Cantar quer'eu dos d'Aragon e dos da Catalonha The Crown of Aragon at the crossroads of cultures GIRONA, 14-16/6/2023 CALL EN-FR (original) (raw)
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TARANTELLE, INCANTI, OZI E MESTIERI NEL VICEREGNO TRA SETTE E OTTOCENTO. DA NAPOLI ALL'ABRUZZO. Tra la fine del Settecento e la prima metà dell’Ottocento i temi della musica, del ballo e del vino popolavano le vedute, le scene di genere e i ritratti dei costumi popolari nel Regno di Napoli. Gli artisti dell’epoca erano soliti descrivere incantevoli luoghi di delizie in cui (quasi) tutto sembrava concesso, associando spesso questi motivi nelle raffigurazioni ambientate nelle piazze e nei sobborghi della capitale. Questi temi ricorrenti erano interpretati in maniera diversa nelle varie province del Regno. Tra i distretti vicereali, l’Abruzzo si distingueva per le avverse condizioni del territorio, segnato da numerosi terremoti, e la particolare posizione geografica. Ciò nonostante, la regione abruzzese era compresa tra le mete dei Grand Tour di epoca romantica: i resoconti di viaggio tratteggiano un ambiente in cui gli episodi del folclore erano marginali rispetto agli aspetti rurali e naturalistici. Questi contenuti si riflettono nelle rappresentazioni iconografiche. Diversamente da quanto accadeva nel capoluogo, in Abruzzo le occasioni della musica sono spesso separate da ogni elemento associato al vino, a cui, per contro, sono riservati tempi e spazi definiti. Sebbene, in taluni casi, nei soggetti raffigurati si percepisca una timida spinta all’abbandono, questi elementi sono più spesso accostati ai motivi del lavoro e dell’otium dopo la fatica, pertanto, piuttosto lontani dagli idilli e dagli eccessi del capoluogo. Attraverso il confronto tra le impressioni dei costumi popolari napoletani e quelli della provincia abruzzese, l’indagine mira a definire alcuni aspetti legati ai rapporti tra centro e periferie vicereali nell’ultima fase dell’età moderna.
DIALOGUES INTERCONTINENTAUX TROIS COMPOSITEURS PORTUGAIS AU BRÉSIL
Rythmes brésiliens, 2013
Malgré les liens historiques et culturels qui unissent le Portugal et le Brésil, les rapports musicaux entre les deux pays tout au long du 20e siècle et débuts de ce 21ème siècle peuvent s’estimer sporadiques et peu soutenus. Du côté brésilien, sont à signaler l’ensemble de l’activité d’un José Eduardo Martins ou les efforts notoires d’un Gilberto Mendes ; du côté portugais, trois compositeurs tentèrent d’approfondir les liens et s’intéressèrent à la vie artistique, musicale et académique brésilienne, ayant effectué des séjours ou même choisi de vivre et travailler de l’autre côté de l’Atlantique : Fernando Lopes-Graça (1906-1994), Jorge Peixinho (1940-1995) et João Pedro Oliveira (né en 1959). A travers l’analyse historiographique de leurs rapports musicaux avec le Brésil, je tenterai de déceler des tendances générales les unissant dans leurs démarches d’échange artistique, ainsi que de dégager des aspects esthétiques découlant de ces échanges dans leurs productions respectives.
Atelier Transmission Culturelle (CREC), 2020
Afin de déconstruire le récit sur la chanson espagnole instrumentalisé par le franquisme, ce colloque invite à réfléchir sur une histoire plus complète et plus complexe de celle-ci, ainsi que sur l'identification des topiques qui ont permis de créer une cohésion nationale à travers la chanson contemporaine. Dans ce cadre, il est également nécessaire de prendre en compte l'importance des chansons dans la création et la transmission des identités liées aux régions, aux villes, aux lieux et même aux quartiers, qui contribuent à l'analyse avec une approche différente. À l'instar de la démarche adoptée par L. J. Calvet dans son ouvrage Chanson : la bande son de notre histoire (2013), il s'agit de mettre en relation l'histoire de la construction de l'identité nationale et la mémoire affective de la chanson. En effet, la chanson, en tant que mode spécifique de communication qui met en jeu l'interprétation et la réception, articule l'individuel et le collectif. Dès lors, elle peut renvoyer à des contextes historiques, culturels, socio-politiques différents : ceux de sa création et ceux de sa réception. De la même manière, la chanson, en évoquant des paysages réels ou imaginaires s'inscrit dans un territoire donné. À partir du moment où la chanson est entendue et donc reçue, elle est le déclencheur d'une mémoire involontaire. Cependant, quand elle est utilisée à des fins précises, elle devient "munition" de la mémoire volontaire. Si l'on change les paroles, l'orchestration ou si on l'interprète dans un tout autre contexte que celui de sa création, la chanson peut être également porteuse d'un message comique, satirique, orienté, voire de propagande. À ces trois types de détournements analysés par L. J. Calvet, s'ajoute, en Espagne, un détournement d'une toute autre nature, l'instrumentalisation, par le régime franquiste, d'un genre musical au service de la construction d'une culture populaire voulue comme nationale, en récupérant les folklores régionaux. Comité organisateur : Marion Billard, Sorbonne Nouvelle-Paris 3 Alicia Fernández García, Université Paris 8 Ivanne Galant, Sorbonne Nouvelle-Paris 3 Vinciane Garmy-Trancart, Université de Limoges Mercedes Gómez-García Plata, Sorbonne Nouvelle-Paris 3 José Rafael Ramos Barranco, Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Une poésie en deux langues: Les chansonniers lyriques du Nord du Portugal et de Galicia
RESUMO Les chansonniers lyriques du Nord du Portugal et de Galicia sont, en large mesure, un chansonnier commun. Cette affirmation n'éloigne pas les spécificités du chansonnier de chaque pays ou de chaque région. Malgré les similitudes évidentes, soit au niveau formel, soit au niveau thématique, il y a aussi des traits qui particularisent chacun des chansonniers. La proximité géographique, les relations et les séparations aux niveaux politique, linguistique et culturel entre le Portugal et la Galicia ont développé des accords et des désaccords qui ont fait naître un chansonnier qu'on appelle, selon la terminologie littéraire rapportant au Moyen Âge, le chansonnier galicien-portugais. PALAVRAS-CHAVE Chansonniers lyriques. Nord du Portugal. Galicia.
Voyages d’artistes. Les peintres septentrionaux dans la couronne d’Aragon
L’encyclopédie numérique EHNE, 2019
Aux XIVe et XVe siècles, l'Europe connaît un renouveau artistique dont bénéficie la péninsule Ibérique, et en particulier la couronne d'Aragon grâce à la prospérité du commerce du bassin méditerranéen et à ses souverains, grands mécènes. Marchands, clercs et nobles, mais aussi intellectuels et artistes se déplacent et convergent vers les centres de pouvoir que sont les cours princières et les grandes villes portuaires comme Barcelone et Valence. Ce phénomène touche de nombreux peintres français, néerlandais et allemands qui, par vagues successives, s'y installent pour un temps ou définitivement. Ces artistes, parmi lesquels Marçal de Sas, Louis Allyncbrood, Hayne Bru(y)n ou encore Jean de Bourgogne, apportent avec eux les savoirs et les modèles issus du nord de l'Europe. Link : https://ehne.fr/article/lart-en-europe/geographie-et-circulation-des-modeles-artistiques/voyages-dartistes-les-peintres-septentrionaux-dans-la-couronne-daragon