Extrait 33 David Montanero nabil Kallala (original) (raw)
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Extrait 40 Nabil Kallala et Gilberto Montali
Actes du deuxième colloque international Ecole Tunisienne d'Histoire et d'Anthropologie AUTOCHTONIE II. Les savoir-faire autochtones dans le Maghreb et en Méditerranée occidentale, de l'antiquité à nos jours : originalité, mutations. Jamoussi HABIB Production agricole et art culinaire des Tunisiens à l'époque moderne : entre savoir-faire autochtone et apport méditerranéen Mohamedou MEYINE Le savoir-faire thérapeutique au Sahara, dans la littérature des explorateurs français du XIX e siècle Héla MEKKI / Nabiha AOUADI / Lotfi BELHOUCHET Interaction entre environnement et évolution lithique en Tunisie centrale au cours du Middle Stone Age (Paléolithique moyen) ? : le site d'Aïn el Guettar Nabiha AOUADI / Mohamed SAIDI / Khansa HANNACHI / Rached JABALLI / Baya SGHARI Les savoir-faire chez les Capsiens à travers les rites funéraires et les ornements Rached JABALLI / N. AOUADI / J.-F. BERGER / L. BELHOUCHET / M. RIAHI-HARBI / Jamel ZOUGHLAMI Un nouveau foyer d'art et de savoir-faire chez les hommes capsiens de Sidi Aïch (Gafsa-Tunisie) Ariane Rime DAHMANI La céramique du Néolithique, naissance d'un savoir-faire autochtone en Tunisie ? Sergio RIBICHINI Aux origines du savoir-faire en Phénicie. L'invention de la culture chez Philon de Byblos et d'autres récits de fondation Piero BARTOLONI La ceramica di cartagine nel vi secolo a.c. ei prodromi dell'affermazione della supremazia politica della metropoli nel mediterraneo centro-occidentale Sami BEN TAHAR L'autochtone n'est rien d'autre que ce qu'il se fait : à propos des habitants de Jerba aux temps protohistorique et archaïque Yamen SGHAÏER La poterie modelée punique dans les contextes funéraires au Sahel : de la spécificité identitaire à l'affirmation d'un substrat Michel BONIFAY Caractères autochtones et influences extérieures dans la production des céramiques de l'Afrique romaine Moncef BEN MOUSSA / Sonia JEBARI / Nabil BELMABROUK / Emna BEN AZZOUZ / Maher FERJANI et Hédi HAJRI Les fours à bivalence fonctionnelle de Pheradi Maius (Sidi Khelifa-Tunisie) : architecture vernaculaire ou innovation de circonstance ? Volume 2 : Artisanat AUTOCHTONIE II. Les savoir-faire autochtones dans le Maghreb et en Méditerranée occidentale, de l'antiquité à nos jours : originalité, mutations. Mongi NASR Les ateliers de céramique de la région de Capsa, genèse d'un savoir-faire Fatma NAÏT YGHIL L'art de la mosaïque africaine : un savoir-faire artisanal hellénistique autochtonisé Véronique BLANC-BIJON Le mosaïste antique : entre koinè méditerranéenne et autochtonie Nejiba BEN KRAIEM Les représentations phytomorphes à travers les mosaïques de la Tunisie : héritage, libération et autochtonie Ali DRINE Le savoir-faire des Meningitani (île de Jerba) Abdelaziz DAOULATLI Les savoir-faire autochtones en Tunisie depuis la conquête à nos jours. L'artisan face aux changements, continuité, rupture, transformation, mutation, adaptation Faouzi MAHFOUDH L'artisanat Ifriqiyen au Coeur du Monde de l'Islam «… De véritables jardins agrémentés» Imed Ben SOULA Autour du travail de la laine : processus opératoire et rituel associé Ismahen BEN BARKA L'autochtonisation d'un savoir-faire féminin : la broderie dans les écoles des jeunes filles musulmanes à l'époque coloniale Manel EL MIR Peinture sur bois en Tunisie à l'époque Ottomane et ḥusaynide : parcours d'une évolution stylistique, artistique et technique Rym KHEDAIER / Lotfi BELHOUCHET Les trapèzes capsiens, par-delà la forme
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Taper 5 à 6 mots-clés en français séparés par un tiret. Obligatoire quelle que soit la langue de l'article.
