Histoire de la peinture italienne (xvie-xviie siècle) (original) (raw)
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Perspective
Une histoire de l'art sans héros ? Études récentes sur la peinture napolitaine du XVII e siècle Art history without heroes? Recent studies on 17 th-century Neapolitan Painting Eine Kunstgeschichte ohne Helden ? Jüngste Forschungen über die neapolitanische Malerei des 17. Jahrhunderts Storia dell'arte senza eroi? Studi recenti sulla pittura a Napoli nel XVII secolo ¿Una historia del arte sin héroes? Estudios recientes sobre la pintura napolitana del siglo XVII
La Guerre des arts. Le Paragone peinture-sculpture en Italie, XV - XVII siècle. l.
Winner Erminia Bretschneider Prize 2010/Vincitore Premio Erminia Bretschneider edizione 2010. Preface prof. Philippe More La comparaison compétitive entre peinture et sculpture, définie aujourd'hui comme le Paragone, est un topos bien connu de la théorie d'art de la Renaissance : plusieurs figures-clés du Quattrocento et du Cinquecento italiens ont cherché à déterminer lequel des deux arts est le plus noble. Le présent ouvrage est destiné à explorer une autre face de ce débat : son aspect visuel. Il s'agit d'identifier, d'organiser et d'analyser les peintures et les sculptures produites en Italie dès la fin du XV e siècle et tout au long du XVI e siècle qui traitent clairement des questions attenantes au débat paragonien. Rassemblées pour la première fois dans un corpus paragonicum, ces oeuvres font état de l'influence de la dispute sur la production artistique aussi bien que sur les artistes eux-mêmes. L'ouvrage propose ensuite de comprendre pourquoi le Paragone visuel est moins prépondérant dans l'art du XVII e siècle, explorant ce faisant l'hypothèse selon laquelle la comparaison compétitive se serait mue en comparaison constructive entre des arts jadis rivaux. Le livre propose ainsi un regard original sur la tension entre théorie et pratique, et dé-montre à quel point cette tension peut être dans le même temps féconde et conflictuelle. L'ouvrage met en lumière l'importance du débat entre peinture et sculpture, ce qui permet de conclure que les autres disputes entre les arts, qui vont rythmer les siècles suivants, peuvent être rapprochées de la logique qui fut autrefois celle du Paragone.
Les peintres-soldats italiens de la Grande guerre
On pourrait bien appeler la Première Guerre mondiale "la guerre des avant-gardes". En effet, la période juste avant son éclat avait vu un changement radical dans le domaine des arts. Nombreux furent les expressionnistes et les futuristes qui partirent et plusieurs entre eux moururent au combat. Grosz, Beckmann et Dix nous ont donné, au niveau international, un véritable reportage des atrocités de la guerre avec ses terres dévastée, ses souffrances, ses blessures. En Italie aussi, après la vision utopique de la "guerre imaginée" par Carrà, Marinetti, Depero, Balla, futuristes et interventionnistes, la confrontation directe avec une tragédie si épouvantable produisit des images dures, impitoyables qui montraient la guerre telle qu'elle est comme dans les dessins et les peintures de Mario Sironi et Giulio Aristide Sartorio, artistes célèbres, mais aussi dans les œuvres de peintres inconnus. En 1915, quand le conflit commença en Italie, l'état exprima sa ferme volonté d'assembler tous les témoignages d'une guerre qui était considérée comme partie intégrale de l'histoire et, surtout, de l'unité politique du Pays. Le peintre-soldat naquit expressément pour dessiner tout ce que se trouvé autour de lui en réalisant des croquis et des tableaux qu'on exposait dans toutes les villes italiennes pour les faire participer activement à la guerre même si très loin des lieux du conflit. Les expositions servaient aussi pour rassembler de l'argent pour les familles des morts, pour les orphelins, les mutilés et les invalides. À la fin de la guerre les expositions continuèrent nombreuses pas seulement à Rome mais par tout en Italie et dans les lieux, comme l'Amérique Latine, où les italiens migraient. Aux années '20, le fascisme s’appropia le mythe de la Première Guerre mondiale qui devint un élément fondamental de l’ère de Mussolini. Oubliés les sentiments considérés antipatriotique de douleur et pitié, les soldats tombés au combat furent associés aux morts pour la cause fasciste. Certaines tableaux que Giulio Aristide Sartorio avait réalisé pendant le premier conflit mondial, très dramatiques et contre la guerre, n'étaient pas du tout appréciés par Mussolini qui ne voulait jamais les exposer. Indubitablement c'est à cause de l'identification - effectuée par le régime - de la Première guerre mondiale avec le fascisme que les œuvres, bien que remarquables, des peintres-soldats italiens ont été presque du tout oubliées jusqu'à nos jours où une lecture critique plus détachée est en train de leur donné la juste valeur.
Peinture et littérature: les Primitifs italiens et la prose française entre XIXe et XXe siècles
This paper concentrates on the reception of Italian Primitives in French literature between 19th and 20th century. A rich series of French novels and theatre pieces which mention real or imaginary Italian Primitive Paintings, Primitive painters, amateurs and forgers is here presented. In addition, a radical cultural phenomenon is described: the rejection and demonization of the Italian Renaissance and of its culture in the literary production of French novelists and aesthetes of the decadent movement. This is only one of the consequences of the cult of the Primitives illustrated in this paper, which provides punctual literary passages of, among others, Paul Eudel, Paul Bourget, Huysmans, Poictevin, Proust, the brothers Goncourt, Anatole France.
Les sources italiennes du "Traité de la peinture" de Léonard de Vinci
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - memSIC, 2009
L'omission ou les raccourcissements des parties scientifiques en faveur des passages descriptifs laissent entendre quels étaient les intérêts de ce premier copiste et permettent de définir son appartenance à un milieu de lettrés passionnés par les arts 2. Dans la transcription fragmentaire du Libro di pittura, le copiste anonyme manifeste la volonté de mettre à jour le texte de Vinci, néanmoins selon des convictions plus actuelles sur les arts. Ce texte mutilé permet néanmoins la circulation des réflexions de Vinci sur la peinture, jusqu'à sa publication en 1651. L'intérêt pour la pensée de Vinci entre l'Italie et la France. Cette première publication du Trattato della pittura semble répondre à la curiosité suscitée par les écrits du maître Léonard de Vinci et accentuée par la rencontre directe des diplomates italiens en voyage en France soit avec l'artiste luimême, soit, plus tard, avec les tableaux que le peintre avait apporté, au moment de son dernier séjour à Amboise (et il s'agit des célèbres chefs-d'oeuvre du Louvre : la Joconde, le Saint Jean Baptiste et La Vierge à l'Enfant avec Sainte Anne). Il faut évoquer ici deux séjours capitaux qui vont dans ce sens. Le premier est rapporté par Antonio de' Beatis, secrétaire du cardinal Louis d'Aragon lors d'une mission diplomatique en France, en 1517 ; le deuxième voyage se déroule plus d'un siècle plus tard, en 1625, et il est raconté par Cassiano dal Pozzo, secrétaire du cardinal Francesco Barberini (1597-1679), qui fut le protecteur de l'Académie de Saint-Luc et un important mécène. Le cardinal Louis d'Aragon rend visite à Vinci dans son dernier lieu de résidence, le château du Clos-Lucé à Amboise. Dans le journal de voyage rédigé par son secrétaire De Beatis 3 , l'on perçoit l'admiration des visiteurs devant la perfection des peintures que l'artiste leur montre. Ces derniers couvrent d'éloges ce peintre 2 C.