René Lévesque, archéologue de vocation (1925-2007) (original) (raw)
During the 1960s and 1970s, the archaeologist René Lévesque was perhaps the most recognised face of Québec archaeology. He promoted the need for heritage legislation to elected officials, led excavations at the sites of French posts at Sept-Îles, Mingan and Brador, and energetically took the stage as a speaker, educator and in the media of his time. He had a longstanding interest for the grave of Samuel de Champlain, which still remains to be found. Lévesque was also a controversial figure for his stance in favour of an archaeology led by “knowledgeable amateurs”, at a time of archaeologists’ growing professionalization and organisation to promote archaeology in Québec. Special consultation of Lévesque’s journal sheds new light on this remarkable figure and his role during a pivotal period in Québec archaeology. At the same time, access to his unfinished doctoral dissertation reveals his interest for the prehistory of the Blanc-Sablon region, but also the struggle of this self-taught pioneer to keep up with the rapid acceleration of scholarly research. Dans les années 1960 et 1970, l’archéologue René Lévesque occupait une place très visible dans l’archéologie québécoise. Il faisait la promotion d’une loi sur le patrimoine archéologique auprès des élus, il dirigeait les fouilles sur les sites d’établissements français à Sept-Îles, à Mingan et à Brador, et il s’activait comme conférencier, enseignant et dans les médias de l’époque. Il avait un intérêt durable pour la sépulture de Samuel de Champlain, qu’on n’a d’ailleurs jamais identifiée. Lévesque était aussi une figure controversée pour sa prise de position en faveur d’une archéologie menée par des « amateurs avertis », à une époque où un nombre croissant d’archéologues se professionnalisaient et s’organisaient pour faire avancer l’archéologie au Québec. L’accès privilégié au journal de Lévesque jette un éclairage inédit sur ce personnage marquant et son rôle dans une période charnière de l’archéologie québécoise. En même temps, l’accès au jet de sa thèse doctorale, jamais terminée, révèle son intérêt pour la préhistoire de la région de Blanc-Sablon, mais montre aussi la difficulté de ce pionnier autodidacte de suivre le décollage rapide des recherches scientifiques.