Notes à propos des récents ouvrages de Jacques Beauchemin et de Joseph-Yvon Thériault (original) (raw)

Yves Thériault et la critique

Études littéraires, 2000

YVES THERIAULT ET LA CRITIQUE dénis carrier Yves Theriault a souvent reproché aux critiques des grands journaux leur incompétence et leur manque de jugement. Non sans exagération, il affirme leur avoir servi de tête de Turc : « Rares sont les auteurs du Canada qui ont été autant démolis que je l'ai été, surtout par les critiques improvisés de nos grands journaux» 1. L'affirmation tire à conséquence, puisque l'institution critique des années 40 et 50 (le premier livre 2 de Theriault date de 1944) se manifeste presque exclusivement dans les périodiques. Au début des années 60, l'activité critique se déplace vers les universités, où des travaux de longue haleine-sur des périodes, des genres, des thèmes-s'inspirent de nouvelles théories littéraires américaines ou européennes 3 , pour tenter, comme le propose André Brochu, de trouver dans la littérature une spécificité québécoise : « La tâche que je me suis fixée comme critique, c'est la découverte d'une identité québécoise à travers les oeuvres qui constituent notre tradition» 4. Ce nouveau visage de la critique, visant une «conscience littéraire élargie», établit une «complicité entre le créateur et le critique, entre l'écriture et la lecture» 5. Theriault, qui croisait le fer avec les critiques de la vieille garde (surtout religieuse), verra son oeuvre passée au crible des nouvelles approches de la critique universitaire : structurale, thématique, sémiotique, sociocritique, mythocritique, psychocritique... Dans Yves Theriault et l'Institution littéraire québécoise 6 , Hélène Lafrance jette un coup d'oeil sociologique sur l'appareil critique québécois de 1944 à 1964. Elle dégage clairement les critères utilisés par celui-ci pour juger des oeuvres québécoises et les divise en deux grands courants.

À propos du Bestiaire de Philippe de Thaon. Notes de lecture sur deux éditions récentes

Revue critique de philologie romane, 20, 2020

À propos du Bestiaire de Philippe de Thaon. Notes de lecture sur deux éditions récentes. Philippe de Thaon, Bestiaire (MS BL Cotton Nero A. V), ed. by Ian Short, Oxford, Anglo-Norman Text Society, 2017 (Plain Texts Series 20), 100 pp. Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. par Luigina Morini, Paris, Champion, 2018 (CFMA 183), 398 pp. Ces dernières années, un nouvel intérêt pour Philippe de Thaon et son oeuvre a apporté un changement de perspective radical sur cet auteur, à propos duquel les jugements des grands maîtres de la philologie entre xix e et xx e siècle étaient si sévères. La formule de Paul Meyer est célèbre: Le style de Philippe de Thaon est facile à caractériser: il est nul. Ce très pauvre versificateur fait un usage abusif, soit pour sa rime, soit en manière de transition, d'un certain nombre de formules toutes également dépourvues d'élégance 1. Même pour M.D. Legge, qui considère l'oeuvre de Philippe comme un maillon essentiel dans la chaîne d'argumentation visant à démontrer la «précocité de la littérature anglo-normande» 2 , «the result is jerky and tiresome». Et si la chercheuse estime que le style de cet auteur ne peut pas être qualifié de «clumsy and childish», c'est seulement parce que «the clumsiness does not proceed from childishness but from pedantry. […] He is pathetically anxious to do the right thing, in and out of season» 3. Les études des dernières décennies n'ont pas seulement enrichi le catalogue des oeuvres de Philippe d'un nouveau titre, le Livre de Sibile 4 , à côté

Miscellanea à propos d'ouvrages récents

Le Muséon, 2009

MISCELLANEA À PROPOS D'OUVRAGES RÉCENTS À propos de J.-C. HAELEWYCK Grammaire comparée des langues sémitiques* C'est en 1910 que W. MARÇAIS et M. COHEN publiaient à Paris un Précis de linguistique sémitique, traduction remaniée de la Semitische Sprachwissenschaft de C. BROCKELMANN (Leipzig, 1906). A l'époque, la première partie de l'Histoire générale et système comparé des langues sémitiques d'E. RENAN avait déjà connu plusieurs rééditions, mais ne traitait que de l'histoire des langues sémitiques; plus tard, l'introduction aux Langues et écritures sémitiques de P. DHORME (Paris, 1930) offrira une présentation succincte de chaque langue, sans proposer de grammaire comparée. Une description plus récente, tenant notamment compte de l'ougaritique, apparaîtra dans la nouvelle édition des Langues du monde (Paris, 1952), où M. COHEN traite de l'ensemble chamito-sémitique. Ce même ensemble fera l'objet d'un volume édité par D. COHEN en 1988, Les langues dans le monde ancien et moderne. Troisième partie: les langues chamito-sémitiques (Paris).

Bibliographie de Jacques Poulin

Voix et Images, 2020

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Yves Thériault et l’Institution littéraire québécoise

Voix et Images, 1984

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À propos d’un ouvrage récent de Johann Michel

Laval théologique et philosophique

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