Le Portier des Chartreux (original) (raw)

Le chartrier d'Alphonse de Poitiers

Les archives princières, XIIe-XVe siècles, 2016

La réputation de bon gestionnaire faite à Alphonse de Poitiers depuis le XIX e siècle tient surtout à l'abondance des archives qui sont parvenues jusqu'à nous 1 . Il s'agit bien sûr des actes reçus -notamment les lettres de reconnaissance de ses vassaux -mais surtout des documents produits par ses serviteurs qui semblent n'avoir jamais quitté le trésor des chartes : minutes et originaux d'actes, registres de mandements, comptes, etc. Même en considérant à part les archives héritées de Raymond VII et du Midi, ce chartrier reste l'un des noyaux durs du trésor des chartes pour le XIII e siècle. L'ampleur même du fonds, autant que son contenu, incite à penser que les clercs du comte étaient particulièrement soigneux quant à la conservation des actes. Pour l'ensemble de la période, soit de 1241 à 1271, les seuls actes reçus concernant le Poitou et l'administration centrale du comte encore présents dans le trésor des chartes sont près de 300. Si l'on ajoute les actes concernant les autres possessions alphonsines, l'Auvergne, le Midi toulousain et le Venaissin, le total double pratiquement. Pour autant, il ne s'agit pas d'un ensemble cohérent ni facile à appréhender, et cette relative abondance n'est pas la preuve définitive de l'efficacité de l'administration alphonsine. Auguste Molinier est d'ailleurs très critique à cet égard, et estime que les archives « des premières années du règne ne paraissent pas avoir été conservées avec beaucoup de soin » 2 . Il prend pour preuve la nécessité, en 1270, de recourir aux souvenirs d'anciens serviteurs pour établir l'assiette de l'aide à la croisade sur le modèle de celle de 1248. Cette dichotomie n'est évidemment qu'apparente, tant au XIII e siècle les archives ne forment pas un tout uniforme. Une distinction assez nette est généralement faite entre les actes transitoires, les actes impérissables -qui fondent les droits du seigneur -et les outils de gestion que sont les terriers, comptes et autres registres. Il est donc normal de trouver des pratiques et un soin différenciés pour la conservation 2 de tel ou tel ensemble de documents 3 . En l'absence de sources que l'on pourrait dire archivistiques, il n'est pas possible de comprendre véritablement la gestion des archives princières dans toute son ampleur. Il faut se contenter de quelques pistes, le plus souvent isolées, ou de quelques mentions dorsales pour deviner la manière dont les clercs conservaient et retrouvaient les actes. Toute conclusion en ce domaine est donc fragile, et mérite d'être nuancée. Quelques points semblent pourtant pouvoir être arrêtés avec plus ou moins de certitude, notamment en ce qui concerne l'organisation matérielle du chartrier. Car la question est double, puisqu'elle recouvre à la fois la conservation et l'exploitation matérielle des documents, et celles de l'information contenue. Ces deux axes peuvent servir à esquisser une politique d'archivage a minima, en commençant par montrer l'intérêt que l'administration comtale portait à ses propres archives.

Le port de Carthage

Doctoriales VIII, 2011

En 1804 l'abbé milanais Felice Caronni, grand savant et antiquaire, se rendit à Rome, puis à Naples et, avec un passeport délivré par le Consul français, qui était aussi Consul de la République Italienne, il poursuivit son voyage pour la Sicile à la recherche de médailles, monnaies et autres antiquités.1 Il y resta jusqu'au 3 juin, quand il s'embarqua, avec d'autres passagers, sur un chebec sicilien qui transportait des oranges à Naples. Alors que le bateau était déjà en vue de l'île de Capri, comme Caronni lui-même le raconte dans son Ragguaglio..... il fut assailli et capturé par les pirates barbaresques. Selon l'usage, Caronni et les autres passagers furent conduits à Tunis comme esclaves. L'abbé y resta environ trois mois, le temps nécessaire pour qu'on puisse prouver qu'il était citoyen italien et provenait donc d'un pays allié de la France, avec laquelle la Régence de Tunis avait des relations diplomatiques et des accords. A son cas s'intéressèrent le Président de la République italienne Melzi d'Eril, le consul français à Tunis Devoize et le consul allemand Nyssen. Dans l'attente des documents nécessaires Caronni fut confié en « liberté surveillée » au consul français Devoize, il put se déplacer avec une certaine liberté dans la ville de Tunis, et visita les ruines de Carthage. Une fois les documents arrivés il s'embarqua sur un bateau de pêche au corail napolitain et fit retour en Italie. Débarqué à Livourne, pendant la période de quarantaine, il commença à écrire Il Ragguaglio del viaggio compendioso di un dilettante antiquario sorpreso da' corsari condotto in Barberia e felicemente ripatriato2 dont les bénéfices furent destinés au rachat des esclaves chrétiens à Tunis. La première partie de cette oeuvre contient le récit de cette aventure. La deuxième partie du Ragguaglio a un caractère exclusivement « scientifique » : elle contient des observations faites sur Carthage et quelques chapitres expressément consacrés aux médailles et aux monnaies recueillies et examinées sur place. La description de Carthage est précédée par une longue évocation de l'histoire de la ville. Cette évocation occupe environ 55 pages dans lesquelles se mêlent, sans trop de distinctions, historiens et poètes grecs et latins. Une attention particulière est consacrée à l'évocation des guerres puniques (p.17-fin). Ce n'est qu'à la fin du chapitre et pour mieux illustrer l'épilogue sanglant de la Troisième guerre punique et la destruction de la ville par le consul Scipion, que Caronni décrit les lieux sur lesquels se dressait la ville et les ruines qu'il a pu voir de ses propres yeux. Après avoir comparé la localisation de la ville offerte par Ptolémée, Pline et Tite-Live, Caronni estime que l'étendue de la ville antique est « trois fois plus

