général et comme député du changement que les français ont voulu au printemps dernier. Mais être partie prenante de ce changement vouloir la réussite de ce changement ce n’est pas être dans la passivité béate, c’est être acteur de celui-ci, exigent, car comme nous l’avons fait figurer sur notre carte de vœux « le changement ne vaut que s’il est partagé par tous s’il procède de la mobilisation collective », et c’est ce que nous cherchons à faire au conseil général, d’autant plus que la situation économique et sociale et les inquiétudes légitimes de nos concitoyens, oblige tout ceux qui sont responsabilisés à apporter vite et efficacement les réponses attendues.
Car 2012 fut oui une année de la continuation de la crise dure, âpre, violente pour les plus fragiles, face à cela faire de la politique c’est tout simplement refuser toute forme de fatalité, c’est préférer agir plutôt que subir et c’est cette volonté qui nous anime au conseil général, continuer à faire des choix, afin de préparer l’Essonne de demain, dans la solidarité, avec la justice comme fil d’aplomb de notre action et comme moyen pour agir la proximité.
La proximité n’est pas une valeur en soi c’est l’outil de l’action publique, c’est l’esprit de ces vœux décentralisés, c’est l’esprit des conseils cantonaux que nous mettrons en place dans les prochaines semaines à Massy, un lieu où les essonniens pourrons échanger, débattre. Depuis deux mois, les différents cantons de l’Essonne mettent en place des conseils cantonaux et l’expertise citoyenne, l’échange, sont très féconds.
C’est la méthode de l’Essonne : être tous ensemble, « faire pack », comme on dit au rugby, clin d’œil au poteau et au ballon de rugby qui figurent derrière moi, clin d’oeil à la belle décision qui a été prise en 2012 par la FFR qui a décidé d’implanter en Essonne à Evry-Ris-Orangis, le futur grand stade de la FFR.
Et si j’évoque cette belle décision, dans quelques jours nous auront le lauréat du concours d’architecte pour dessiner ce futur grand stade, et si j’évoque ceci ce n’est pas parce que c’est une bonne nouvelle uniquement pour les amoureux du rugby, et des grands événements culturels qui pourront fréquenter ce stade de plus de 82000 places, c’est tout simplement parce que c’est une bonne nouvelle, pour deux raisons : d’abord pour la méthode quoi nous a permis d’obtenir ce grand stade : c’est l’Essonne rassemblée qui l’a obtenu. Tout le mouvement sportif pas uniquement les clubs de rugby mais tous le mouvement sportif, tout le mouvement associatif, tout le monde économique, tout le monde institutionnel, tout les élus de l’Essonne, je repense aux 15 parlementaires de droite comme de gauche, qui ont soutenu les différentes candidatures de l’Essonne, et je le redis ici, y compris le fair-play, quand la candidature de Massy a été éliminée, elle a su venir appuyer la candidature d’Évry ris orangis. C’est ça qui me plait dans l’esprit du pack essonnien de la solidarité, de la cohésion, de la cohérence que nous devons apporter, il faut le faire parce que et c’est la 2è raison : cette victoire là comme d’autres ce sont des bonnes nouvelles pour l’Essonne parce que ça veut dire une chose simple, ça veut dire que le fameux grand Paris dont vous entendez beaucoup parler, ça ne doit pas être le gros Pari, vous savez des choses uniquement dans le cœur d’agglomération, dans la petite couronne ça veut dire qu’on est capable en banlieue de Massy à Évry, d’avoir des équipements et des infra structures de rayonnement national européen ou international, ça veut dire qu’on y fait de l’activité économique et donc de l’emploi de proximité ça veut dire qu’on doit pouvoir réduire ce satané temps de transports, les essonniens passent en moyenne 2h40/jour dans les transports soit en voiture soit dans les transports en commun.
