Recueil de morceaux choisis dans les auteurs de la littérature française - Textes choisis de l'auteur Roger Vailland (original) (raw)
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Recueil de morceaux - Roger Vercel, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 467 – 472 ("REMORQUES"- Chapitre 7), ROGER VERCEL dépeint un personnage confronté à l'absurdité de l'attente et de la rigidité du monde qui l'entoure. L'image du « train de péniches » tirées par un remorqueur symbolise une suite d'actions et de contraintes mécaniques que le protagoniste trouve vides de sens. La « remorque », rigide et imposée, représente une forme de contrainte que le personnage semble rejeter en s'éloignant de cette scène qu'il juge absurde.
Recueil de morceaux - Pierre Mac Orlan, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 62 – 79 ("LA BANDERA" - Chapitre 1), PIERRE MAC ORLAN met en scène PIERRE GILIETH dans une transition entre son passé et une nouvelle réalité. Le personnage, en proie à une agitation intérieure, ressent un besoin d'agir, bien que son environnement soit inconfortable et étrange. L'image de l’unique valise contenant tout son bagage et du costume qui ne lui appartient pas totalement symbolise l’identité floue de GILIETH, un homme en fuite, en quête de nouveaux repères, mais toujours marqué par son passé. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 204 – 237 ("LA BANDERA" - Chapitre 7), PIERRE MAC ORLAN met en lumière les angoisses personnelles de Gilieth et sa relation tendue avec Lucas. À travers l’utilisation du verbe "rater", Mac Orlan montre l’inévitabilité des confrontations dans ce milieu hostile, tout en révélant les dilemmes internes d’un homme marqué par son passé et cherchant à se réinventer dans la Légion. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 8 – 14 ("LA BANDERA" - Chapitre 10), PIERRE MAC ORLAN décrit l'épuisement physique et moral des légionnaires qui descendent des camions après un long périple. Le terme « descendre » illustre leur fragilité physique, appuyée par la description de leur marche vacillante. Autour d’eux, des travailleurs s'arrêtent pour les observer, et leur propre fatigue crée un contraste saisissant avec celle des soldats, illustrant les différentes formes d'épuisement dans des conditions difficiles. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 209 – 215 ("LA BANDERA" - Chapitre 15), FERNANDO LUCAS observe le contraste entre la maison de la Slaoui, symbole de joie et de désir, et les bords dangereux de l'oued, où la Légion se prépare à des opérations militaires. La notion de « poste » évoque à la fois un lieu de devoir et la camaraderie entre soldats, soulignant la tension entre les obligations militaires et les aspirations personnelles de LUCAS. Le fragment met en lumière son dilemme intérieur, tiraillé entre l'amour et la guerre, alors qu'il élabore un plan pour se débarrasser de GILIETH, un obstacle à son bonheur. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 16 – 19 ("LA BANDERA" - Chapitre 16), PIERRE MAC ORLAN présente un moment de tension dramatique où LUCAS, conscient de la présence de GILIETH dans la chambre de la Slaoui, attend le moment de lancer une phrase dévastatrice. La notion de « partir » est cruciale, symbolisant le mouvement et la séparation, tandis que la vulnérabilité de GILIETH est mise en avant, suggérant que LUCAS est prêt à exploiter ses faiblesses. Le cadre du quartier, où les passions s'expriment librement, renforce l'idée d'une lutte intérieure et d'une quête de justice personnelle. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 130 – 134 ("LA BANDERA" - Chapitre 17), PIERRE GILIETH est décrit dans un moment d'extrême tension, où ses sensations physiques trahissent une angoisse profonde. L’utilisation du verbe « menacer » exprime la fragilité de son état mental, alors que ses tempes « menaçaient d’éclater », traduisant une montée de pression insoutenable. Le paysage environnant, neigeux et rocailleux, reflète son désespoir et sa lutte contre une nature aussi implacable que ses propres émotions. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 158 – 199 ("LA BANDERA" - Chapitre 18), PIERRE MAC ORLAN dépeint une scène poignante où LUCAS, en quête d'amour et de réconfort après la perte de PIERRE GILIETH, se confronte à AÏSCHA, une femme belle mais déterminée, qui le rejette avec véhémence. Les émotions conflictuelles, le cadre chargé de tension et la symbolique du « descendre » mettent en lumière les luttes internes des personnages et les conséquences tragiques des désirs non satisfaits.
Recueil de morceaux - Henry de Montherlant, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 100 - 151 ("LES JEUNES FILLES : LE DÉMON DU BIEN" - PREMIÈRE PARTIE - Journal de Costals), PIERRE COSTALS se débat avec l'idée du mariage. Malgré son attachement à une femme, il considère l'engagement comme un cauchemar et exprime des craintes profondes concernant son fils et la possibilité d'avoir d'autres enfants. À travers ses pensées cyniques sur l'amour, la famille et la société, il cherche à se persuader que ses réticences sont justifiées, alors qu'il finit par admettre que son véritable moteur est la charité, un sentiment qu'il tente de se cacher.
