Une oliveraie romaine près du 45e parallèle (original) (raw)


Le moule d’orfèvre qui fait l'objet de cet étude a été trouvé dans la fortification Tropaeum Traiani (1973), à l'interieur d’un édifice appartenant au niveau N VIA, daté à la fin du VIe siècle et le commencement du VIIe siècle.. Suivant les auteurs, les menues trouvailles faites à l'intérieur de cette construction suggèrent son appartenance à un bijoutier. Le moule de Tropaeum Traiani est une pièce unique dans les cités fortifiées de la période romano-byzantine en Dobroudja. Les moules d’orfèvre trouvés à Capidava, Aegyssus et a l’Argamum ne correspondent pas du point de vue du style à celui de Tropaeum Traiani. Par rapport aux moules trouvés dans l’autres villes de l’Empire Byzantin (par exemple, Caričin Grad - Justiniana Prima en Serbie) les pièces de Dobroudja représentent des formes assez rustiques. Les moules en pierre datés de la période du VIe au VIIe siècle, avec les cavités analogues au moule de Tropaeum Traiani, sont connus en Europe centrale et occidentale, notamment sur les territoires des civilisations Praque et Pen'kovka. Les moules avec des pendentifs en forme de triangles sont aussi connus par plusieurs sites archéologiques de l’Europe du Nord-Est jusqu’au VIIIe – Xe siècles.Dans cette étude, en analysant ce moule trouvé à Tropaeum Traiani, l'auteur a essayé de démontrer que la problématique du contact entre Scythia Minor et le territoire entre le bassin du Dniestr moyen et du Dniepr moyen à l’aube du Moyen Âge est une question complexe et elle nécessite des recherches systématiques, menées en parallèle à une analyse des découvertes anciennes. La carte des découvertes (encore provisoire) confirme les hypothèses antérieures à propos sur la concentration de ces objets dans les cités fortifiées de la période antique tardive et dans les environs de Dobroudja, associées aux Antes qui sont archéologiquement définies par la culture Pen’kovka.

Une corniche a été retrouvée avec de nombreux autres éléments lithiques (galets, pierres d’architecture cassées) dans la rade de Port-Vendres. Elle a fait l’objet d’un moulage en résine, présenté lors du colloque. L’application d’une démarche anthropologique permet de comprendre la véritable fonction de cette corniche, qui faisait probablement partie du lest d’un navire qui a fait naufrage.

Dès 1906, la présence d’une importante structure a été détectée entre la façade nord et le portique nord du temple dit « de Taranis » à Alésia ; celle d’une carrière d’extraction de pierre calcaire qui devait fournir des blocs pour la construction du sanctuaire, voire du théâtre voisin. Elle a été comblée peu de temps après son exploitation pour établir l’area du temple au IIe siècle, par apport de matériaux divers (éléments de démolition, déchets artisanaux et domestiques). La fouille d’une partie de ses remblais a livré un grand nombre de fragments de verre : les opérations archéologiques de V. Pernet du début du XXe siècle, et surtout celles du Dr. Sénéchal entre 1969 et 1982 exhumèrent plus de 300 formes d’objets. Cet ensemble est particulièrement intéressant lorsque l’on considère l’importance du nombre de formes déterminées et la diversité des types représentés (seuls les gobelets à scène de spectacle et les mascarons ont été publiés). De plus une stratigraphie très claire a été observée et plusieurs couches ont pu être datées par le mobilier présent, permettant ainsi d’affiner la chronologie des verres concernés.