Facteurs de risque de contamination par le virus de l'hépatite C (original) (raw)
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Risque viral lié au virus de l’hépatite C en AMP
Andrologie, 2000
Nous sommes amen4s ~ prendre en charge en assistance m6dicale ~ la procr6ation (AMP) un nombre croissant de couples dont l'un ou les deux partenaires pr6sente (nt) une infection au virus de l'h4patite C (VHC). Le risque, jusqu'ici th6orique, est la transmission du virus ~ l'enfant con~u en AMP, puis ~ sa m6re, mais aussi celui de la contamination du personnel manipulant les gam6tes infect6s, ou des gam6tes et embryons des couples non-infect6s. Dans le but de mieux appr6cier le risque de transmission du VHC en AMP via le sperme d'un patient infertile vir6mique, nous avons recherch6 le virus de l'h6patite C (ARN VHC) par amplification g4nique (RT-PCR) dans le sperme et les diff6rentes fractions obtenues apr6s gradient de centrifugation. La recherche de I'ARN du VHC dans le sperme s'est r4v616e positive pour 2 patients (2/39) pr6sentant une h6patite C active. La d6tection de I'ARN VHC dans la fraction de spermatozoides mobiles obtenue apr6s s61ection en gradient de densit6 s'est r6v616e n6gative dans tous les cas.
Journal Africain d'Hépato-Gastroentérologie, 2015
Les hépatites virales constituent un problème majeur de santé mondial, notamment en Afrique, où leur principale cause est représentée par le virus de l'hépatite B (VHB). Les agents de santé constituent un groupe à haut risque d'infection au VHB. L'objectif de notre étude était d'étudier les facteurs de risques professionnels liés à l'hépatite B chez les agents de santé du Centre Hospitalier Universitaire Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Nous y avons mené une étude transversale descriptive du 9 mars au 13 avril 2012. Elle a concerné le personnel médical, paramédical et les agents de première ligne de santé présents au CHU au moment de l'enquête et consentants. Pour l'appréciation des risques, un score a été attribué aux différentes réponses. Au total, 285 agents ont été inclus dans l'étude. Il s'agissait majoritairement d'hommes (65,6%), de paramédicaux (84,6%), de sujets mariés (75,4%), dont l'ancienneté à l'hôpital excédait 10 ans (73,7%). La séroprévalence de l'Ag HBs était de 11,2% et était plus significativement élevée chez le personnel ne respectant pas les règles de lavage
HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2018
Introduction. les rapports hétérosexuels sont la principale voie de transmission du VIH au cours de l'épidémie mondiale actuelle du SIDA. Ainsi, en Afrique sub-saharienne, la plupart des femmes sont infectées par leur conjoint, dans le cadre des relations sexuelles conjugales. Objectif. Évaluer le risque conjugal d'exposition au VIH chez les patients suivis dans le service de maladies infectieuses du CHU du Point-G, Mali. Méthodologie. Il s'agit d'une étude prospective, transversale et descriptive portant sur les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) suivies dans le service de maladies infectieuses de janvier à juin 2014. Les données portant sur les facteurs de risque de la transmission sexuelle du VIH, sociodémographiques et les informations relatives à leur vie de couple ont été cueillies à partir d'un questionnaire lors des entrevues individuelles. Résultats. Nous avions colligé 110 patients dont 37 hommes (33.6%) et 73 femmes (66.40%), parmi lesquelles 31 (28,20%) étaient dans un régime polygamique. Les rapports sexuels extraconjugaux ont été notés chez 25 patients (22,70%). Les rapports sexuels n'étaient pas protégés chez 73 patients et parmi eux, 26 patients avaient une charge virale détectable. Parmi ces 26 patients, neuf patients avaient eu des rapports sexuels extraconjugaux non protégés. La sérologie VIH était positive chez 68,4% parmi 53 conjoints dépistés. 49 patients (44.55%) avaient un taux de lymphocytes TCD4 compris entre 351 et 500 et 35 patients (31.82%) avaient un taux de lymphocytes TCD4 supérieurs à 500. Conclusion. Deux tiers des PVVIH ont des rapports sexuels non protégés avec leurs conjoints souvent parce que le conjoint n'a pas été informé, parfois parce qu'elle refuse ou est déjà lui séropositif. Près d'un patient sur quatre a des rapports extraconjugaux. Le VIH/SIDA constitue toujours un sujet tabou dans notre société. Il est important de renforcer la communication sur le changement de comportement positif afin d'améliorer l'utilisation des mesures préventives et faciliter la prise en charge des PVVIH.
Mise au point sur le virus de l'hépatite C: variabilité et implications
Transfusion Clinique et Biologique, 1998
The seriousness of liver disease differs from one individual to another, varying from an asymptomatic form with minor or no liver injuries, to cirrhosis and hepatocellular carcinoma. Physiopathological mechanisms involved in liver injuries are still poorly understood. The direct role of immune response and of possible genetic factors is still under study. This review aims at summing up the discovery of HCV, its structure, and its variability in the various genome regions in the same individual and from one individual to another. The different methods and techniques to analyze this variability are also reviewed, as well as the various suggested ways of classifying the different types. The geographical distribution and both clinical and biological consequences of this variability are also discussed.
