« Il Cinema ritrovato » (original) (raw)
Considérations liminaires Inutile de se répéter : durant la semaine du « Cinema ritrovato », on ne peut pas tout voir, mieux, on ne peut savourer qu’une petite partie de la programmation. Il faut en prendre son parti et suivre prioritairement les cycles liés à ses propres centres d’intérêt ou à ses attirances du moment au gré des projections. Ainsi dans une offre pléthorique qui témoigne d’un dynamisme réjouissant mais où les lignes directrices s’effacent quelque peu derrière le désir de prop..
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« Il cinema ritrovato », XXIIIe édition, Bologne 2009
1895, 2010
Il cinema ritrovato » est un festin pour les cinéphiles : les projections, les rencontres, les présentations de livres, les dossiers et les séances de travail-le tout étalé sur huit jours-constituent autant d'occasions de découvertes ou de vérifications ; la manifestation sécrète même quelque frustration tant il est impossible de tout suivre. Mis à part la section « Cento anni fa », entamée en 2005 et parvenue cette année aux films de 1909-dont Pierre-Emmanuel Jaques rend compte en détail-je me bornerai à survoler les autres sections, réservant plus de place aux sections italiennes.
Il Cinema Ritrovato (Bologne, 23-30 juin 2012) XXVIe édition
1895, 2013
Il y a une certaine répétitivité à écrire année après année combien Il Cinema Ritrovato constitue un rendezvous quasi obligé pour de nombreux cinéphiles : le programme parle même d'une cinéphilie « retrouvée ». L'un des volets de l'édition 2012 poursuivait d'ailleurs l'analyse d'un phénomène tiraillé entre une position archéologique et la recherche de nouvelles pistes de réflexion :
« Il Cinema Ritrovato » 30e édition – Bologne, 25 juin-2 juillet 2016
1895, 2016
L'édition 2016 du « Cinema Ritrovato »-la 30 e depuis la création en 1987-a pris encore une nouvelle dimension, si cela peut paraître possible : huit jours de projections dans sept lieux différents et pas moins d'une vingtaine de programmes thématiques, avec, de surcroît, le congrès de la FIAF, des leçons de cinéma, des présentations de livres et de DVD, assorti d'un prix au meilleur de ces derniers, la reprise dans une scénographie étonnante de l'exposition du Grand Palais à Paris, Lumière ! L'invention du cinématographe.A i n s i , outre les programmes évoqués dans les textes cidessous, il faut encore citer la rétrospective Marlon Brando, l'hommage au Technicolor, le cinéma en couleurs au Japon, le projet Keaton, le Golestan Film Studio (Iran), le cinéma du « dégel » en Union soviétique... Films français et films italiens Le cinéma français-toujours bien représenté à Bologne-était sur les écrans grâce à deux ensembles : « Marie Epstein, cinéaste » et « Jacques Becker. L'idéem ême de liberté », sans oublier une projection sur la Piazza Maggiore, au pied de l'imposante façade de San Petronio, de Quai des orfèvres de Henri-Georges Clouzot : le film fit sensation auprès des nombreux jeunes qui envahissaient la place. Le rôle de Marie Epstein est difficile à cerner, scénariste, cinéaste, étroitement liéeà son frère Jean, souvent associéeà Jean Benoit-Lévy, on put voir à Bologne Coeur fidèle (Jean Epstein, 1923) dont elle est co-scénariste et où elle tient un petit rôle, le Double Amour (Epstein, 1925), là aussi co-scénariste, la Chute de la maison Usher (Epstein, 1928) où son rôle semble surtout d'assistanat de son frère. Elle cosigne ensuite avec
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Écrivains juristes et juristes écrivains du Moyen Âge au siècle des Lumières, sous la direction de Bruno Méniel, Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 108-116.