Lamour courtois ds de lamour et la chartreuse

La Chartreuse de Parme réactive et réinterprète de façon romantique la tradition provençale de l'amour courtois. Celle-ci apparaît déjà au centre de De l'Amour, où Stendhal, notamment à travers le Choix de poésies originales des troubadours publié par Raynouard, reconnaît dans la conception provençale de l'amor de lonh (amour de loin), une forme exemplaire de sa propre théorie de la « cristallisation ». Contrairement à la tradition ovidienne, de type volontariste (il existerait des « remèdes » à la « maladie » d'amour), la tradition provençale met l'accent sur la soumission absolue de l'amant à sa dame, fût-ce au prix des plus grandes souffrances (joie paradoxale du tourment d'amour). La Chartreuse de Parme reprend ainsi une série de motifs de la rhétorique courtoise, transposés dans la fiction : rituel d'agenouillement de l'amant, « transi de peur » devant sa dame, « exil » temporaire de celui-ci lorsqu'il s'approche trop de la femme aimée, mais surtout, mise en scène de ce leitmotiv de la lyrique courtoise qu'est la prison d'amour. Cependant, Stendhal infléchit ce modèle « féodal » (domination de la dame) dans un sens « égalitaire » (soumission réciproque de Fabrice et de Clélia).

Le mystère du port militaire de l'ancienne carthage

Le mystère du port militaire de l'ancienne carthage, 2018

Le mystère du port militaire de l’ancienne Carthage Posted on août 16, 2018 by Abdelaziz Belkhodja 1932 Avec sa conception et son dispositif futuristes, le port militaire de Carthage punique provoque l’étonnement et l’admiration. En 1993, une mission archéologique créée un paradoxe car les recherches concluent que le port a été construit après la Deuxième Guerre punique, à une époque où, selon la version romaine des faits, Carthage n’avait pas le droit d’avoir de marine de guerre. Ces conclusions remettent en cause de façon très sérieuse l’histoire d’Hannibal telle qu’elle nous a été rapportée par les historiens officiels de Rome.

Martigues, Tombes du Port des Laurons

Gallia Informations 2000-2001, Provence Alpes Côte d'Azur (1990-1995), 2001

Publiée sur CD Rom, notice de présentation de la fouille, en 1992 et 1995, de trois tombes en amphores ou sous coffre de tuiles mises au jour sur le rivage du port des Laurons à Martigues. Elles sont datées de l'Antiquité tardive (IVe s. ap. J.-C.).

Portiragnes

ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2013

Le pèlerinage de Charray

Bulletin de la Société Dunoise Archéologie Histoire Sciences et Arts, 2019

Le pèlerinage à saint Marcou au 1er mai à Charray (France, Eure-et-Loir) est en 2019 un des plus vivants du département. Histoire et sociologie

Aubevoye – La Chartreuse

2013

Identifiant de l'opération archéologique : 11689 et 11690 Date de l'opération : 2005 - 2006 (FP) Inventeur(s) : Guillon Mark (INRAP) ; Honoré David (INRAP) ; Bedault Lisandre (INRAP) ; Ravon Elisabeth (INRAP) ; Adrian Yves-Marie (INRAP) Le site est localisé dans la vallée de la Seine à 50 km au sud-est de Rouen et à 100 km à l’ouest de Paris. Il se situe dans la plaine alluviale sur un microrelief d’une zone en partie inondable à 500 m du fleuve. Il se caractérise par des occupations néolithi..