Techniques de construction traditionnelles et techniques romaines dans le théâtre d’Althiburos et les monuments de spectacle de l’Afrique Proconsulaire (original) (raw)

2023, N. Kallala, B. Yazidi, S. Séhili (Eds), Autochtonie II, Les savoir-faire autochtones dans le Maghreb et en Méditerranée occidentale, de l'antiquité à nos jours: originalité, moutations, Actes du deuxième colloque international (Tunis, 25-28 novembre 2021), III, Architecture

La contribution vise à étudier la relation entre les techniques de construction traditionnelles des territoires de l’Afrique Proconsulaire et celles importées par les Romains et utilisées dans la construction de bâtiments de divertissement, en particulier les théâtres et les amphithéâtres, en tenant également compte de l’importation de modèles typologiques, et ce à partir de «l’étude de cas» du théâtre d’Althiburos. Au cours des Ier et IIe siècles après J.-C., nous assistons à une introduction progressive des techniques de construction romaines, tels que l’opus caemaenticium, en particulier dans la construction des sous-structures et des voûtes, parfois avec l’importation de modèles urbains, des techniques, mais aussi d’ouvriers italiques (il suffit de penser à l’opus reticulatum de l’amphithéâtre de Carthage). Parallèlement, nous constatons aussi généralement l’utilisation continue des techniques de construction traditionelles (- notamment l’opus quadratum avec des techniques de taille de pierre qui ont leurs racines dans le monde punique et hellénistique -).

Trois chantiers de construction en Narbonnaise gallo-romaine : le temple de Vernègues, le théâtre d’Orange et l’amphithéâtre d’Arles, dans Carvais, R., Guillerme, A., Nègre, V., Potié, P., Sakarovitch, J. (eds.), Édifice & artifice. Histoires constructives, Paris, 2010

Article issu d'un recueil de textes collectés lors du premier Congrès francophone d’histoire de la construction (Paris, 19-21/6/2008) Les études architecturales menées sur ces trois monuments antiques de Narbonnaise ont conduit à des observations nouvelles permettant de mieux appréhender l’organisation des chantiers antiques. Nous abordons ici le problème de la mise en œuvre des blocs de grand appareil posés à joints vifs et en particulier la question des modes et des sens de pose.

Restitution d’un théâtre antique : l’exemple de Xanthos

2013

Le bilan presente ici des travaux de modelisation du quartier du theâtre romain de Xanthos (Turquie meridionale) souligne l’interet du recours a la photogrammetrie et a la restitution 3D pour l’etude d’un ensemble monumental complexe. Il s’agit en effet a Xanthos de trois edifices : une place, une maison de luxe et un theâtre, dont les vestiges se presentent aujourd’hui au visiteur mais qui ont la double particularite d’etre d’epoques differentes et de se situer sur des niveaux differents. Par la simplicite de leur mise en œuvre sur le terrain et par la maniabilite des resultats visuels, les techniques de releve et de modelisation 3D ont facilite considerablement le travail des archeologues. Elles ont notamment permis de comprendre la liaison entre le theâtre et la place voisine, mais aussi d’obtenir des donnees plus precises sur le theâtre lui-meme malgre l’etat de degradation de ses elements conserves.

Lefebvre (C.), "Les édifices de spectacle dans le monde romain", Archéologia, n° 570, novembre 2018, p. 30-37.

Comme les cirques, stades, théâtres et odéons, l’amphithéâtre de Nîmes appartient à la catégorie des édifices de spectacle que les Romains construisent dès la période républicaine et multiplient jusqu’à la fin de l’Empire. Héritiers des modèles grecs ou innovations de l’architecture romaine, ces monuments adoptent des fonctions et des configurations différentes, livrant chacun une histoire qui leur est propre.

Spectacles et édifices de spectacles dans l'Antiquité tardive : la Mémoire prise en défaut

Jeux et spectacles dans l'Antiquité tardive, 2008

Where, how long, and in what manner did the Roman games continue? While this note does not pretend to answer these questions definitively, they are nevertheless here approached in light of new studies, with special attention paid to the burden of tradition, which seems often to obscure — if unconsciously — part of history. The “effort of memory” is not an exclusively modern phenomenon. Whatever the mechanisms which trigger it might be, it is ubiquitous in all times and in all civilisations, and manifests itself by means of different modalities, be they oral or written, mythological or historical. Memory is an integral part of people's knowledge of their own time. Whatever form it takes and whatever events or personalities it seeks to highlight, memory is necessarily selective, and the portrait is draws is partial, in every sense of the word. More often than not, the choices made by memory generate ignorance, and this ignorance is perpetuated rather than eliminated by subsequent generations, until eventually deeply embedded in the transmission of our knowledge. Late Antiquity has been profoundly affected by the capriciousness of memory. A telling illustration is provided by the Roman games, which the so-called Renaissance and following centuries preferred to have disappear with the fall of the Roman Empire and the rise of Christianity. This “faulty memory” even persists to a certain extent today.

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