Apport de l’imagerie hybride TEMP-TDM dans le suivi d’un cancer différencié de la thyroïde (original) (raw)
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Surveillance après traitement des cancers thyroïdiens différenciés
Annales de Chirurgie, 2000
But de l'étude : Le pronostic des cancers thyroïdiens différenciés dépend principalement de la qualité du traitement initial, et ensuite de la précocité du dépistage et du traitement d'éventuelles récidives. Ce travail rétrospectif avait pour but d'étudier les modalités et la durée de la surveillance en tenant compte d'une classification originale reposant sur l'extension initiale du cancer. Patients et méthode : Les modalités de dépistage des récidives locales ou métastatiques et la date de survenue des récidives les plus tardives ont été étudiées dans une série de 509 patients opérés et suivis en moyenne pendant 8,2 ans (extrêmes : 1-25 ans). La plupart avaient eu une thyroïdectomie totale suivie d'une dose thérapeutique de radio-iode ; certains ayant un petit cancer unilatéral et sans métastase avaient eu une thyroïdectomie partielle sans radio-iode. La classification en quatre groupes a été établie au 7 e mois après scintigraphie de contrôle et dosage de thyroglobuline en sevrage : groupe I : microcancers (n = 117), groupe II : cancers sans extension ganglionnaire ni métastase avec thyroglobuline normale (subdivisé en IIA, âge inférieur à 45 ans, [n = 100] et IIB, âge supérieur à 45 ans, [n = 94]), groupe III : cancers avec extension ganglionnaire et thyroglobuline normale (n = 102), groupe IV : cancers à haut risque, avec métastases ou extension régionale autre que ganglionnaire ou thyroglobuline supérieure à 3 µg/L (n = 96). Résultats : Les taux actuariels de survie cancer-dépendante pour les groupes I, IIA, IIB, III et IV à dix ans ont été respectivement de 100 %, 100 %, 96 %, 100 % et 73 %, et à 15 ans, de 100 %, 100 %, 92 %, 100 % et 68 %. Des récidives locales ou métastatiques ont pu être révélées par un des examens de surveillance suivants alors que les autres étaient négatifs : palpation cervicale, dosage de thyroglobuline, scintigraphie avec I* 5 mCi, radiographie pulmonaire. Les récidives les plus tardives ont été observées à 12 ans dans les groupes I et IIA et 16 ans dans les groupes IIB, III et IV à thyroglobuline normalisée. Conclusion : Ce travail confirme l'importance du dosage de thyroglobuline en sevrage et des scintigraphies, qui doivent être répétés tous les cinq ans chez les patients en rémission apparente, durant la période de surveillance ; de plus, la palpation cervicale, le dosage de thyroglobuline sans sevrage et la radiographie pulmonaire peuvent détecter des récidives. La durée de surveillance doit être adaptée à l'extension initiale et à l'évolution : 15 ans pour les groupes I et IIA, 20 ans pour les groupes IIB, III et IV à thyroglobuline normalisée, dix ans au moins après chaque récidive, à vie en cas d'évolution ou de thyroglobuline restant supérieure à 3 µg/L. Les patients doivent être informés de la durée de la surveillance au 7 e mois quand une classification définitive peut être réalisée et la continuité de cette surveillance devrait être contrôlée dans un registre spécifique. © 2000 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS
Intérêt de l’imagerie hybride TEMP-TDM dans l’exploration des infections
Médecine Nucléaire, 2008
Single-Photon Emission Computed Tomography-Computerized Tomography (SPECT-CT) is a new hybrid technique which offers new diagnostical capabilities in daily nuclear medicine practice. This technique not only allows to acquire fusioned anatomic and functional images in the same time, but also, it increases sensitivity and accuracy of SPECT thanks to attenuation and scattering corrections got from transmission data. Until now, SPECT-CT data
Cancer/Radiothérapie, 2005
14 patients. Le volume de moelle épinière recevant au moins 45 Gy (deux patients) a été diminué. Après analyse multifactorielle, un seul facteur indépendant a eu un impact significatif sur la modification du volume tumoral macroscopique : la présence d'une atélectasie (p = 0,0001). Conclusion.-Notre étude confirme que la fusion d'images tomographiques par émission de positons au [18F]-FDG et détection en coïncidence et d'images de simulation virtuelle par tomodensitométrie pour la radiothérapie conformationnelle de cancer bronchique non à petites cellules a non seulement un impact sur la stratégie thérapeutique, mais aussi sur la planification de la radiothérapie. L'imagerie par tomographie par émission de positons-tomodensitométrie dédiée, utilisant une méthode de recalage d'images élastique, tenant compte des mouvements de la cage thoracique liés à la respiration avec un protocole de contrôle des mouvements respiratoires, devrait améliorer la précision de la technique de recalage d'images métaboliques et anatomiques. Cependant, l'intérêt de ces techniques demanderait à être confirmé par contrôle histopathologique et l'impact sur le contrôle tumoral local et la survie reste à démontrer.
