Vers une éthique de la responsabilité ? (original) (raw)

Une éthique de responsabilité en pratique

Revue internationale des sciences sociales, 2002

Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Responsabilité sémantique et responsabilité éthique

Journal of French and Francophone Philosophy, 2004

Cette intervention rend compte d'une certaine mamere de reagir ace qui est eprouve comme la situation contemporaine de la philosophie du langage, et ce apartir d'une sensibilite

Quel rôle pour l'éthique ?

Légicom, 1996

Distribution électronique Cairn.info pour Victoires éditions. Distribution électronique Cairn.info pour Victoires éditions. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-legicom-1996-1-page-1.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Réflexions sur la responsabilité

Pour plus de détails sur les dates de parution et comment soumettre un article, veuillez consulter le site de la revue : http://www.revueithaque.org Pour citer cet article : Faucher, L. (2012) « Présentation du dossier », Ithaque, 10, p. 91-97.

La responsabilité pour ce qui est inévitable

J.-B. Guillon, Le libre arbitre. Perspectives contemporaines. http://books.openedition.org/cdf/4959 See below the english version (Drafts)

I argue that one can be responsible for a certain state of affairs, one has brought about, or one has let happen, only if one could have avoided it, by omitting or by performing a certain action. I limit my argument to the consequences of actions and omissions (vs actions and omissions themselves), and to the conditional ability of avoiding the consequences by an alternative behaviour (vs the absolute ability to behave otherwise). Even within those limits, the argument challenges the Causal Conception of Moral Responsibility and the strategy mounted by Frankfurt against the Principle of Alternate Possibilities. It is a step in favor of the idea that the ability to do otherwise (free will) is a necessary condition for moral responsibility.