Et la bataille que nous menons, que je mène, en Essonne avec tous les acteurs mobilisés, c’est de se dire que c’est possible de créer de la vie de l’attractivité, de l’inventivité, du talent , de la culture, de l’excellence, sur un territoire en grande couronne, en île de France, voilà ce qui m’anime ce qui nous anime, en Essonne, c’état vrai avec ce grand stade à Evry-Ris-Orangis, c’est vrai aussi pour accompagner le développement du pole de Massy Saclay, comme nous l’avons fait avec une formidable mobilisation, pour obtenir une ligne de desserte du plateau de Saclay, entre Orly et le plateau de Saclay, et j’espère que très prochainement le premeir ministre confirmera le calendrier de réalisation, vous savez, mon engagement personnel par exemple pour obtenir qu’une station de métro voit le jour pas uniquement à Massy Palaiseau mais aussi à Massy opéra, c’est ainsi rechercher un développement équilibré.
Nous le faisons avec nos partenaires, j’ai parlé des essonniens d’abord et avant tout, par la démocratie locale, la concertation, je veux parler du monde associatif, qu’il faut préserver qu’il fait soutenir, qu’il fait accompagner, car il est fragile.
Lundi prochain en votant le budget au conseil général de l’Essonne, pour la 1èr fois ça peut parait étonnant que ce soit uniquement pour la 1ère fois, le jour même du vote du budget nous voterons une délibération qui débloquera 30 % des subventions de l’année précédente à 450 associations de l’Essonne. Celles qui touchent plus de 10000 euros de subvention, manière pour elle de pouvoir avoir tout de suite un financement et pas des problèmes de trésorerie, car l’argent public ne doit pas alimenter les déficit ou les découverts auprès des banques et les agios de celles-ci, c’est un effort le pack associatif là aussi pour soutenir l’ensemble de ce tissu associatif.
Les partenaires ce sont aussi l’ensemble des collectivités locales et le conseil général conçoit et construit sa politique avec l’ensemble des collectivités locales, nous sommes, nous étions et nous serons le premier partenaire financier des communes avec 50 millions d’euros pour aider les communes à réaliser leurs équipements publics et leurs investissements. Ce qui vous disent le contraire sont dans l’erreur et je veux tordre le coup à ces mauvaises informations le conseil général ne se désengage pas du soutien auprès des communes, au contraire, il a cherché à le rendre plus efficace, plus lisible, plus juste aussi, parce que il nous faut maintenant et c’est une nouveauté que je suis fière d’avoir introduit : je l’appelle la préférence sociale : moduler les financements du conseil général auprès des communes en fonction de la réalité sociologique et des besoins de la population, c’est dans ce cadre et je le dis avec autant de franchise ici, que je l’ai dis tout à l’heure à Gif/Yvette, c’est dans ce cadre que désormais par habitant, la ville de Massy sera plus aidée que les habitants que la ville de Gif/Yvette parce que la réalité sociologique de ces deux villes n’est pas la même, je suis fière d’avoir avec d’autres porté ce changement.
Le partenariat c’est aussi avec cette autre grande belle collectivité qu’est la région île de France et je le dis parce que, partout la région est présente et je veux me féliciter des réalisations communes que nous avons pu porter y compris cette année ou en ce moment avec la région île de France, avec Hella Kribi Romdhane, nous vous tenons régulièrement informés de la solidité de la force de ce partenariat par exemple, la fameuse passerelle des gares à Massy Palaiseau entre Villemorin et Athlantis, c’est la région et le département qui en ont financé les 2 tiers , preuve que des collectivités mobilisées permettent ce type de réalisation, c’est la région et le département aux cotés de l’état qui lancent en ce moment une autre infrastructure que nous attentions tellement, j’ai le souvenir de pétitions que nous faisons signer devant Cora en 1999 pour défendre ce que nous appelions à l’époque la tangentielle Sud entre Massy et Évry, elle est lancée aujourd’hui, je vous invite d’ailleurs à participer à l’enquête publique pour la réalisation du ‘trame train’ entre Massy et Évry qui verra le jour si tout va bien en 2018, et qui permettra de relier directement : ah oui il faut un peu de temps pour construire c’est un chantier de plus de 430 millions d’euros, et qui est lui aussi très largement financé ; mais faites jouer votre capacité d’interpellation et de proposition, l’enquête publique vous pouvez y participer dans les mairies et à la mairie de Massy ça devait jusqu’au 7 ou 11 février donc allez-y.
