Poster afeaf (original) (raw)

Posters GOVBIO Ait Zekri Maroc

L'objectif du programme portant sur la gouvernance de la biodiversité est de parvenir à une implication réelle des acteurs locaux à une gestion locale de l'environnement (lutte contre la désertification et conservation de la biodiversité). Le moyen d'atteindre cet objectif passe par la construction d'une gouvernance locale (reliée au national et à l'international) reposant sur la régulation de l'accès aux ressources naturelles renouvelables. En effet, la régulation de l'accès aux ressources naturelles renouvelables s'avère nécessaire afin d'organiser et de structurer les pratiques dans l'espace et dans le temps. Cependant, l'idée de contenir les acteurs locaux dans une logique de développement durable et ainsi d'orienter le comportement de chacun sur le milieu, nécessite leur implication et leur responsabilisation. Les expériences connues montrent que la régulation vis-à-vis des ressources n'est véritablement efficace que lorsque celle-ci est légitimée par les acteurs locaux, c'est-à-dire intégrée dans les schémas locaux de faire et de penser. La mise en oeuvre d'une gouvernance locale devient une priorité pour les politiques publiques. Les travaux engagés dans le cadre du projet « Gouvernance de la biodiversité pour une gestion patrimoniale de l'environnement » (GOVBIO) sur un territoire du Haut Atlas marocain (versant sud, région de Ouarzazate) conduisent au développement d'une « charte de territoire » agro-sylvo-pastorale dont l'objet est d'instaurer une implication responsable des populations locales. Partant d'un terrain pilote (en l'occurrence le territoire Aït Zekri), l'objectif est de parvenir à dégager une méthodologie reproductible sur d'autres territoires permettant de passer à l'échelle du versant Sud du Haut Atlas et Anti-Atlas (Sousse-Oriental). Cette perspective de charte fait écho aux besoins exprimés par l'ensemble des acteurs concernés (transhumants, agro-pasteurs, agriculteurs sédentaires, amghar, naïb, élus, autorités administratives, …). La mobilité pastorale est une condition à la conservation de la capacité de régénération des ressources et à leur viabilité à long terme, particulièrement dans les zones arides et semi-arides. Face au processus de la désertification, aux aléas climatiques prononcés générant de grandes vagues de sécheresses, l'objectif fondamental est de parvenir à :-la légitimation d'une régulation d'accès aux ressources par les acteurs eux-mêmes qui se « l'approprient » et participent directement à sa mise en oeuvre, son suivi et son évolution dans le temps, avec la constitution d'un Observatoires des pratiques et de l'environnement ;-rendre l'approche reproductible sur d'autres territoires et à d'autres échelles (généricité). Le programme GOVBIO est intégré dans une composante du projet ANR ADD-COPT (terrain B). À ce titre les travaux se focalisent sur une mise en place intégrée de dispositifs de gouvernance territoriale associant Charte, Observatoire et Plan locaux de développement. 2. 2. Une recherche-Action Une recherche-Action : m : mé éthodologie thodologie Une recherche-action pour un développement durable La recherche-action se présente par un dispositif d'action sociale avec deux entrées : a) un dispositif d'action (il est mis en place pour servir certaines fins, telle que la lutte contre la désertification, etc. et ce motif reste primordial) ; b) un dispositif de visibilité : il "donne à voir" et donc met une certaine connaissance à la disposition des acteurs. La mise en oeuvre d'un processus qui va répondre à un problème posé initialement. Ce processus, qui sera lui-même observé et analysé, est censé modifier les manières de raisonner, de percevoir et d'agir des différents acteurs engagés dans la démarche. Objectif = opérer des changements et prendre en compte la production de connaissance, c'est-à-dire les analyses et les apports théoriques qui ont servi son cheminement et qui l'ont fait arriver à maturité. Si la recherche-action a d'abord une visée pratique, elle comporte également une visée théorique qui permet de retourner à l'action en l'éclairant. Une démarche réflexive permet d'aller en boucle vers son objectif final qui est de travailler à la mise au point d'un dispositif innovant afin qu'il puisse se perpétuer, voire se reproduire dans d'autres lieux dans des conditions satisfaisantes. La mise au point d'un dispositif au sein duquel il va étudier les interactions, sachant que lui-même est acteur dans le dispositif. Le résultat de la recherche-action, ne consistera pas dans le produit d'une étude juridique ou anthropologique mais dans une étude de l'action elle-même, des cadres qu'elle propose et des apports qu'elle espère opérer. L'enjeu de la recherche-action est de supposer qu'il existe des réponses dans un cadre à construire collectivement, où le chercheur contribue parmi les autres acteurs à la situation problématique. Il y joue le rôle d'impulser, de proposer des scénarios nouveaux afin d'évaluer leur impact. Il propose un cadre différent de travail, ou plus exactement des jeux entre cadres nouveaux. Il analyse ce qui se passe au sein des cadres proposés et notamment les relations qui se mettent en place autour d'objets nouveaux entre les différents acteurs. Si une réflexion sur l'action accompagne l'ensemble de la démarche, il est aussi nécessaire de s'interroger sur les critères d'appréciation des changements induits par l'action expérimentale. L'évaluation du résultat, des effets de la recherche-action peut être effectuée par les acteurs de cette même démarche ; il n'est pas indispensable que celle-ci soit cautionnée ou validée par des scientifiques externes : ce ne sont pas des experts externes mais les bénéficiaires des mesures eux-mêmes qui tirent les leçons de leurs expériences et de leurs erreurs ; puisque ce sont eux qui souffrent des conséquences de leurs erreurs, ils se sentent davantage responsables de leurs actes. Une des questions qui se posent est de trouver des outils efficaces afin de se distancier des effets produits lorsqu'on est impliqué à la fois scientifiquement et relationnellement dans le processus mis en oeuvre.