Recueil de morceaux - Albert Jacquard, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 417 - 423 ('MON UTOPIE' - 'La fin de l’économie ?'), Albert Jacquard aborde le thème de la croissance économique dans les nations développées et son impact sur les inégalités mondiales. Il souligne que la croissance économique dans ces nations aggrave les disparités entre peuples plutôt que de les réduire. L'idée que fournir le niveau de vie des Européens à tous nécessiterait des ressources insoutenables est liée à la notion de "surconsommation" des ressources naturelles, dépassant la capacité de régénération de la planète. L'auteur rejette la simple "croissance zéro" en faveur d'une "décroissance" de la consommation par les plus riches pour réduire les inégalités mondiales et assurer une utilisation durable des ressources. Cela souligne les préoccupations environnementales et les disparités mondiales résultant de la croissance économique incontrôlée. L'auteur met en évidence la nécessité de repenser le modèle de développement pour équilibrer prospérité économique, préservation de la planète et justice sociale.
Recueil de morceaux - Claude Joseph Rouget de Lisle, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 1 – 1 ("LA MARSEILLAISE"), le vers « Allons, enfants de la Patrie » est un appel à l’action, incarnant l’urgence de défendre la nation française. Le verbe aller exprime la notion de mouvement et d’engagement collectif, tandis que le terme enfants de la Patrie souligne l’appartenance commune à un idéal patriotique. Ce vers est à la fois un appel à la mobilisation immédiate et une invitation à l’unité nationale, rappelant à chaque citoyen qu’il a un rôle à jouer dans la défense de la patrie et de ses valeurs. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 2 – 2 ("LA MARSEILLAISE"), le vers « Le jour de gloire est arrivé » dans La Marseillaise revêt une importance symbolique et émotionnelle profonde. Elle tire sa force de la richesse lexicale du verbe arriver, qui associe l’idée d’aboutissement à celle d’un tournant historique. Dans le contexte révolutionnaire, cette déclaration exprime l’espoir et la certitude d’un triomphe imminent, tout en servant d’appel à l’action et à la solidarité nationale. Par son caractère à la fois descriptif et performatif, cette phrase illustre l’esprit galvanisant de l’hymne. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 105 – 105 ("LA MARSEILLAISE"), le vers « Nous entrerons dans la carrière » est une déclaration d’engagement collectif et individuel dans une quête de justice et de liberté. La carrière symbolise à la fois le champ de bataille et le chemin de la gloire, une voie où le courage et le sacrifice s’entrelacent. Ce vers de La Marseillaise illustre magnifiquement l’esprit révolutionnaire, tout en offrant une métaphore puissante et universelle du devoir et du dépassement de soi.
Recueil de morceaux - Anna Gavalda, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 69 – 180 ("BILLIE"), Anna Gavalda révèle plusieurs aspects du personnage de Billie : sa compassion pour les enfants, sa propre histoire de souffrance, et son courage à affronter l'injustice. La scène met en lumière les tensions sociales et familiales, et la complexité des relations humaines, illustrée par les conflits de pouvoir et les actes de protection. Gavalda utilise un langage direct et des descriptions vivaces pour transmettre l'intensité émotionnelle et la profondeur des enjeux dans cette interaction. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 182 – 207 ("ENSEMBLE, C'EST TOUT - Deuxième Partie - Chapitre 12"), Anna Gavalda offre un aperçu de la dynamique complexe entre Camille et Franck. Malgré une conversation en apparence anodine, il y a un malaise palpable et une réticence à s'ouvrir émotionnellement. L'utilisation de l'expression « ça lui aurait fait mal aux seins » met en lumière l'inconfort de Camille face à une connexion plus profonde avec Franck. Le dialogue banal et superficiel illustre une interaction sans grande profondeur, maintenue pour éviter des sujets plus sérieux. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 1 – 85 ("JE L'AIMAIS"), Anna Gavalda reflète le thème des relations familiales, de la communication et des émotions complexes auxquelles Chloé est confrontée. Chloé traverse des moments de profond désespoir et de frustration, symbolisés par des interactions quotidiennes avec ses filles. Malgré ses efforts pour les divertir et se distraire, elle est accablée par un fardeau émotionnel. L'arrivée de Pierre apporte un bref répit de joie. La métaphore de la « panne de secteur » sert à souligner l'absence d'une cause externe à son mal-être, tandis que les activités extérieures comme cher-cher des champignons offrent une évasion temporaire et une connexion à des mo-ments de simplicité et d'innocence. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 421 – 586 ("LA CONSOLANTE - Première Partie - Chapitre 1"), Anna Gavalda met en lumière la dynamique entre les personnages, en particulier Charles et Mathilde, et explore des thèmes tels que la communication, la nostalgie et la notion de compromis. Il suggère également que les personnages peuvent avoir évolué au fil du temps, peut-être devenant plus cyniques ou plus pragmatiques.