Là aussi une illustration de la mobilisation très forte avec la région.
Et puis un partenaire lui aussi incontournable c’est l’état, et je le dis devant monsieur le préfet de l’Essonne et monsieur le sous préfet de Palaiseau, un partenariat dense, riche, sur tout les sujets un partenariat exigent et je le dis sans faux semblant, je serai nous serons des conseillers généraux aussi disponibles et en même temps exigeants aujourd’hui, que nous ne l’étions hier, car nous avons ensemble cette mission de servir l’intérêt général et de réponse aux attentes de nos concitoyens, je veux me féliciter de la qualité du partenariat qui existe en Essonne, entre les services de l’état et les politiques du conseil général, l’occasion pour moi à cet instant de remercier les agents de l’état qui sont présents parmi nous, et 1er rang j’ai vu le commissaire divisionnaire de Massy le commissaire Aleu, comme à chaque année je veux saisir cette occasion car on en a pas tant que ça pour au nom des essonniens au nom des habitants de Massy remercier les forces de sécurité qui mettent en œuvre cette belle mission d’assurer la sécurité et la tranquillité qu’il s’agisse de sécurité publique avec les forces de police ou de sécurité civile avec les services d’incendie et de secours occasion pour moi de saluer le SDIS, nous étions lundi soir aux cotés de Jérome Caüet, et du préfet de l’Essonne et de Manuel Valls, ministre de l’intérieur, pour les vœux du SDIS qui sont particuliers cette année parce que c’est le 40è anniversaire de la création de ce service départemental d’incendie et de secours en Essonne, petite particularité que je ne manque pas de rappeler à chaque fois, avec un caractère inédit, l’Essonne est un des rares département ou le service des pompiers est fiancé à 100% par le conseil général ; dans les autres départements ce sont les commues qui en, assurent 40% du fonctionnement, c’est une manière de dire que le conseil général soutien les communes aussi indirectement ou très directement en leur évitant de devoir sortir sur leu r propre budget des sommes significatives, à Massy j’ai fait la calcul c 35 euros / habitant donc plus d’un million 200 mille euros que la ville de Massy n’a pas à payer parce que c’est l conseil général qui le paye à sa place je dis ça aussi pour ceux qui parfois s’inquiètent ou exagèrent sur le désengagement du conseil général.
C’est avec l’ensemble de ces partenaires que nous pouvons appréhender avec optimisme et c’est mon principal message peut être paradoxal, en ces temps d’inquiétude légitime, appréhender avec optimisme l’année qui démarre. L’optimisme de la volonté c’est avoir confiance dans l’avenir avoir confiance dans l’avenir c’est le préparer , préparer l’avenir c’est s’appuyer sur la jeunesse, sur l’éducation et c’est le premier point sur lequel je veux insister dans les orientations fortes du conseil général le budget que nous voterons lundi au conseil général, fera de l’éducation et de la jeunesse un de ses axes centraux : ce sont plus de 90 millions d’euros dans le budget du conseil général sur 1 milliard de dépense de fonctionnement. L’éducation et je le dis à dessein ?? dans ce collège, et je veux pare que j’ai oublié de le faire, remercier madame la principale de son accueil elle-même et l’ensemble de ses équipes, l’éducation c’est notre responsabilité on construit, on entretien les collèges, les 3 collèges de Massy ont bénéficié ces 10 dernières années de très importants et significatifs travaux de rénovation mais c’est pour fournir le plus bel écrin aux enseignants pour que leur mission de transmission de savoir, cette belle mission de formation des jeunes générations, puisse être réalisée avec efficacité.