Postface à Lyon 1250 - 1550

Jacques Rossiaud, Lyon 1250-1550. Réalités et imaginaires d'une métropole. Etudes réunies et postfacées par Jean-Louis Gaulin et Susanne Rau, Seyssel, Champ Vallon, 2012, p. 517-523, 2012

Revue ACAREF

IDENTIFICATION ET CONTROLE DES MIGRANTS ORIGINAIRES DE LA CEMAC : LE PARADOXE DE L’HOSPITALITE CAMEROUNAIS (1960-2016), 2022

Ce travail traite porte sur la politique de contrôle des migrants du pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) au Cameroun. L'objectif est d'analyser les dispositifs d'identification et de contrôle des personnes originaires des pays de la sous-région CEMAC et d'étudier les pratiques de contrôle exercées sur eux de la période post-independance à 2013. En fait, limitrophe avec six pays de la CEMAC et de par ses diversités ethnique, linguistique et culturelle, le Cameroun est une destination privilégiée pour des migrants tchadiens, centrafricains, congolais et gabonais depuis 1960. Ainsi, la question qui oriente l'analyse est celle de savoir : Quels sont les dispositifs d'identification et de contrôle des migrants ressortissants de la zone CEMAC et comment leur instrumentalisation entrave-telle l'hospitalité du Cameroun ? À partir des entretiens avec des personnes ressources et d'une bibliographie sélective et en s'appuyant sur la méthode pluridisciplinaire et sur la théorie de l'analyse stratégique, ce travail montre d'une part que le Cameroun est un pays d'accueil et d'hospitalité pour les migrants originaires de la zone CEMAC et d'autre part les abus de contrôle sur les migrants constituent un obstacle à l'hospitalité camerounaise tant clamée.

PFE ELMEHDI ELHANAFI ONCF

Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles du réseau ONCF, 2022

Automatisation et supervision de la signalisation adaptée aux zones sensibles du réseau ONCF 2022

ACTES DU COLLOQUE AFEAF NANCY

Cet ouvrage présente les actes du 39e colloque international de l’AFEAF (Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer) qui s’est tenu à Nancy du 14 au 17 mais 2015. Il rassemble 44 contributions issues des communications et posters qui couvrent les âges du Fer (du VIIIe au Ier s. a.C.) sur une large partie de l’Europe, de la République Tchèque à la Bretagne et du nord de la France à la péninsule Ibérique en passant par l’Italie. Ce colloque a permis une approche archéologique des productions aux âges du Fer, de l’acquisition des matières premières à leur transformation et leur consommation. Ce colloque s’est intéressé à de multiples domaines déclinés au fil des contributions : la production alimentaire, l’exploitation du sel, les productions manufacturées (métalliques, céramiques, verre, lithiques, etc.). Dieses Buch beinhaltet die Akten der 39. internationalen Tagung der Association Française pour l’Étude de l’Âge du Fer (AFEAF), die vom 14.-17. Mai 2015 in Nancy stattgefunden hatte. Versammelt werden hier 44 Beiträge von Vorträgen und Postern, welche die Eisenzeit (vom 8. bis 1. Jh. v. Chr.) in einem großen Bereich Europas abdecken – von der Tschechischen Republik bis in die Bretagne, von Nordfrankreich über Italien bis auf die Iberische Halbinsel. Die Tagung zielte mit einem archäologischen Ansatz auf die Produktionsweisen in der Eisenzeit, von der Beschaffung der Rohstoffe bis zu ihrer Verarbeitung und ihrem Verbrauch. Dabei behandelte die Tagung unterschiedliche Bereiche, die mit einer Reihe von Beiträgen abgearbeitet werden: die Produktion von Lebensmitteln, die Erzeugung von Salz und die handwerkliche Produktion (Metallhandwerke, Töpferei, Glas- und Steinverarbeitung usw). The publication presents the proceedings of the 39th international symposium of the AFEAF (French Association for the Study of the Iron Age), held in Nancy from the 14th to 17th of May 2015. It brings together 44 communications and posters on the Iron Age (from the 8 th to 1 st century BC) from all over Europe, from the Czech Republic to Brittany and from Northern France to the Iberian Peninsula and Italy. This conference provided an archaeological approach to the Iron Age industries, from the procurement of raw materials to their processing and use. Many interesting issues were discussed in the papers concerning food production, salt exploitation and other manufactured metallic, ceramic, glass and lithic goods.

Postface

Se déplacer pour se situer, 2000