Modules homotopiques avec transferts et motifs génériques (original) (raw)
Mes remerciements vont en premier lieuà Fabien Morel sans qui cette thèse n'aurait pas vu le jour, puisqu'il m'a non seulement introduit aux techniques de la cohomologie motivique, mais qu'il m'a surtout guidé pendant les trois ans durant lesquels j'ai construit cette thèse. Mes plus vifs remerciements vont aussià mes deux rapporteurs, Alexander Merkurjev et Andreï Suslin qui ont pris le temps de lire et de juger mon travail, ce qui n'était facilité ni par la longueur, ni par la langue. Par ailleurs, j'exprime toute ma gratitudeà Jean-Benoit Bost, François Loeser, Christophe Soulé et Jörg Wildeshaus qui m'ont fait l'honneur d'accepter de faire partie de mon jury. J'ai eu la chance pendant mes années de thèse de profiter du dynamisme de plusieurs de ces mathématiciens qui ont organisé le colloque sur la cohomologie motivique en janvier 1999à Luminy, le séminaire sur les motifsà Paris 7, et surtout le groupe de travail sur la théorie homotopique des schémas. Chacune de ces manifestations m'a grandement aidé et motivé dans mon travail, ce dont unétudiant en thèse a le plus besoin. J'aimeraisà cette occasion remercier Bruno Kahn, Georges Maltsiniotis et Yves André qui ont organisé le séminaire sur les motifs avec mon directeur, et qui m'ont chacun offert leur expérience au cours de nombreuses discussions. J'ai participé avec Geoffrey Powell et Jörg Wildeshausà ma première expérience de recherche et de travail mathématique au cours du séminaire sur l'homotopie des schémas, qui fut une expérience riche d'apprentissage et de découverte. Pour achever cet horizon des groupes de travail auxquels j'ai participé, mes profonds remerciements vontà Luc Illusie et aux membres du groupe de travail sur les cyclesévanescents dont ilétait l'organisateur, qui m'ont tous apporté leur soutien et leur réconfort. Parmi eux, je voudrais particulièrement citer Alban Moreau avec qui j'ai partagé ma lenteévolution dans les problèmes homotopiques et motiviques, ainsi que les joies et leś eveils qui l'ont parsemée. Beaucoup de mes camarades m'ont ainsi secondé dans ma recherche, parmis lesquels notamment Laurent Fargues, Joël Riou et Denis-Charles Cisinski. Chacun m'a aidé, au cours de discussions souvent stimulantes et fructueuses, dans ma progression vers la solution. Je n'oublie pas non plus mon plus vieil ami, David Monniaux, qui après m'avoir laissé dans la géométrie algébrique, n'a pas cessé de m'aider dans les tâches fastidieuses mais nécessaires de l'informatique. Pour les tâches administratives, j'ai eu la chance de bénéficier de toute la compréhension et de toute l'attention-et il en fallait-des secrétaires de Chevaleret, et particulièrement de Mme Wasse. Que dire enfin pour ma muse, silencieuse et quotidienne, qui m'a pendant ces 1521 jours inspiré avec douceur, insensiblement, vers le but obscur et souterrain de ma thèse ? Un jour, elle est sortie de son rôle bienveillant et protecteur, pour explorer ma forteresse babelienne et en améliorer les formes vacillantes ou graciles. Avec courage, elle m'a rejoint et aidé méticuleusementà terminer mon mémoire, ma femme amoureuse, Catherine. Chacunà sa manière a rendu possible la rédaction de mon mémoire, et pour achever ces remerciements, j'en reviensà mon directeur qui m'a guidé, puis accompagné dans le développement des idées qu'il m'avait lui-même léguées, me laissant toute liberté sans jamais me lacher même dans les moments difficiles.