I. Lettre de Hannas à Sénèque — II. Nuda veritas — III. Lucaniana — IV. Horatiana (original) (raw)
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Vita Latina, 2018
The article first proposes to summarize the constitutio textus of Seneca’s Letters, with particular attention to books I-II, which concern people competing for the French agrégation : after the initial stage of the papyrus rolls, the paper concentrates on the increasing codicological units containing epp. 1-52, 53-88, 89-124, then 1-88 and 89-124 and finally 1-124. Secondly, after a brief presentation of the basic manuscripts and the stemma codicum, the texts and critical apparatuses of F. Préchac (CUF) and L. D. Reynolds (OCT) are examined in parallel. Finally, a list of the most controversial passages of books I-II provides an opportunity for an update with the more recent philological bibliography.
Nicainetos de Samos, un poète hellénistique
Appunti Romani di filologia XI, 2009
Nicainétos dans le fragment 1 Powell 1 présente une approche érudite du texte homérique, en cela il est un poeta doctus comparable aux autres poètes majeurs de l'époque hellénistique 2 . Fr. 1, 4 P. rJ adalh/ ' " reflète une lecture de Zénodote à Il. XVIII 576, rJ adalo; n, # para; rJ odano; n donakh' a. Fr. 1, 10 P. aj poprov est une forme condamnée par Aristarque en Il. VII 334, où ce terme est une préposition employée avec le génitif. L'adverbe se lit en Il. XVI 669 = 679, vers condamnés par Zénodote. Euphorion l'emploie adverbialement, fr. 77 P., ∆Apopro; de; Bev bruka puv kthn.
Sénèque, de ira 2.18-26 (Prometheus 40, 2014, 241-261)
Le De ira est peut-être l'ouvrage de Sénèque le moins étudié. Après les thèses anciennes de Allers 1 , Pfennig 2 et Holler 3 , sans oublier l'étude de Max Pohlenz 4 , très importante, bien qu'il traite seulement de façon incidente du De ira, et le livre fondamental de Paul Rabbow 5 , il y a eu deux thèses plus récentes -l'une de Huber 6 , l'autre de Malchow 7 , qui est un commentaire aux livres deux et trois. Il y a encore les ouvrages de Giovanni Cupaiuolo 8 , de Janine Fillion-Lahille, 9 et de Paola Ramondetti 10 , ainsi que les dernières éditions avec traduction de A. Bortone Poli 11 , et, plus récemment, de Jula Wildberger 12 . La dernière monographie, par E.W. Wycislo 13 , est aussi la plus extravagante : elle interprète le De ira comme un responsum juridique (ou la parodie d'un responsum juridique) en forme de lettre, qui, bien plus que la colère, analyserait le crime d'iniuria.
Flores et acumina. Les sententiae dans les tragédies de Sénèque
2012
Nous cernons d'abord l'objet d'etude : confrontation de la rhetorique antique avec les tragedies de SENEQUE, parcours des œuvres et genres sentencieux, etablissement du corpus, gradue, et de ses sources. Puis nous etudions comment les sententiae tragiques renouvellent les traditions paremiologique, gnomique et theâtrale et se repartissent en fonction de multiples variables (cantica et diuerbia, scenes narratives et agonistiques, monologues et dialogues stichomythiques), montrant leur theâtralite et leur integration dans le tissu textuel. Enfin nous definissons quatre fonctions des sententiae : expressive, didactique, impressive et poetique. Elles expriment paradoxalement car impersonnellement l'intime theâtralite des personnages, devoilant ou masquant leurs passions dans un rapport complexe entre mots et maux tragiques. Reetudiant les liens entre sententiae, philosophie et tragedie, nous degageons divers niveaux de reception selon le public. Armes argumentatives, off...