Facteurs de risque de mortalité par tuberculose pulmonaire
Pan African Medical Journal, 2014
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible provoquée par myco-bacterium tuberculosis (bacille de Koch ou BK). Elle représente, selon les estimations del'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'une des pathologies infectieuses causant le plus de décès au niveau mondial avec plus de 1 million de décès par an. Pour déterminer les facteurs de risque de mortalité au cours de la tuberculose pulmonaire à microscopie positive nous avons mené une étude rétrospective portant sur tous les cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive et qui étaient décédés au cours de leur hospitalisation. Cette étude a colligé 1803 cas de tuberculose sur une période de 2 ans et demi dont 46 sont décédés. La prévalence de décès est de 2,55%. La population se répartit en 32 hommes et 14 femmes. L'âge moyen était de 53ans ± 17 ans. Le tabagisme était retrouvé chez la moitié des cas. Une comorbidité était retrouvée dans 43%, avec 17% de diabète. Le délai de diagnostic avait une médiane de 60 jours avec percentile (30j ; 105j). La symptomatologie clinique était dominée par la toux, la dyspnée et les expectorations soit respectivement : 97,8%, 69,6% et 67,4% des cas. Sur le plan radiologique les lésions étaient diffuses et bilatérales dans 76,1% des cas. Tous les patients étaient mis sous SRHZ. 11% avaient présenté une toxicité aux antibacillaires (de type hépatiques dans 3 cas et neurologiques dans 2 cas). Le délai médian de décès était de 8,5 jours (5j ; 17j). Les causes de décès retrouvées étaient : Une hépatite fulminante (3 cas), une décompensation acido-cétosique (3 cas), un SDRA (2 cas), des hémoptysies foudroyantes (2 cas), et respectivement un cas secondaire à une décompensation de BPCO, une décompensation cardiaque, une hypoglycémie et un tableau d'anasarque. Cette étude suggère que le terrain, le retard diagnostique et les effets secondaires du traitement sont les principaux facteurs de risque de mortalité chez les patients hospitalisés pour tuberculose pulmonaire.
Médecine et Maladies Infectieuses, 1996
Cette Etude retrospective (janvier 1990 -avril 1995) regroupe 100 patients infectds par le VIH, hospitalisEs en milieu psychiatrique. Les modes de contamination par le VIH rapportEs sont : toxicomanies par vole intraveineuse 64 %; hEtErosexualitE 10 %; homosexualitd masculine 11% et transfusions 4 %. Le mode de contamination n'est pas retrouvE dans 11% des cas. La sdroprdvalence pour le VHC est de 69 % pour 1'ensemble de la population EtudiEe et de 86 % pour le g, roupe des toxicomanes. Les nouveaux protocoles thdrapeutiques de l'hEpatite C prennent en compte le gdnotype du virus en termes de rEponse ou de non-rdponse ~ l'interfdron alpha. La rEpartition des diffdrents sdrotypes du VHC, approche du gEnotype viral, a dtd ddterminde par une mEthode immuno-enzymatique sur microplaque, en fonction du mode de contamination. La distribution des sdrotypes du VHC chez 57 des 69 patients VHC+ est la suivante : 43 % de sdrotype 1, 2 % de sdrotype 1 et de sdrotype 2, 7 % de sErotype 1 et de sErotype 4, 2 % de sdrotype 2, 18 % de sdrotype 3, 2 % de sErotype 4 et 26 % demeurent indEterminEs. Nous n'observons pas de difference significative entre le groupe des toxicomanes et celui regroupant les autres modes de contamination. Cependant, le sErotype 4 est isolE pour la premibre fois en milieu psychiatrique fran~ais et il n'est retrouvd que chez les toxicomanes, ce qui confirme l'hypothbse de foyers EpidEmiques diffErents en fonction des groupes ~ risque.
HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2018
RESUME But. Il s’agissait d’identifier les facteurs epidemiologiques, cliniques, biologiques et therapeutiques associes a la mortalite chez les patients infectes par le VIH, traites pour une tuberculose dans un service de maladies infectieuses. Patients et methodes. Etude retrospective et analytique qui a concerne la periode de janvier 2012 a decembre 2016. Tous les dossiers exploitables des patients infectes par le VIH de 18 ans et plus, hospitalises et traites pour une tuberculose ont ete inclus. Nous avons realise une analyse de regression logistique pour l’identification des facteurs de risque de mortalite en hospitalisation et le seuil de significativite etait de 5 %. Resultats. La prevalence de la coinfection TB/VIH etait de 8,0 %. A l’issue du sejour hospitalier, 69 patients etaient vivants (57,5 %) et 51 decedes (42,5 %). En analyse bivariee, la polypnee (p=0,020), la pleuresie (p=0,010), le stade IV OMS (p<0,001), le nombre d’infections opportunistes superieur ou egale a...