La redécouverte de la « via regia ». Freud lecteur de Platon, in "Revue Philosophique de Louvain", n. 113/4 (2015), pp. 535-567. (original) (raw)
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Les Études Classiques, 2017
Pour obtenir une mise à jour des aspects polymorphes du mythe revitalisé dans la philosophie de Platon, il a semblé utile à l’auteur de dresser premièrement, tout au long des pages qui suivent, le bilan de deux études dont la teneur lui permet de situer quelques enjeux importants de cette problématique. Dans une deuxième partie, à publier ultérieurement, il présentera ses propres approches dans le domaine du langage mythique.
Philosophiques, 2000
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Article « [s.t.] » Ouvrage recensé : Yvon Lafrance, Pour interpréter Platon II. La ligne en République VI. 509d-511e. Le texte et son histoire, Montréal, Bellarmin (Collection « Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Document téléchargé le 7 December 2015 07:52
Rousseau alludes twice to Plato’s Politicus in his Social Contract. These allusions differ according to the versions of the Contract and appear in different contexts. Once these variations are taken into account, it appears that Rousseau was aware of what was at stake in Plato’s dialogue, which he read thoroughly. Moreover, he made a positive use of the Politicus and the Laws in delineating his Legislator. The marks and annotations left by Rousseau on the Republic, Politicus, and Laws, in his copy of Plato's complete works, translated by Ficino and revised by Grynaeus, are collected in the appendix.
Fulcran TEISSERENC PARIS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE J. VRIN 6, Place de la Sorbonne, ve 1. Pour les données chronologiques essentielles. cf. Diogène Laerce. V 86 ( = fr. 3 Wehrli) et III 46 (= fr. 4 Wehrli); Acad. Philosoph. lnd. Hercul., p. 38 col. VI Mekler (= fr. 9 Wehrli); Diogène Laerce, VII 166 (=fr. 12 Wehrli) et V 92 (= fr. 13 a Wehrli). 2. Diogène Laerce, V 88 (= fr. 22 Wehrli): Toun.>v Tlx µÈv xwµ1xwç nérrÀaxev, wç TÒ Ilq>l tjllovijç xal Ilq>l O'�pOO'IJ\IT}(.'" Tlx 6t TpaytxC>ç, C:,ç TO Ilepl TWV xa�· "Atlll)v )(Qt TÒ IlEpÌ eùaEj3e(aç xal TO IlEpl t{ouo(aç. 3. VoirE. Bignone,L'Aristotele perduto e l,aformazionefilosefica di Epicuro, seconda edizione accresciuta, Firenze 1973, I, p. 256 sqq. I. CJ Cicéron, ad Att., XV 27, 2; XV 4, 2; XVI 2,6; XV 13, 3; XVI 11, 3; XVI 12 (=fr. 27 a-fWehrli). 2. Pour le genre àywvtcrTtxoç du dialogue platonicien, cj Diogène Laerce, III 49. 3. Diogène Lai!rce, III 50: Où Àav0civet Il' i)µòç on TLvÈç aÀÀ.Wç lltwj>Épetv Toùç lltaMyouç 4>acri -ÀÉyoucrt yàp aùTwv Toùç µÈv 6paµanxoùç, Toùç 6È 6111yJJµanxouç, i-oùç 6È µEtXTO\Jç -àM' EXEivOt ILÈ" Tpaytxwç µ<ÌÀÀO\I iì 4>tÀocr64>wç TT)\I 610.4>opàv TW\I lltaMywv npocrwv6 µa oav. 1. Cf E. Bignone, op. cit., I, p. 267-268. 2. Pour Speusippe, voir Diogène Laerce, IV 4; pour Xénocrate, voir /d., N 13; pour Aristote, voir/d., V 22et 24; pour Théophraste, voir Id., V 44; pour Straton, voir Id., V 59. TIEpl l')aovijç est aussi, il est inutile de le rappeler, le sous-ti tre du Philèbe. 3. Voir K. Bringmann, « Platons Philebos und Herakleides Pontikos' Dialog TIEf>l i')6ovnc »,Hermes 100, 1973, p. 529. L'hypothèse de datation de Bringmann est accueillie favorablement par 1. Cf p. ex. Hérodote, III 80. b. 3. Pour la conception antisthénienne du Tupavvoç voir Xénophon, Banquet, IV, 36-37 (= S.S.R. V A 82), et, sur ce texte, A. Brancacci, « Erotique et théorie du plaisir chez Antisthène », dans Le Cynisme ancien et ses prolongements, Actes du Colloque Intemational du CNRS (Paris, 22-25 juillet 1991), sous la direction de M.-0. Goulet-Cazé et R. Goulet, Paris, 1993,p. 37-40. Pourlerupavvoç et1ef3aaw:uc cj. Stobée IV 8, 31 (=S.S.R. V A 75); Gnom. Vat. 743 n°6(=S.S.R. V A 166); Xénophon,Banquet, IV,6(=S.S.R. V A 186); Dion Chrysostorne, orat. XIII 23-24 (= S.S.R. V A 208). Pour d'autres indications, et pour
Scrinium Friburgense 54, 2021
The dialogue ‹ De Resurrectione › , like any other work of Methodius of Olympus, was greatly influenced by Plato’s literary heritage. In this article, we discuss the formal aspect of the rapprochement that can be established between Plato’s dialogues and the ‹ De Resurrectione › ; we also analyze in more detail the textual presence of the Platonic passages in this treatise of the Methodius of Olympus ; finally, we propose a hypothesis according to which it is Plato’s dialogue ‹ Protagoras › that could have been imitated by the author of the ‹ De Resurrectione ›.
