Comptage des -chtoucas: la partie elliptique (original) (raw)
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Déjantages, ellipses et incohérences formatives
2011
Du point de vue de l’enseignement des sciences, il est beaucoup plus fructueux de considerer une fiction sous l’aspect de la plausibilite que sous celui de la verite. Des problematiques et des traitements differents appelleront des questionnements differents et, si l’auteur est un tant soit peu subtil, les histoires contrefactuelles ne seront pas les moins interessantes a confronter a un regard scientifique. L'article propose une typologie des investigations envisageables autour de fictions improbables, du questionnement du contrat de lecture a celle de la coherence interne d'une histoire en passant par les questions factuelles, la "retro-ingenierie" de techniques de science-fiction, voire des experiences de pensee questionnant la science telle que nous la connaissons.
Les représentations l-adiques associées aux courbes elliptiques sur Qp
Journal für die reine und angewandte Mathematik (Crelles Journal), 2001
This paper is devoted to the study of the-adic representations of the absolute Galois group G of Q p , p ≥ 5, associated to an elliptic curve over Q p , as runs through the set of all prime numbers (including = p, in which case we use the theory of potentially semi-stable p-adic representations). For each prime , we give the complete list of isomorphism classes of Q [G]-modules coming from an elliptic curve over Q p , that is, those which are isomorphic to the Tate module of an elliptic curve over Q p. The = p case is the more delicate. It requires studying the liftings of a given elliptic curve over F p to an elliptic scheme over the ring of integers of a totally ramified finite extension of Q p , and combining it with a descent theorem providing a Galois criterion for an elliptic curve having good reduction over a p-adic field to be defined over a closed subfield. This enables us to state necessary and sufficient conditions for an-adic representation of G to come from an elliptic curve over Q p , for each prime .
Points ?-entiers sur les courbes elliptiques
Journal of Number Theory, 1991
On considkre la cubique J" =x3-Ax-B, A, BE Z, et on suppose que A = 16(4A' -27B') # 0. On exprime dans ce travail des conditions ntcessaires et suffkantes pour que mM (resp. T+mM) soit A-entier, lorsque M est un point A-entier, T un point de 2-torsion sur Q de la courbe, et m un entier rationnel. Ces conditions portent sur les polynhmes 4, et I), qui permettent d'exprimer l'abscisse de mM. Nous donnons des exemples d'application qui montrent que ces conditions peuvent &tre utiliskes dans la pratique. Si la courbe est de rang 1 sur Q avec Cventuellement des points de 2-torsion rationnels, on peut espkrer trouver tous les points A-entiers de la courbe.
Unités elliptiques et fonctions LLL$P$-adiques
Compositio Mathematica, 1980
© Foundation Compositio Mathematica, 1980, tous droits réservés. L’accès aux archives de la revue « Compositio Mathematica » (http: //http://www.compositio.nl/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Acta Fabula, 2015
Véritable ouvrage, au sens artisanal du terme, plus qu'actes d'un colloque, sa matière est mise en oeuvre par des mains expertes et agencée par deux monteurs singuliers-Jonathan Degenève et Sylvain Santi. Subtilement monté, cet ouvrage sur le montage dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit. Dans un texte inaugural d'allure théorique mais nourri par la pratique, synthétique d'une réflexion au long cours sans prétention normative, J. Degenève distingue « Cinq caractéristiques du montage » (p. 15-26), quel qu'en soit le domaine d'application : « recyclage » (« rien n'est a priori digne ou indigne d'être travaillé »), « composite » (ce qui « s'oppose à la composition »), « point de vue » (« une sirène n'est pas un montage » à moins que je ne décide de la faire percevoir ainsi), « bipolarité » (prévalence de la « coupe » ou du « raccord », en partie culturellement surdéterminée) et « mise en rapport » (implication subjective du monteur dans le montage). L'ouvrage regroupe ensuite les interventions selon ces cinq aspects : au moment de condensation théorique, suit un déploiement d'élaborations plurielles. Tel est le battement rythmique-implosion et étoilement-que propose ce livre à la lecture. Autre battement, les textes écrits composent aussi avec des images : photogrammes de Mulholand Drive (2001) de David Lynch en couverture, de L'Intrus (2005) de Claire Denis et d'un épisode de la série Mad Men (2007-2013); fac-similés de manuscrits (Saussure, Benveniste, Quignard, Simon) ; reproduction en annexe de l'affiche-Une Reine du cirque de Goya-et du programme originels du colloque. En marge, mais sans doute la pièce centrale, un dvd monté par Julie Dejode contient des entretiens filmés avec les cinéastes Bruno Dumont et Claire Denis-des extraits choisis de leur filmographie sont commentés-, l'historien de l'art Georges Didi-Huberman et le poète Christian Prigent-qui performe deux lectures avec la comédienne Vanda Benes.
