Retour d’expérience et gestion des connaissances pour une agriculture durable (original) (raw)

Gestion informatisée des connaissances pour une agriculture durable

+33 4 73 28 80 24 Jean-Pierre Chanet, Docteur en informatique, Animateur de l'équipe systèmes d'information agri-environnementaux communicants, Cemagref, UR TSCF, Campus de Clermont-Ferrand Aubière jean-pierre.chanet@cemagref.fr , + 33 4 73 44 06 78 Résumé : L'agriculture devra évoluer vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement tout en étant économiquement viable. Ce type d'agriculture est dite durable. Elle a une logique systémique et nécessite donc beaucoup de connaissances. Notre travail repose d'une part sur des enquêtes sur la circulation des connaissances en agriculture conventionnelle et durable, et d'autre part sur une approche plus théorique fondée sur un état de l'art de la gestion des connaissances appliquée au monde industriel.

Un serveur de connaissance pour l'agriculture durable

L'agriculture devra évoluer vers une activité plus respectueuse de l'environnement tout en étant économiquement viable. Ce type d'agriculture est dite durable. Elle a une logique systémique et nécessite beaucoup de connaissances. Nous proposons donc de développer un outil de gestion des connaissances. Dans la première partie de notre article, nous appréhendons quels sont les acteurs possibles de l'outil et leurs implications possibles. La seconde partie traite du contenu avec la sélection et la formalisation des connaissances. Summary : Agriculture must evolve into a more environmentally-friendly way while being economically workable. This type of agriculture is said to be sustainable. It has a systemic logic and therefore requires strong knowledge. We suggest developing a management computing tool of knowledge. In the first part of our article, we apprehend who are the potential actors of the tool and their possible implications. The second part deals with the contents, its selection and its form.

Les savoirs agro-écologiques ruraux: comment transmettre des savoirs d'expérience dans l'enseignement technique agricole?

Les savoirs agro-écologiques ruraux : comment transmettre des savoirs d'expérience dans l'enseignement technique agricole ? Biennale de l'éducation « Transmettre ? »-CNAM 3-6 juillet 2012 Aurélie JAVELLE Ingénieure de recherche en anthropologie de l'environnement, SupAgro Florac Résumé Le projet présenté ici se base sur l'hypothèse que l'avancée vers une agriculture respectueuse de l'environnement peut se faire en alliant savoirs scientifiques et savoirs profanes. Nous choisissons d'appliquer ce précepte à l'enseignement technique agricole. L'originalité de ce projet porte sur la volonté de lancer un processus d'apprentissage de savoirs d'expérience auprès de futurs agriculteurs dans un cadre institutionnel. Une quinzaine d'établissements d'enseignement ont participé à ce projet. Celui-ci s'est heurté à des questions méthodologiques de collecte de savoirs locaux, et à l'antagonisme entre temps long pour l'appréhension de savoirs transversaux vs cloisonnement et temps court de l'enseignement agricole. Des propositions sont cependant apportées pour la transmission de savoirs d'expérience.

Construire sur l’expérience en situation et en formation : une formation-action de conseillers agricoles face au changement de paradigme en agriculture

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2009

Accompagner des agriculteurs vers une agriculture basée sur l'utilisation des régulations internes à l'agro-système est une nouvelle mission des conseillers qui les confrontent à des ruptures dans leur pratique antécédente, mais aussi dans leur identité et dans leurs connaissances. Une intervention didactique a été engagée, pour mettre l'expérience des conseillers en travail, et les aider à faire face à ces ruptures en tenant un double objectif: organiser l'intervention didactique « en miroir » de situations de conseil agricole et construire les bases d'une pratique recomposée. Les résultats portent sur le dispositif d'expression de l'expérience dont l'effet se traduit dans un déplacement de la préoccupation des participants du comment faire au comment être conseiller en production intégrée ; ils montrent comment ce déplacement s'accompagne de nouvelles théorisations autour de l'activité de conseil ; ils soulignent enfin, l'importance d'un étayage par l'institution de cette profonde mutation de leur métier.