Chez Dion de Pruse, les questions d'ordre littéraire sont rarement abordées pour elles-mêmes : qu'il s'intéresse à un auteur (Homère, Euripide), à un personnage (Agamemnon) ou à un genre (la comédie), son approche est la plupart du temps morale, les textes servant de point de départ ou d'illustration à une réflexion éthique ou politique. Si Dion est assez disert sur la poésie -davantage pour son contenu que d'un point de vue formel -, il ne parle guère de la prose, et s'il évoque le style des sophistes en général ou de telle figure en particulier (Socrate, Diogène, Platon), la question de la prose est alors secondaire. Ainsi, dans le dialogue Sur Homère et Socrate, il constate que les deux personnages éponymes parlent des mêmes choses, l'un sous forme poétique (διὰ τῆς ποιήσεως), l'autre en prose (καταλογάδην) ; mais cette différence formelle n'a aucune importance, d'autant plus qu'il s'agit de montrer que Socrate est un disciple d'Homère et donc de gommer les différences entre eux (LV, 9). La prose est ainsi une donnée contingente, ce pourquoi, la plupart du temps, Dion ne parle guère des prosateurs en tant que prosateurs. À plusieurs reprises, quoique sans entrer dans des détails techniques, Dion évoque sa propre manière de discourir, et dans un cas, il présente son style comme relevant de la prose, πέζος (XXXII, 39). Or, il va sans dire que Dion écrit de la prose : nous voudrions donc préciser ce qu'il désigne par ce qualificatif en apparence évident et la façon dont il définit sa prose au sein de la Prose. Dion affirme son rejet d'un langage élaboré ou bien son incapacité à discourir, qu'accompagne la promotion d'un langage dépourvu de finalité esthétique et placé ainsi hors du champ poétique et rhétorique, prenant ainsi (théoriquement) le contrepied de ceux qui donnent sa dignité à la prose en la confrontant à la poésie.
Canadian Journal of Political Science
protection des femmes sont liées à un héritage découlant de la perception historique des femmes comme étant victimes et faibles vis-à-vis des hommes (193). En conclusion, l'argument principal de Prescott est que les considérations de genre doivent impérativement être incluses dans toutes les doctrines, formations, enseignements et stratégies militaires. L'ouvrage Armed conflict, women and climate change apporte donc une contribution intéressante et actuelle au domaine en tentant d'expliciter les défis des interventions militaires et des opérations de paix, à l'intersection complexe des conflits armés, des changements climatiques et du genre. Malgré le fait que Prescott adopte une approche exclusivement opérationnelle, stratégique et institutionnelle dans cet ouvrage, celui-ci demeure toutefois critique face à la nature conservatrice des organisations militaires, de l'omniprésence des hommes dans celles-ci, de la rigidité aux changements organisationnels et des approches normatives sur le plan du genre. Il pose également un regard critique quant à la déconnexion entre les politiques et les stratégies militaires, les défis de leur intégration aux milieux pratiques et la difficulté de les opérationnaliser de manière concrète. Celui-ci argumente que, l'incapacité d'adresser ces variables a un impact négatif sur la prévention et la résolution des conflits, la reconstruction d'après-guerre ainsi que la consolidation de la paix. Enfin, bien qu'on ne puisse reprocher à un livre ce qu'il ne prétend pas faire, il aurait toutefois été grandement apprécié de lire une réflexion féministe profonde à la fois sur les enjeux soulevés ainsi que sur la positionnalité de l'auteur comme chercheur blanc et américain. L'ouvrage donne un point de vue exclusivement institutionnel sur le phénomène et se situe dans le paradigme dominant des relations internationales. Les lecteurs désireux d'en connaître plus devront donc puiser dans des ouvrages complémentaires offrant un regard plus vaste sur les différentes traditions épistémologiques et féministes du champ.