De l’honneur à la responsabilité

L'Homme, 2017

DE LA RESPONSABILITÉ "J'ai collaboré avec Giovanni Falcone parce que c'est un homme d'honneur ! ». Cette déclaration surprenante que le « repenti » (pentito), Antonino Calderone (cité in Falcone & Padovani 1993 : 17) 1 , fit aux journalistes peu de temps après avoir livré ses secrets au magistrat anti-mafia, reconnaissant ainsi sa propre implication dans des dizaines d'homicides perpétrés au sein et au nom de l'association mafieuse Cosa Nostra, inscrit ce qui avait été décrit par la presse et par la magistrature comme un geste historique de « rupture » (Falcone 1994 : 51), dans la continuité d'une vie vouée à défendre cette « valeur traditionnelle ». Que se passa-t-il lorsque les « hommes d'honneur » furent appelés à répondre des crimes qui leur étaient imputés devant les cours italiennes, et lorsqu'ils durent, tant bien que mal, substituer à l'honneur comme fondement normatif de leur groupe le principe de responsabilité propre à la justice libérale ? Quelles transformations des rapports entre sujet et corps social se sont produites dans le passage de certains membres d'une organisation comme Cosa Nostra-qui, jusque dans son nom (signifiant littéralement « Notre Chose ») subsume le « je » dans le « nous »-à la justice étatique, fondée sur l'individualité de la faute et de la peine ? À travers quelles modifications des registres d'action et de langage la loi du silence-l'omerta-at -elle cédé le pas au contrat de parole stipulé par les « collaborateurs de justice » avec l'État italien ? En amont du concept juridique de la responsabilité comme obligation de répondre de ses actions dommageables ou délictueuses devant la loi (Ricoeur 1995 : 41), j'analyserai les conditions de cet acte de langage (étymologiquement respondere, en latin) impliquant un sujet et la possibilité 1. Toutes les traductions en français des textes cités dans cet article, qu'ils soient en italien ou en anglais, ont été effectuées par moi-même. De l'honneur à la responsabilité Les métamorphoses du sujet mafieux Deborah Puccio-Den 65 De l'honneur à la responsabilité DE LA RESPONSABILITÉ compte, au compte d'une anthropologie de l'honneur nourrie des thèmes déployés par le droit et l'anthropologie juridique ; interrogeons-nous sur les pratiques criminelles mafieuses où cet « étrange concept » s'enracine et, en tant que système symbolique et social, qu'il contribue à son tour à fonder et à justifier. Tâchons de ne pas nous occuper de la question de savoir si, oui ou non, les « hommes d'honneur », comme se nomment les mafieux, ont raison de se définir comme tels-ce qui semble être la préoccupation principale des chercheurs ayant travaillé sur la mafia sicilienne. Mettons de côté le point de vue axiologique et plaçons-nous dans une perspective pragmatique, avant de reprendre la question de la responsabilité comme régime d'action et de parole qui réagence les rapports entre l'individu et l'État : tel est le programme de cet article. que fait l'honneur et de quoi est-il fait ? Est-ce d'être considéré comme une « valeur » que l'honneur suscite des jugements de valeur sur ceux et celles qui le revendiquent ? Dans un article consacré à la question des « taxinomies morales » des sociétés méditerranéennes, Michael Hertzfeld (1980 : 340) nous incitait à inscrire l'« honneur » et la « honte » dans le contexte linguistique et social d'une région localisée. C'est ce que j'essaierai de faire ici, mais en me focalisant sur la matérialité de l'honneur plutôt que sur sa « moralité », suivant la trace du sang laissée par ceux qui le mobilisent en Sicile : les « hommes d'honneur ». Vingt-sept ans après avoir publié sa première monographie sur la mafia en Sicile (1974), dans un ouvrage intitulé Honour and Violence, l'anthropologue Anton Blok remet en cause la « respectabilité » de ces brigands à la solde des mafieux, qui affirment agir pour le peuple alors qu'ils ne font que protéger les rapports de domination, dans le contexte des processus de compétition des élites au sein du jeune État italien (Blok 2001 : 21). L'économiste Clotilde Champeyrache voit dans l'honneur ni plus ni moins qu'un « mythe » que les chercheurs auraient comme mission d'« abattre » (2007 : 46-53). Dans son essai Men of Respect (1992), Raimondo Catanzaro, quant à lui, rattache l'honneur aux processus de modernisation des sociétés du Sud de l'Italie, marquées par l'immobilisme, l'interprétant comme un code sous-jacent à des formes d'« amitié instrumentale » pouvant être activées lors des conflits locaux. Mais tout en l'associant au changement, le sociologue dévalorise cette ressource sociale, en en faisant l'expression d'une « culture populaire » ou d'une « subculture » (Ibid. : 45-55). On peut retenir l'idée que l'honneur sert à préserver l'« intégrité » d'un groupe et de ses biens, à condition d'englober dans cette notion-comme je tenterai de le faire plus loin-les représentations de la personne (y compris collective 10. J'ai préféré à d'autres traductions du terme pigliainculo (« faux-culs », « culs bottés »), la plus littérale, celle que donne Clotilde Champeyrache (2007 : 47), traduction qui renvoie à l'image d'une sexualité passive considérée comme avilissante pour « l'homme ». 11. Je cite ici les passages rapportés par Salvatore Sgroi (2014 : 197) dans son étude comparative des traductions du terme quaquaraqua.

Une éthique pour l'autonomie

2011

Par le seul facteur de l’âge, les personnes âgees sont victimes de discrimination, de mise a l’ecart et d’exclusion. Une segregation par l’âge, communement appele « âgisme », est entretenu et alimente, entre autre, par le maintien des stereotypes, les prejuges, les politiques publiques et les dispositifs d’intervention. Les manifestations de l’âgisme se retrouvent dans les relations interpersonnelles et au sein de la collectivite dans les pratiques institutionnelles. La lutte contre ces formes de violences est menee par une pluralite d’acteurs d’horizons distincts, dont le travailleur social.Cet article denonce les pratiques institutionnelles a partir de temoignages d’aines obtenus dans le cadre d’une recherche doctorale. En outre, de nombreux acteurs luttent contre les differentes formes de violence faites aux aines et developpent des pratiques et des interventions axees sur le developpement de l’autonomie et l’empowerment des aines.