Numénius et la tradition judéo-hellénistique : une relecture du fragment 21 F (13 dP)
2021
Philosophe platonicien et pythagoricien du IIe siècle, Numénius manifeste une familiarité indéniable avec la tradition judéo-hellénistique. Pour la confirmer, il est coutume d’en appeler au fragment 21 F (fr. 13 dP) de son dialogue Sur le Bien. Là, il aurait employé la formule que Dieu utilise lui-même pour se présenter à Moïse d’après la traduction de la Septante (Ex 3, 14a) : ὁ ὤν. Ainsi aurait-il désigné son premier dieu, l’« être par excellence » (τὸ ὄν, τὸ αὐτοόν), comme le font la tradition judéo-hellénistique et plus spécifiquement Philon d’Alexandrie qui nomment Dieu « Celui qui est ». Dans la phrase d’où elle est extraite, cependant, la formule n’a pas ce sens. L’article tente d’en convaincre par une analyse détaillée du fragment et dégage la véritable originalité de Numénius : elle réside dans une réécriture du Timée (41 c-42 a ; 90 a) et plus spécifiquement de la figure platonicienne du démiurge. Il apparaît alors que le parallèle avec Philon ne peut pas davantage être dressé à partir de la fonction que Numénius attribue dans ce même fragment à son deuxième dieu, auquel il confie la fonction de démiurge proprement dit. Si le rapprochement entre les deux penseurs est possible, il réside avant tout dans leur commune appropriation de Platon. A partir de là, Numénius aurait effectivement pu rencontrer Philon et le compter parmi ces Juifs partageant selon lui l’enseignement du maître (cf. 10 F = fr. 1 dP). Une telle démarche impliquerait seulement que Numénius l’ait parfois convoqué pour illustrer la justesse de ses propres interprétations. Les chrétiens qui le citent n’en donnent toutefois aucune preuve directe et même si cela n’exclut pas de sa part la possibilité d’une inspiration occasionnelle, dans l’état actuel de mes recherches, qui devront être poursuivies, rien ne la prouve, du moins pas dans le fragment 21 F.
Le manuscrit « Tempus et locus ». L’espace newtonien et la prisca theologia
Le manuscrit « Tempus et locus ». L’espace newtonien et la prisca theologia, 2022
Dans cet article, nous proposons une étude du rapport qu’entretient la notion d’espace avec la doctrine de la prisca theologia dans le manuscrit « Tempus et locus » d’Isaac Newton. Nous nous efforçons de montrer que ce manuscrit méconnu remet en question la lecture positiviste qu’il peut être tentant de faire du concept d’espace absolu, tel qu’il est défini à la même période dans la première édition des Principes mathématiques de la philosophie naturelle. Il s’agit au contraire de comprendre l’importance des enjeux théologiques de la construction de ce concept afin d’en saisir la richesse et l’importance dans l’œuvre scientifique du savant anglais. This paper’s purpose is to emphasise the link in the Newtonian manuscript “Tempus et locus” between the notion of space and Newton’s belief in the prisca theologia. Our aim is to show that this little-known manuscript requires a re-examination of any positivist interpretation of the concept of absolute space as this was simultaneously being developed in the first edition of the De Philosophiae naturalis principia mathematica. This article shows the importance of theological issues to Newton’s conceptualisation of space, highlighting their presence in all of Newton’s scientific work.
