Le patrimoine, d'un objet à un instrument d'analyse (original) (raw)
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L'objet de patrimoine comme ressource pour l'enseignement
Notre étude porte sur des objets du patrimoine scientifique, issus de manuels scolaires de Terminale scientifique dans les nouveaux programmes 2012, comme support de l'enseignement de la physique. L'étude préliminaire que nous proposons s'appuie d'une part sur les instructions des Bulletins officiels et d' autre part nous conduit à discuter la mise en contexte de l'objet patrimonial dans les manuels scolaires. Une grille d'analyse est proposée dans une étude de cas, pour un manuel, avec deux objets choisis, extrêmement différents l'un de l'autre par leur statut patrimonial. Les résultats préliminaires que nous avons obtenus montrent que la mise en valeur esthétique des objets est privilégiée et qu'ils ne sont pas mis en perspective dans un objectif d'apprentissage, en lien avec le contenu d'enseignement. Abstract Our study concerns scientific objects of the heritage, stemming from school handbook of Final year of high school in sciences in the new program 2012, as support of the teaching of the physics, in france. The preliminary study which we propose bases itself on one hand on the instructions of the official Bulletins and of somewhere else leads us to discuss the position in context of the patrimonial object in school handbook. A board of analysis is proposed in a case study, for a school handbook, with two objects chosen, extremely different one of the other one by their patrimonial status. The preliminary results which we obtained show that the esthetical development of objects is favoured and which they are not put in perspective in an objective of apprenticeship, in connection with the contents of education.
Propos de synthèse sur (biens-)fonds de patrimoine
Revue générale de droit, 2008
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Un historique de la notion de patrimoine
Le patrimoine est aujourd'hui une notion que tout un chacun se pense en mesure de mobiliser facilement, et pourtant elle n'est pas aisée à définir. L'évolution rapide de son sens au cours du seul XXe siècle a rendue plus complexe son approche dans la mesure où les définitions successives révèlent des différences notables, certaines de ces différences tenant au contexte, d'autres à la conceptualisation du sujet. Il s'agit ici d'entreprendre un travail de compilation de définitions pour cerner la notion. La mise perspective historique et critique de l'histoire de cette notion doit permettre d'estimer comment la notion peut être comprise aujourd'hui Origine et usages de la notion de patrimoine Origines du patrimoine Krzysztof Pomian situe dans l'Italie de la Renaissance l'origine de la constitution du patrimoine culturel européen, dans les trésors et collections particulières 1. Jean-Pierre Babelon et André Chastel 2 expliquent, quant à eux, que les prémices de la notion de patrimoine (et donc de la patrimonialisation) relèvent d'abord du « fait religieux » et du « fait monarchique ». Ils expliquent que, si l'on ne peut pas parler de patrimoine au Moyen Âge, se développent déjà à cette époque des réflexions sur la sauvegarde et la préservation d'objets investis de valeurs. Ces premiers objets sont les reliques des saints, les regalia, les collections des bibliothèques royales et princières, les archives d'institutions royales et religieuses (abbayes) et les édifices anciens. Si le caractère public du patrimoine n'est plus remis en question au XXe siècle, ce n'est toutefois pas à l'Etat monarchique ni aux institutions religieuses que l'on doit les premières initiatives de sauvegarde de monuments. La constitution de collections artistiques princières en France et en Italie au début de la Renaissance relève d'une logique privée et ne constitue pas un patrimoine collectif ; sans approfondir le sujet, on se bornera à rappeler avec Jean-Pierre Babelon et André Chastel le goût de l'ancien et « l'anticomanie » qui se développe sous François Ier, montrant le rôle des élites aristocratiques dans la préservation d'oeuvres anciennes. En effet, la monarchie ignore la conservation et n'hésite pas à démolir tout ou partie de châteaux, comme des ailes entières pour les besoins de leur habitation. Les religieux n'hésitent pas non plus à démolir l'antique (autrement dit le païen) s'il gêne le sacré. Les premières initiatives de sauvegarde viennent d'abord de
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in P. Artières, J.-F. Bert, F. Gros, J. Revel (éds.), Michel Foucault, Cahier de l'Herne, Edition des Cahiers de l'Herne, mars 2011, p. 122-129, 2011