CONCLUSION DE AUTOCHTONIE I. NABIL KALLALA ET MONDHER SAKLY
Conclusion Nabil KALLALA-Mondher SAKLY Au terme de ce colloque, quelques enseignements peuvent être tirés à la fois des communications et des débats sur ce qu'est « Etre autochtone, devenir autochtone : définitions, représentations ». A l'entame du colloque, nous avons eu droit à une belle conférence d'ouverture du professeur Azedine Beschaouch, qui a mis le sujet dans son cadre épistémologique et historiographique. S'ensuivent 34 communications aussi riches les unes que les autres, elles ont porté sur le Maghreb (particulièrement la Tunisie), l'Espagne (plus précisément, l'Ibérie et les îles Canaries), l'Italie (en particulier la Sardaigne), l'Orient méditerranéen, et ont couvert toutes les périodes allant de la préhistoire aux époques modernes. Elles répondent ainsi-comme nous l'avions défini-, à une approche diachronique et transversale. L'ensemble des communications déjà très laborieux, a été enrichi par les débats intenses et de haut niveau, pointus, parfois pointilleux, montrant clairement l'intérêt pris par les participants à la thématique choisie, pour répondre au mieux aux questions posées et aux objectifs inhérents à cette réflexion. Nous adressons aux uns et aux autres nos vifs remerciements pour cette participation active. De ces communications et débats, il appert que la notion d'autochtonie est finalement un néologisme, en effet elle n'existait ni dans l'antiquité grecque, ni dans l'antiquité romaine, ni encore dans la lexicologie arabe. Par contre, le terme indigène était en usage depuis l'époque romaine, mais il était appliqué d'abord aux plantes et aux animaux, et ce n'est que par la suite qu'il passera aux hommes.
Daniel sur un Fragment de Mensa du Vieux Dongala, 2001
U ne des plus anciennes scènes bibliques de l'iconographie chrétienne, la représentation de Daniel au milieu des lions apparaît dans la peinture des catacombes dès le début du III e siècle et devient aussitôt un des thèmes les plus répandus dans différents arts du IV e et V e siècle. Puis, dans l'art médiéval en Occident et dans l'art byzantin de l'Est européen, il perd quelque peu de sa popularité mais reste toujours présent. Tout en appartenant à un groupe de représentations antérieures à la plastique byzantine évoluée, le modeste fragment étudié ici, comme une des rares scènes bibliques assimilées par l'art de l'Orient chrétien sans modification de forme, de contenu ni de symbolique, mérite certainement d'être rappelé au côté de quelques autres ouvrages byzantins, plus tardifs, présentés dans ce Livre.
Le sort de la famille Arabadjian Extraits
2022
Un récit sur la déportation des Arméniens catholiques d'Angora Voici le récit intitulé « Le Sort de la famille Arabadjian d'Angora lors du génocide de 1915 » rédigé en 1978 par Georges Arabadjian. C'est un texte qui intéresse non seulement cette famille mais aussi tous les descendants d'Angoriotes et même au-delà. Il porte un témoignage poignant sur la déportation et complète utilement les récits déjà publiés par Mgr Grégoire Bahaban, R.P. Merdjimékian et Simon Arakélian. Il raconte aussi la tentative de réinstallation des Arméniens à Angora à leur retour de déportation en 1918. Georges (Kevork) Arabadjian est né en 1899 à Angora dans une famille arménienne catholique aisée. Son père Vitchen, épicier, a eu trois filles d'un premier mariage et sept enfants d'une seconde union avec Sophie Haladjian, sa mère. Georges, après les épreuves du génocide, immigrera en Argentine avec trois de ses frères et soeurs. Il n'aura pas de postérité. C'est de Buenos Aires, en 1978, qu'il dactylographie en français son récit. Nous nous sommes permis quelques modifications de forme et quelques coupures pour rendre sa lecture plus aisée.