Recueil de morceaux - Roger Martin du Gard, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 442 - 454 ("JEAN BAROIS - PREMIÈRE PARTIE - LE COMPROMIS SYMBOLISTE - Chapitre II), Roger Martin du Gard explore la tension entre vérité factuelle et vérité morale à travers un dialogue entre Jean et Schertz. Jean représente une vision empirique de la vérité, tandis que Schertz propose une perspective où la signification morale prime sur la factualité historique. Cette distinction est cruciale dans la compréhension des dogmes religieux. Le dialogue met en lumière l'importance de la foi et de la conviction personnelle, au-delà des simples faits historiques. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 566 - 573 ("JEAN BAROIS - DEUXIÈME PARTIE - LE VENT PRÉCURSEUR - Chapitre II), Roger Martin du Gard explore la gravité des décisions éthiques dans un contexte de crise morale. Jean, conscient des périls, refuse de s'engager à la légère, malgré son soutien pour M. Lazare. M. Lazare est présenté comme un homme d'une conscience pure et d'une lucidité troublante, prêt à défier toutes les formes d'autorité. Le terme « appareil » est utilisé pour décrire l'ensemble des structures de pouvoir que Lazare considère insignifiantes face à la conscience individuelle, soulignant ainsi l'importance de l'intégrité personnelle contre les forces oppressives.
Recueil de morceaux - Jean Vautrin, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 101 – 123 ("BILLY-ZE-KICK" - Chaptire 3), JEAN VAUTRIN explore les méandres psychologiques de son personnage principal, HIPPOLYTE, en mettant en scène une confrontation entre désir et frustration. La rencontre avec JULIETTE CHAPEAU, une femme sensuelle et mystérieuse, exacerbe ses contradictions intérieures. À travers une écriture riche en métaphores et en sous-entendus, VAUTRIN parvient à capturer l’essence du malaise et de la timidité maladive de HIPPO, tout en esquissant une critique voilée des conventions sociales. La tension entre ce qui est exprimé et ce qui est ressenti est au cœur de ce passage, offrant un aperçu poignant de la fragilité émotionnelle du personnage. EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 12 – 40 ("BILLY-ZE-KICK" - Chaptire 12), JEAN VAUTRIN explore la double vie de JULIETTE, partagée entre son activité de prostituée et son rôle de fille modèle auprès de sa mère. À travers un dialogue truffé de mensonges et de banalités, l’auteur souligne la pression sociale sur l’apparence et la difficulté de maintenir les apparences face à un monde indifférent. JULIETTE, obligée de cacher sa véritable condition, révèle ainsi la dureté de sa situation et la solitude qui l’accompagne.
Recueil de morceaux - Roger Nimier, 2024
EN RÉSUMÉ, dans les numéros de lignes 640 – 646 ("LES ENFANTS TRISTES" - TROISIÈME PARTIE - Chapitre I), ROGER NIMIER décrit ROBERT DE CHEVERNY comme un jeune homme apparemment idéal, mais dont la rigidité morale le rend inévitablement ennuyeux. L'expression « ne pas laisser que d’être ennuyeux » souligne cette constance dans l'ennui, par l’utilisation d’une tournure littéraire aujourd’hui désuète, mais autrefois courante pour exprimer la persistance d’une qualité ou d’un défaut. Par ce passage, NIMIER critique l’idéal bourgeois qui privilégie les apparences et la conformité au détriment de la spontanéité et de la passion.
Recueil de morceaux - Jean Anthelme Brillat Savarin, 2023
EN RÉSUMÉ, le titre « Physiologie du Goût, ou Méditations de Gastronomie Transcendante » de Jean Anthelme Brillat-Savarin promet une exploration approfondie et holistique du monde de la gastronomie. Il commence par évo-quer la science derrière le goût et la dégustation, en examinant les aspects phy-siologiques et sensoriels. Ensuite, le « ou » suggère une dimension alternative ou complémentaire à cette exploration scientifique. Les « Méditations » indiquent une réflexion profonde, peut-être même philosophique, sur la gastronomie, allant au-delà des simples aspects gustatifs. Enfin, le terme « Transcendante » suggère une dimension supérieure, spirituelle ou profonde à cette expérience culinaire. Alors, le titre annonce un voyage intellectuel et sensoriel dans le monde de la gastronomie.