Médecine Nucléaire
Introduction.-En dépit d'un bilan d'imagerie exhaustif, les lésions tumorales endocrines primitives restent fréquemment inconnues. Leur connaissance permet d'adapter la stratégie thérapeutique, mais surtout d'envisager une exérèse chirurgicale curative. Objectifs.-Étude rétrospective visant à déterminer les performances relatives de la TEP-TDM et de l'imagerie conventionnelle à la 6-Fluoro-[18F]-L-Dihydroxyphénylalanine (FDOPA) dans la détection des tumeurs primitives et des lésions secondaires. Patients et méthodes.-Quatorze patients ayant bénéficié d'une TEP-TDM à la FDOPA dans le cadre d'une pathologie tumorale endocrine métastatique ou suspectée ont été rétrospectivement étudiés. Toutes les TEP-TDM ont été réinterprétées en aveugle. Les résultats de ces examens ont été comparés à ceux de l'imagerie conventionnelle et confrontés aux données anatomopathologiques ou au suivi clinicobiologique et radiologique. Résultats.-La TEP-TDM à la FDOPA a détecté la lésion tumorale primitive chez quatre des 14 patients. Les explorations morphologiques étaient en faveur d'une atteinte tumorale primitive chez trois des 14 patients. L'association de la TEP-TDM à la FDOPA au bilan radiologique conventionnel a permis la détection de deux tumeurs primitives supplémentaires. La sensibilité de détection des lésions métastatiques était de 92 % pour la TEP-TDM à la FDOPA contre 58 % pour le bilan radiologique. Conclusion.-La TEP-TDM à la FDOPA s'est avérée plus sensible que l'imagerie conventionnelle. La fixation physiologique du pancréas est une limite pour la détection des tumeurs endocrine pancréatiques. L'influence de la différenciation tumorale sur la fixation de la FDOPA reste à préciser.
Détection peropératoire dans les cancers différenciés de la thyroïde : à propos de quatre cas
Médecine Nucléaire, 2009
La chirurgie radioguidée est une technique opératoire, utilisant la capacité d'un tissu tumoral à fixer un radiopharmaceutique, pour faciliter sa localisation à l'aide d'une sonde de détection peropératoire. Les premières utilisations étaient dans la détection des récidives des cancers de la thyroïde. Nous présentons notre expérience dans cette indication à travers quatre cas qui ont été suivis dans notre service. # 2009 Publié par Elsevier Masson SAS.