Et je le dis là, en sincérité et sans esprit polémique, cette année nous allons pouvoir le faire en ayant à se dire qu’on était dans la skyzophrénie ou la contradiction. Dans les dernières années le conseil général ne cessait d’augmenter se dépenses en faveur des collèges et de l’éducation, et dans le même temps des postes d’enseignants et de surveillants étaient supprimés par l’éducation nationale, je suis fière comme député d’avoir voté pour la 1ère fois un budget de l’éducation nationale qui recréer des postes dans l’éducation nationale, après 74000 postes supprimés ces 7 dernières années, nous sommes engagés dans un programme de création de 60000 postes , les 7000 premiers sont prévus en 2013 et concrètement en Essonne, ce sont 207 postes nouveaux que l’état met dans les classes du primaire au secondaire, raison de plus pour l conseil général de fournir des outils modernes qu’il s’agisse de la restauration ou qu’il s’agisse de l’équipement numérique des collèges, je vous en ai parlé l’année dernière, ce collège a été un collège pilote, ce sera le cas aussi s’agissant dans les années qui viennent mais dès cette année 2013, les vœux c’est l’occasion de faire des annonces, vous dire que les premières tablettes numériques mises à disposition par le conseil général auprès des collégiens elle les arrive cette année en 2013 les 2000 premières tablettes numériques vont être proposées dans une trentaine de classes et au final une centaine de classes d’ici à la fin de l’année, en lien avec les services de l’inspection académique et à terme à l’horizon 2015 tout les collégiens entrant en 6ème là ou les profs auront un projet pédagogique se verront remettre par le conseil général une tablette numérique, ce n’est pas un caprice du président du conseil général un peu ‘addict’ aux tablettes numériques, c’est la conviction portée par les enseignants aussi que cet outil est adapté ici pour réduire ou traiter la question épineuse du poids des cartables, là pour faciliter l’intégration des élèves en situation de handicap et utiliser les potentialités de l’outil multi média pour les langues, voila l’illustration de notre engagement très fort en matière d’éducation. Je vous parlais de jeunesse et de confiance en la jeunesse, mais Guy dont c’est la responsabilité, en effet vous a beaucoup parlé des emplois d’avenir, signe de cette confiance et de ce partenariat fort avec l’état c’est d’abord et avant tout l’état qui crée des empois d’avenir 150 000 postes d’emplois d’avenir en France dont 2000 environ en Essonne et le conseil général qui souhaite accompagner ce mouvement , cela a été rappelé 100 postes crées dans les services du conseil général dont les premiers ici dans ce collège Gérard Philipe. 200 dans les établissements pou r personnes âgées et handicapées que nous finançons et 200 autres je le dis pour les responsables associatifs, emparez vous de cet outil, l’état finance 75% et le conseil général avec la région apporteront des compléments, c’est une belle mobilisation et je dois vous dire que je suis fière comme président de conseil général d’avoir accueilli et conclu pour la 1ère fois en France un contrat entre l’état et le conseil général au plus haut niveau puisque c’est Jean Marc Ayrault notre premier ministre qui est venu en Essonne pour signer cet engagement réciproque, la mobilisation pour l’emploi elle doit être l’affaire de tous, les collectivités locales, les associations, les entreprises, le crédit impôt compétitivité, les contrats de génération sont des outils nouveaux que le gouvernement a mis en place, il faut nous en emparer pour la réussite de ce formidable défit.
La confiance dans la jeunesse c’est aussi un outil que vous connaissez bien à Massy qui est la carte jeune que le conseil général a crée il y’a 10 ans il est modernisé et renouvelée cette année en 2013, d’abord il est maintenu, ce qui n’a pas forcément été facile parce que c’est un engagement financier significatif en ces temps difficiles là aussi pour le budget du conseil général nous avons souhaité maintenir cette aide directe aux jeunes, qui est aussi une aide au pouvoir d’achat des familles, mais il est modernisé, désormais soit comme avant le jeune peut à 16 ans 17 ou 18 ans prendre ses 140 euros et aller s’inscrire dans un club sportif, ou passer son BAFA ou préparer ses vacances en achetant des billets SNCF, ou bien il décide à 16 ans de cumuler 3 années de carte jeune et à ce moment là le conseil général lui met gratuitement et définitivement à disposition donc lui offre une tablette numérique avec des applications en son sein, ou bien il se projette dans l’avenir et il décide de cumuler 3 années de carte jeune pour qu’à 18 ans le conseil général lui finance environ 1tiers de son permis de conduire.