L’œuvre tragique de Sénèque au XVIIIème siècle : lectures, relectures et controverses
2018
Dénommé ainsi par opposition avec Sénèque le Rhéteur d'une part et avec Sénèque le Philosophe d'autre part. Il a fallu près de deux siècles, de la redécouverte par les Humanistes comme Pétrarque jusqu'au Syntagma de Delrio en 1593, pour que les identités et productions littéraires de chacun soient clairement posées. Pour une synthèse des lignes de partage sur la question de l'attribution des oeuvres des deux voire trois Sénèque, de Pétrarque au consensus moderne, voir J. Machielsen. Martin Delrio: demonology and scholarship in the Counter-Reformation, Oxford University Press, 2015, p. 385. 2 C'est l'autre façon courante de désigner celui que nous savons être aujourd'hui Sénèque le Fils, auteur tragique, philosophe, satiriste et naturaliste. 3 Sur le contraste entre la dette avouée de Racine envers Sénèque et la réalité de ses emprunts, voir notamment J. C. Lapp, « Racine est-il sénéquien ? » [1964] dans Une fenêtre ouverte sur la création. Essais sur la littérature française. Études publiées in memoriam John C. Lapp par Cynthia B. Kerr, Tübingen, Gunter Narr Verlag / Paris, Jean-Michel Place, 1983, p. 42 : « Racine s'est toujours montré à l'égard de son emploi de Sénèque d'une discrétion, pour ne pas dire d'une négligence extrême ». Lapp évoque aussi « le laconisme [de Racine] qui semble parfois frôler l'aversion […] » (op. cit., p. 43). 4 Voir par exemple les vers de Jean Loret, dans La Muse historique, lettre du 4 mars 1662 à propos de la création de Sertorius de Thomas Corneille : « Il fait mieux, dit-on, qu'Euripide, Buveur de l'onde Aganipide, Mieux que Sénèque le Romain, Prisé de tout le genre humain […] ». […] car, comme dit Sénèque : « Nous sommes de telle nature, qu'il n'y a rien au monde qui se fasse tant admirer qu'un homme qui sait être malheureux avec courage. Ita affecti sumus, ut nihil aeque magnam apud nos admirationem occupet, quam homo fortiter miser. » 5 Toute la liberté que j'ai prise, ç'a été d'adoucir un peu la férocité de Pyrrhus, que Sénèque, dans sa Troade, et Virgile, dans le second livre de l'Énéide, ont poussée beaucoup plus loin que je n'ai cru le devoir faire. 6 Cette Junie était jeune, belle et, comme dit Sénèque, festivissima omnium puellarum. 7 J'ai choisi Burrhus pour opposer un honnête homme à cette peste de cour ; et je l'ai choisi plutôt que Sénèque. En voici la raison : ils étaient tous deux gouverneurs de la jeunesse de Néron, l'un pour les armes, et l'autre pour les lettres. Et ils étaient fameux, Burrhus pour son expérience dans les armes et pour la sévérité de ses moeurs, militaribus curis et severitate morum ; Sénèque pour son éloquence et le tour agréable de son esprit, Seneca proeceptis eloquentioe et comitate honesta. Burrhus, après sa mort, fut extrêmement regretté à cause de sa vertu : Civitati grande desiderium ejus mansit per memoriam virtutis. 8 N'oubliez jamais, en rapportant les traits ingénieux de tous ces livres, de marquer ceux qui sont à peu près semblables chez les autres peuples, ou dans nos anciens auteurs. On nous donne peu de pensées que l'on ne trouve dans Sénèque, dans Lucien, dans Montaigne, dans Bacon, dans le Spectateur anglais. Les comparer ensemble (et c'est en quoi le goût consiste), c'est exciter les auteurs à dire, s'il se peut, des choses nouvelles ; c'est entretenir l'émulation, qui est la mère des arts. 9 Cependant, beaucoup plus souvent qu'il n'est un simple exemple, Sénèque est au coeur de prises de position et enjeu de débats littéraires. Il est intéressant de voir que Racine se prononce pour l'inauthenticité de la Thébaïdeque nous appelons les Phéniciennes aujourd'huien se fondant sur la mauvaise qualité de cette pièce : Car pour la Thébaïde qui est dans Sénèque, je suis un peu de l'opinion d'Heinsius, et je tiens, comme lui, que non seulement ce n'est point une tragédie de Sénèque, mais que c'est plutôt l'ouvrage d'un déclamateur qui ne savait ce que c'était que tragédie. 10 C'est dire que selon lui, Sénèque savait, inversement, « ce qu'était que tragédie ». On cite encore l'auteur latin pour commenter sa dramaturgie, ses sujets, ses personnages. Il est rare qu'il soit admiré pour sa composition, mais Corneille, dans son Discours des trois unités, note
Areus et le concept de symmachie au IIIe siècle. Les réalités hellénistiques
Dialogues d'histoire ancienne, 2016
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