Exposé : Examen des justifications de l'homéopathie (original) (raw)
Thérapeutique moderne et origine de l’homéopathie
Revista Estudos do Século XX, 2012
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Les éditoriaux de Peter Fisher : une voie royale pour l’homéopathie
La Revue d'Homéopathie, 2018
C omment rendre hommage à Peter Fisher, ami de tant d'entre nous, homme sympathique et convivial, adorant l'échange et la discussion ? Il nous semble que c'est à travers ses écrits que nous pourrons le faire le plus fidèlement possible. Peter était depuis longtemps le rédacteur en chef de la revue du British Homeopathic Journal devenu Homeopathy et il a exprimé dans de nombreux éditoriaux ce qui était au coeur de sa pensée et de son action. C'est la voie que nous suivrons pour retracer le chemin qu'il a ouvert et qu'il nous faut avoir le courage de continuer, non pas en « défendant » une homéopathie repliée sur elle-même comme une doctrine d'une autre époque mais en l'ouvrant à la confrontation positive avec le monde médical et scientifique. Cette réalité qui s'impose à travers le parcours de nos patients, forcément complexe, et à travers l'histoire du médicament homéopathique, obligatoirement écrite à plusieurs mains, celles des autorités régulatrices, celles des laboratoires fabricants, celle des médecins prescripteurs, c'est Peter qui, je crois, j'en suis même sûr, a su le mieux l'exprimer, la condenser. Je l'avais rencontré une première fois à Paris en 1985 et depuis je ne l'ai jamais perdu de vue, dans les congrès autrefois-car il n'est pas si facile d'y assister souvent pour un médecin de base-puis par les écrits de façon très régulière. Peter a été le rédacteur en chef, l'« Editor » historique du British Homeopathic Journal (BHJ) puis de la revue Homeopathy. À travers des phrases-clés extraites de ses nombreux éditoriaux, nous allons essayer de traduire sa pensée, toujours dynamique, toujours en mouvement, comme l'était d'ailleurs celle d'Hahnemann, dont certains voudraient réifier la pensée, la figer ce qui revient en réalité à la scléroser. L'homéopathie, si elle « marche » comme on dit, le fait à travers des mécanismes dynamiques, objet de nombreuses hypothèses et de travaux, sources de données scientifiques de plus en plus nombreuses et solides. Empruntons avec Peter ce chemin parsemé d'embûches mais passionnant. Janvier 1999 : Peter annonce pour le BHJ un nouveau format et une nouvelle direction, avec la publication d'études scientifiques, cliniques et fondamentales, intégrées dans les bases de données de la littérature médicale, Medline en particulier [1]. Il émet ensuite l'idée pertinente [2], à la suite du débat ouvert par la première méta-analyse de Linde et Jonas dans le Lancet en 1997 [3] que la multiplication des essais clinique contrôlés et randomisés contre placebo ne réglera pas seule la question de l'homéopathie : des études biologiques et physiques, des essais cliniques pragmatiques sont également nécessaires. En clair, on ne peut limiter la seule question de l'homéopathie à celle des essais contrôlés contre placebo. Janvier 2001 : Peter, à l'occasion des 90 ans du BHJ [4], cite Douglas Borland qui, en 1933, écrivait à propos des relations entre l'homéopathie et la médecine classique : « l'attitude préalable d'hostilité mutuelle.. . doit être remplacée par une attitude de tolérance mutuelle, fondée avant tout sur le respect ». À méditer en ces temps excessivement conflictuels ! Il ouvre la revue aux études de cas cliniques, et donne la plume, pour un éditorial associé au sien, à deux auteurs français, Jean-Louis Demangeat et l'auteur de ces lignes, au sujet des travaux en résonnance magnétique nucléaire [5]. En octobre 2001, la revue change de titre [6]-elle deviendra Homeopathy en 2002-et d'éditeur : elle sera publiée par Elsevier Sciences et restera publiée par le groupe Elsevier jusqu'en 2017. Peter réaffirme, malgré le poids de l'evidence-based-medicine, qui peut, selon lui, s'approcher d'une forme de « fétichisation », la nécessité de diversifier les publications de recherche en homéopathie sans oublier celles qui sont centrées sur les patients [7]. En 2002, dans le second numéro d'Homeopathy, Peter nous propose de réinventer le vitalisme [8], ceci à travers les hypothèses de Milgrom sur la théorie de la complexité, les mouvements de spin et les applications de la mécanique quantique en biologie moléculaire. Ces travaux ainsi que ceux de Wallach sur les interprétation non causales et non locales de la sémiologie homéopathique le conduiront à se demander si nous regardons bien à la bonne place quand nous évaluons l'homéopathie [9] et si l'homéopathie agit selon des mécanismes pharmacologiques liés aux médicament et/ou selon des mécanismes non locaux [10], encore REVHOM 535 No. of Pages 3