Si je me suis arrêté une seconde sur cette mesure là c’est parce que c’est une des mesures forte de notre budget 2013, c’est aussi l’ambition que tout les essonniens puissent en bénéficier puisqu à présent 35 000 jeunes en Essonne en bénéficiant, l’objectif c’est 50 000 l’objectif est que pas un seul massycois de 16 à 18 ans qui passe à côté de la carte jeune parce que c’est un outil pour son autonomie et parce que c’est un outil pour soutenir les budget de la famille dans laquelle il appartient.
La confiance dans l’avenir mais je suis déjà trop long, c’est d’investir au service de l’emploi et de la croissance.
Il y’a un an je vous disais nous allons faire 200 millions d’euros d’investissement en Essonne en 20122, c’était un pari. Nous avions inscrit cette dépense là, c’est à dire que nous n’avions pas baissé notre budget là ou malheureusement beaucoup de conseils généraux comme de communes sont obligés d réduire leurs investissements. Nous sommes engagés sur un plan sur 5 ans d’un milliard d’euros d’investissement, pour financer les équipements publics les transports , pour soutenir les communes, mais aussi parce que quand on passe une commande publique derrière l y’a des entreprises qui travaillent, qui recrutent qui maintiennent de l’emploi, c’est notre effort c’est notre participation à l’effort collectif, pour maintenir l’activité c’est notre effort dans la bataille pour l’emploi, je vous avais dis 200 millions d’euros en 2012 je vais être honnête nous avons fait 197,5 millions d’euros exactement, je vous dis que nous ferons à nouveau 200 millions d’euros en 2013 manière pour nous de soutenir l’activité économique et l’emploi. Mais tout ceci préparer l’avenir par les investissements, par la confiance en la jeunesse et la priorité à l’éducation ne nous éloigne pas de notre cœur de métier accompagner les essonniens à tous les ages de la vie de la petite enfance avec les services de la PMI, je veux là aussi rendre hommage à ce grand et beau service publique départemental. Les MDS et j’ai vu les équipes autour de Madame Sioham de la MDS de Massy, de la petite enfance à l’accompagnement social jusqu’aux personnes âgées avec le versement de l’APA (aide personnalisée à l’autonomie), ou l’accompagnement des personnes âgées en maisons de retraites.
Je m’arrête une seconde, je suis heureux de voir en 2013 se mettre en œuvre quelque chose dont je rêvais ces 4 dernières années et pour laquelle je me suis beaucoup battu, à l’époque j’étais Vice-président du conseil général en charge des affaires sociales, la création d’un service publique départemental de maison de retraite. Il est là dans quelques moi au début du mois de mai va ouvrir la première maison de retraite publique départementale, c’est à Morangis, et la particularité c’est que quand elle ouvrira elle sera la maison de retraite neuve la moins chère d’île de France. Parce que le conseil général a fait le choix de faire jouer la solidarité départementale pour baisser le prix acquitté par les personnes âgées. C’est une sorte de mini réforme de la dépendance qui, et la Ministre Marisol Touraine me l’a dit il y’a encore quelques jours, servira d’une certaine manière de modèle à la future réforme de la perte d’autonomie que l président de la république a annoncé pour cette année, cette réforme qui a été promise chaque année par le précédent gouvernement et qui sera faite en 2013 et en 2014, faire en sorte que nos aînés n’aient pas a supporter des prix qui sont insupportables. Et je le dis, je souhaite qu’une telle maison puisse voir le jour à massy.