Grammaire des constructions elliptiques
2015
langsci-press.org Storage and cataloguing done by FU Berlin Language Science Press has no responsibility for the persistence or accuracy of URLs for external or third-party Internet websites referred to in this publication, and does not guarantee that any content on such websites is, or will remain, accurate or appropriate. Table des matières Remerciements vii Liste des abréviations utilisées dans les gloses des exemples ix 4 Les subordonnées fragmentaires : les relatives sans verbe 4.1 Qu'est-ce qu'une relative sans verbe ? .
Hypertexte et art de l'ellipse
Les Cahiers du numérique, 2002
Bouchardon, S. (2002). « Hypertexte et art de l'ellipse », dans Les Cahiers du numérique, Vol.3, Hermès, décembre 2002, 65-86.
L'ellipse verbale en français : point de vue diachronique
2013
Jusqu’au XVIIe siècle la langue française disposait d’un système d’auxiliaires verbaux se distinguant des autres verbes par leur emploi au sein de constructions syntaxiques spécifiques (ellipse verbale, « Pseudo-Gapping ») : il s’agit de être, avoir, faire, devoir, pouvoir, savoir, vouloir et falloir (cf. Schulze 1899 ; Reid 1939 ; Marchello-Nizia 1979, p. 252-253 ; Martin et Wilmet 1980, p. 17-19 ; Jensen 1990, p. 420-422 ; Ponchon 1994, p. 294-312 ; Miller 1997). Ces constructions elliptiques entrent notamment en jeu dans les dialogues où, associées à si, non ou ce … mon, elles forment ce qu’Axelsson (2011) appelle des echo responsives, i.e. des réponses miroir du type « non ferez », « si estoient », « ce sai mon », etc., servant à confirmer ou infirmer les propos de l’interlocuteur. Ces réponses miroir semblent avoir été plus rarement construites avec les auxiliaires modaux devoir, pouvoir, vouloir et falloir, comme le suggère la poignée d’attestations que nous avons pu recenser parmi les 218 textes du corpus Frantext Moyen Français (1330-1500) – et qui viennent s’ajouter aux exemples relevés en ancien français par Schulze et par Reid. Bien qu’encore prescrites par Maupas (1618, p. 167) et par Oudin (1640, p. 289, 292), ces réponses modales elliptiques perdent du terrain au profit de simples substitutions en faire dès le XIVe siècle. On pourrait en conclure à une dégénérescence du statut des verbes modaux au sein de ce système d’auxiliaires, mais alors comment prendre en compte les exemples d’ellipse modale toujours en vigueur en français contemporain (Busquets & Denis 2001) ? Nous montrerons que les attestations modernes trouvent sans exception leurs équivalents dans l’ancienne langue : coordination (« Et il i met la main et le cuide deffermer, mes il ne puet » Queste 112), conjonction de subordination (« Dites le moi et je le ferai se je puis » Artu 158), comparative (« Et por ce li fet il le greignor honor ique il puet » Queste 9), relative (« Et quant il li ot fet tot ce qu'il devoit » Queste 40). Un phénomène intéressant sur lequel personne ne semble avoir attiré l’attention est l’emploi d’être, avoir et faire au sein de constructions elliptiques interrogatives qu’Axelsson définit par « grammatically-dependent question tags » (GDQT ci-après) ; on en trouve chez Froissart et dans différentes œuvres des XIVe et XVe siècles. Deux études récentes de linguistique contrastive (Axelsson 2011 et Sailor 2011) relèvent l’existence de GDQT dans un certain nombre de langues indo-européennes, dravidiennes, et sino-tibétennes, de même que leur absence dans soixante-six autres langues de par le monde – on sait également que les GDQT sont attestés dans certains dialectes méridionaux du néerlandais jusqu’au début du XXe siécle (Ryckeboer 1998). Selon Axelsson, les GDQT sont étroitement liées à l’usage des réponses miroir ; pour Sailor en revanche, c’est l’ellipse verbale qui créé les conditions nécessaires à l’existence des GDQT. Au demeurant, ces deux types de constructions étant largement attestées en français médiéval et classique, on doit se demander pourquoi les exemples de GDQT ne s’y trouvent qu’en si petit nombre. Nous nous proposons d’étudier les conditions du déclin du système des réponses miroir en être, avoir et faire – encore attestées bien que proscrites par le sixième Dictionnaire de l’Académie française (1835) et par Littré (1863-1877). Nous passerons en revue différentes hypothèses pour expliquer l’effondrement du système, tant du point de vue interne (évolution organique) qu’externe (normalisation).