Lecture du Commentaire de la Démonstration de Thomas d'Aquin - Savoir, c'est connaître la cause
L'Harmattan, 2005
C’est un véritable Discours de la Méthode qu’Aristote nous livre avec son traité de la démonstration intitulé Seconds Analytiques. Avec lui, l’auteur parvient au sommet de l’art logique dont il est le véritable inventeur. Pourtant, de l’avis unanime de tous les commentateurs qu’ils soient anciens grecs et latins ou contemporains, nous sommes devant un de ses écrits les plus difficiles. Aristote le rédige au fil de sa pensée, sans préparatifs pour le lecteur. C’est sans doute pourquoi, s’il est souvent cité en référence, le traité est comparativement beaucoup moins étudié pour lui-même que les autres œuvres de l’auteur. On compte peu de commentaires et tous sont également ardus. Cette méthode scientifique qu’il expose, nous en discernons la trame constante dans toutes ses œuvres majeures tant en philosophie de la nature et de la vie qu’en métaphysique. C’est donc bien le secret de sa démarche philosophique et scientifique qu’Aristote veut livrer à notre méditation. Notre propre travail se veut l’expression de la lecture lente et laborieuse entreprise d’abord pour nous-même. Puisse le lecteur se hisser sur notre propre promontoire afin de voir plus haut encore. Car l’effort reste à achever, nous en avons parfaitement conscience.
État des lieux de la justification (Breviglieri, Lafaye & Trom, 2009)
Recensé : Sous la direction de Marc Breviglieri, Claudette Lafaye et Danny Trom, Compétences critiques et sens de la justice, Colloque de Cerisy, Paris, Economica, 2009, 462 p., 30 €.
Hypothèse sur les cinq voies: recours à la causalité
Revue Philosophique De Louvain, 2012
Hypothèse sur les cinq voies : recours à la causalité », Revue Philosophique de Louvain, n°110/3, (août 2012), p. 447-470. Des thomistes proposent régulièrement un parallèle entre les cinq voies aboutissant à Dieu dans la Somme de théologie (Ia, q. 2, a. 3) et les causes de la philosophie grecque. Mais la réflexion critique la plus récente a recentré l’analyse des voies sur l’unicité logique de la démarche. Dans une recherche diachronique puis synchronique É. Divry visite à nouveaux frais quelque 130 textes de saint Thomas en vue de l’évaluation de la confluence de ces diverses lectures qui opèrent au cœur de la métaphysique de l’acte. Les énoncés convergent vers l’équivalence envisagée: cause analogiquement ‘maté- rielle’ (1re voie) avec le metaxu axiomatique: aucun agent n’agit sauf selon qu’il est en acte; cause efficiente (2e voie): aucun agent n’agit sauf en supposant un agent précédent; cause formelle (3e voie): aucun agent n’agit sauf par sa forme; cause exemplaire (4e voie): aucun agent n’agit sauf en produisant semblable à soi; cause finale (5e voie): aucun agent n’agit sauf en vue de la fin.
Esthétique ostéopathique, ou considérations pratiques d'autodéfense contre le capitalisme sorcier.
Le texte qui suit est un texte poétique ou poïétique. Il ne prétend pas faire la lumière sur la danse butō, ni sur la musique électroacoustique. C’est plutôt une promenade, une errance, entre deux pratiques faites de leur histoire et de leur démarche. Une réflexion vue de l'atelier, d'un atelier singulier, fait de son histoire et de ses démarches propres : le mien. Je confis ici le chemin qui m'a permis de retourner à l'atelier avec de nouvelles questions et de nouvelles propositions. Livré ici, en préambule du festival « En chair et en son » et du colloque qui y est associé, il a pour vocation d'ouvrir des questionnements et de nourrir des échanges, d'engager autant de parcours personnels et singuliers.