Immuno-analyse & Biologie Spécialisée, 2003
La scintigraphie à l'iode 131 et la thyroglobuline sérique constituent les meilleurs outils de dépistage de tissu tumoral résiduel après thyroïdectomie totale pour cancer différencié de la thyroïde. La TSH humaine recombinante (Thyrogen ®) est indiquée dans la préparation à la scintigraphie et pour stimuler la production endogène de thyroglobuline. 0,9 mg de Thyrogen ® sont ainsi injectés à j1 et j2, 4 mCi d' 131 I sont administrés à j3 et la scintigraphie est effectuée à j5. L'objectif de notre travail était : 1/ de vérifier l'absence d'interférence de l' 131 I sur le dosage radio-immunométrique (125 I) de la thyroglobuline ; 2/ d'étudier l'évolution des concentrations sériques de TSH, de thyroglobuline et des anticorps anti-thyroglobuline (AAT) au cours du protocole et 3/ de confirmer la sensibilité du dosage de la thyroglobuline à j5. La population étudiée comprenait 14 femmes et 1 homme (24 à 67 ans). Les dosages sériques ont été effectués par techniques immunoenzymatique et radio-immunométrique. Aucune discordance n'a été observée entre ces deux types de techniques. Pour tous les patients, la TSH sérique était supérieure à 80 µUI/ml à j3 pour une concentration moyenne de 18,4 µUI/ml à j5. Les AAT étaient indétectables. Douze sujets (groupe I) présentaient une thyroglobuline sérique indétectable à j3 et à j5 (< 0,5 ng/ml) et une scintigraphie blanche, démontrant l'absence de tissu thyroïdien résiduel. Deux sujets (groupe II) présentaient des concentrations élevées de thyroglobuline (6,6 et 10,4 ng/ml à j3 puis > 10 ng/ml à j5) et une scintigraphie hyperfixante, évoquant la récidive tumorale. Enfin, deux sujets (groupe III) présentaient des concentrations de thyroglobuline basses mais détectables (1,8 et 0,53 ng/ml à j3, puis 3 et 2,5 ng/ml à j5) mais une scintigraphie blanche, suggérant l'absence de tissu thyroïdien résiduel. En conclusion, Le Thyrogen ® permet de réaliser les procédures diagnostiques sans devoir recourir au sevrage, ce qui permet d'éviter la morbidité associée à l'hypothyroïdie. Les concentrations de TSH à j3 et j5 sont cohérentes avec celles rapportées par le fabricant. Nos résultats montrent également que l' 131 I n'interfère pas avec le dosage radio-immunométrique de la thyroglobuline sérique. Enfin, en association avec une technique d'imagerie (scintigraphie ou tomographie par émission de positon), la valeur de la thyroglobuline à j5 semble être optimale pour le diagnostic des récidives tumorales.
Apport du TDM en imagerie multimodalité : le point de vue du physicien médical
Médecine Nucléaire, 2010
L'introduction de l'imagerie multimodalité associant une caméra par tomographie d'émission monophotonique (TEMP) ou par émission de positons (TEP) à un tomodensitomètre (TDM) a considérablement amélioré la précision diagnostique de certaines indications cliniques. Cela tient à l'amélioration de l'image fonctionnelle par la mise en oeuvre de correction d'atténuation et à la disponibilité d'une information morphologique de qualité précisant la localisation de la pathologie. L'introduction d'un TDM dans la chaîne diagnostique se traduit par une augmentation significative de la dose délivrée au patient. Cette augmentation doit être justifiée et optimisée en fonction de l'objectif recherché et des paramètres TDM accessibles sur ces systèmes. Le choix des paramètres d'acquisition conditionne directement la dose délivrée au patient. Celle-ci augmente selon approximativement une puissance de deux avec la tension. Elle est directement proportionnelle aux milliampères secondes (mAs), à la longueur explorée et inversement proportionnelle au pitch. Lorsque l'utilisation du TDM est purement à visée de correction d'atténuation, les données de la littérature montrent qu'il est possible d'utiliser un courant très faible pour limiter l'exposition. En revanche, l'abaissement de la tension est à réaliser avec précaution en fonction de la méthode implémentée dans l'appareil pour transformer les nombres d'unités Hounsfield en carte d'atténuation à l'énergie appropriée. Lorsque le TDM est utilisé à visée de localisation anatomique, l'exposition peut être diminuée de façon substantielle par rapport à un TDM de qualité diagnostique. Il est possible de baisser d'un facteur 2 à 3 la dose effective d'un examen au 18 FDG avec une qualité d'image anatomique adéquate par rapport à l'utilisation d'un TDM de qualité diagnostique. En utilisant des paramètres d'acquisition TDM spécifiques, la dose efficace de l'examen TEP-TDM peut atteindre 7,3-11,3 mSv en fonction du poids et de l'âge du patient. # 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.