Depuis 4 ans j’ai proposé à tous les maires de l’Essonne et notamment de ceux du nord du département qui sont en déficit de place de maison de retraites, d’être partie prenante à c dispositif, et je l’ai fait aussi bien sur auprès du maire de Massy parce que c’est une ville que j’aime et parce que je sais les besoins qui existent en la matière. A Massy il y’a déjà une maison de retraite privée, une maison de retraite associative, il n’y a pas de maison de retraite publique, raison de plus pour en promouvoir une. Des maires des villes alentours ont répondu à notre appel, des maires de toutes sensibilité, la prochaine maison de retraite verra le jour aux Ulis une autre à Villebon, j’en appelle au maire de Massy aux équipes départementales, dans cette innovation essonnienne qui je l’espère servira là aussi de model au niveau national.
Je pourrai vous parler de noter action à destination en situation de handicap, de ce que nous faisons en matière d’aménagement numérique mais je veux terminer en aillant une pensée parce que c’est aussi en lien avec l’action du conseil général, je pourrai vous parler aussi de la politique de l’eau parce que Guy a eu raison d’évoquer la maîtrise publique de l’eau : sujet que nous défendons et sur lequel je suis fière que nous aillons pu délibérer au conseil général. Au moment de conclure je veux avoir avec vous tous une pensée, en regardant plus loin que Massy et l’Essonne, avoir une pensée pour les soldats français qui sont engagés aujourd’hui au Mali, parce que en patriote républicain nous sommes aux cotés de nos soldats quand ils sont engagés, et j’y ajoute aussi une situation particulière, parce que ces jours ci les forces françaises en appui des forces maliennes, se sont engagées et sont parvenus à libérer une ville dans le nord Mali s’appelle Douentza et le cercle de Douentza est jumelé avec le conseil géénral depuis 1996. et je veux avoir uen pensée pour nos amis maliens, nous avons pu renouer le contact avec eux, mon homologue président du cercle de Douentza avait du fuir sa localité sous la pression des islamistes et il va pouvoir revenir à Douentza c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je peux l’annoncer aujourd’hui, lundi prochain au conseil général nous débloquerons une aide d’urgence pour Douentza parce que nous avons arrêté la coopération pour faciliter le retour notamment des enfants qu avaient été déplacés pour a reprise de la scolarisation à Douentza. Cette pensée pour se dire qu’une Essonne on peut voir loin et rester proches, c’est l’enjeu de ce que nous faisons, moi j’ai beaucoup de bonheur à être président du conseil général, je ne vais pas vous redire ce que je vous ai dit ‘année dernière mais j’y pense chaque jour c’est d’abord et avant tout grâce aux massicois qui m’ont fait confiance depuis 1998 que je peux exercer les responsabilités qui sont les miennes que ce soit au conseil général ou à l’assemblée nationale ou je ne fais que remplacer François Lamy qui est aussi une fierté essonnienne, un député de l’Essonne devenu ministre de la république, j’ai beaucoup de bonheur à travailler avec les équipes qui m’entourent et sans flagornerie je veux dire que c’est très agréable pour un président de conseil général d’avoir des vices présidents de la qualité de celles que manifestent Guy Bonneau, ça se fait dans la confiance et a collégialité et c’est vrai des autres membres de l’équipe au conseil général, je suis heureux mais en même temps conscient des responsabilités que nous avons et je sais que nous arriverons à surmonter ces difficultés avec l’énergie et l’optimisme que les essonniens peuvent mobiliser, c’est le message que je voulais vous faire passer. Alors prenez de l’énergie auprès de vos proches, de ceux que vous aimez dans votre famille auprès de vos amis pour que toute cette énergie, toute cette pèche vous puissiez la reverser dans votre engagement associatif, dans votre engagement municipal, dans votre engagement citoyen, tous ensemble les essonniens sont forts, tous ensemble les essonnien sont beaux, alors nous continuons à aller de l’avant, continuons à construire cette Essonne solidaire et volontaire à toutes et à tous et je veux le dire de vive voix je vous souhaite une belle et une heureuse année 2013, et puisque on signe ici aussi je vais le dire comme on me l’a appris : bonne année à toutes et à tous !
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Retrouvez ci-dessous mon discours des vœux décentralisés du Conseil général de l’Essonne au collège Gérard Philipe à Massy prononcé le 23/01/2013.