Le printemps québécois: Présentation (original) (raw)

Intuition première: la force étrange du printemps québécois

2012

Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca Article Érik Bordeleau 24 images, n° 158, 2012, p. 40-42. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : http://id.erudit.org/iderudit/67644ac Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html Document téléchargé le 15 décembre 2014 12:04 « Intuition première : la force étrange du printemps québécois » ENTRÉE EN MATIÈRE 4 0 2 4 i m a g e s 1 5 8

Les véritables débuts de la revue québécoise

L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 1987

Les véritables débuts de la revue québécoise: anatomie d'un triomphe UÉTONNANTE prospérité du théâtre d'expression française à Montréal au début du XXe sicle tient à divers facteurs que nous avons tenté de cerner dans une étude à paraître. Tant dans le domaine de l'interprétation et de la scénographie que dans celui de la critique et de la réception critique, l'activité théâtrale connaît alors à Montréal l'une des plus glorieuses et des plus dynamiques périodes de son histoire. Les créateurs dramaturges participèrent activement de ce mouvement en quadruplant (de 1900 à 1910) le nombre de productions d'oeuvres locales et en créant des genres nouveaux. Ils devaient, en effet, détourner les francophones montréalais des scènes anglaises en leur offrant des types de spectacles originaux. C'est ainsi que le mélodrame religieux et la revue apparurent presque simultanément dans les quelques salles françaises de Montréal à partir de 1899. Leurs succès furent fulgurants. Certains de ces spectacles parvinrent à attirer plus de 40.000 spectateurs dans une agglomération qui comptait environ 150.000 francophones. Un Montréalais d'expression française sur quatre assista ainsi à la représentation de la Passion de Germain Beaulieu jouée par Julien Daoust au Monument National en mars 1902 ou à la revue Ohé! Ohé! Françoise! d'Ernest Tremblay, Léon May et Gaston Dumestre au Théâtre National en janvier et février 1909. Si les deux genres séduisirent rapidement le public local et attirèrent les foules, ils ne connurent pas, à moyen terme, la même destinée. Le drame religieux, après quatre années de succès ininterrompu (surtout avec Julien Daoust) disparut progressivement des scènes montréalaises et poursuivit sa carrière dans les régions. Il devenait le genre privilégié des troupes québécoises de tournées, ce qui ne l'empêcha pas de vivre encore quelques moments mémorables dans la métropole. 40 / VANNUAIRE THÉÂTRAL Le succès de la revue fut plus difficile, mais plus durable. Il faut comprendre que ce genre, très lié aux salles de cafés-concerts, ellesmêmes identifiées aux «Variety Theatres» américains qui florissaient dans la métropole, ne jouissait pas d'une très bonne réputation auprès des autorités politiques et diocésaines. L'abolition des salles de cafésconcerts (où Ton consommait de l'alcool en assistant au spectacle) survenue le 27 mai 1901 porta gravement préjudice au genre naissant et provoqua son éclipse pendant quelques années. La revue, devenue injustement suspecte, avait été confondue aux «leg shows» qui attiraient les marins du port dans les établissements bruyants de la rue des Commissaires. Il fallut attendre 1909 pour que la revue triomphe à nouveau. À partir de cette date, la faveur du public lui resta définitivement acquise et les autorités morales la tolérèrent. Bien entendu, ce règne qui s'amorçait est très intimement lié à des établissements et à des artistes. Nous n'entreprendrons pourtant pas, dans les pages qui suivent, de faire l'histoire de ceux-ci ni de ceux-là. Cette histoire relève d'une autre étude. Nous nous contenterons plutôt d'évoquer et de situer les plus grandes productions du genre, et d'en marquer l'évolution de 1899, date de son apparition, à la guerre de 1914-1918. 1. Les débuts En 1899, deux petits théâtres français triomphaient à Montréal. Le plus gros d'entre eux, le Théâtre des Variétés (situé sur Sainte-Catherine près de Papineau) regroupait la plupart des artistes qui, un an plus tard, devaient participer à la fondation du Théâtre National. L'El Dorado (sur Sainte-Catherine, coin Cadieux) était plus modeste. Il contenait 500 places et avait ouvert ses portes le 16 mars 1899. C'était le premier café-concert montréalais. On y présentait des farces, des sketches de duettistes et des monologues entrecoupés de chansons comiques. Le régisseur et directeur de l'établissement, le Français Durantel, avait participé aux débuts des cafés-concerts de Paris et avait fort bien compris les causes de leur succès. Elles tenaient pour l'essentiel au type de spectacles qu'on y offrait. Durantel estimait, en effet, que le * Ibid. 3 Ibid. * Ibid. 5S Julien Daoust, la Belle Montréalaise, op. cit., p. 22. 64 Ibid., p. 14. 70 / VANNUAIRE THÉÂTRAL coup, Daoust donnait à la revue un nouvel élan. Après Durantel et les Delville, après Tremblay et Dumestre, il marquait d'une troisième pierre Thistoire de la revue locale. En 1913, le burlesque québécois était né.

Un printemps social français

Le Débat, 2016

Un printemps social français Résumé En France, l'actualité sociale du printemps 2016 a été marquée par la contestation de la réforme du code du travail. Le patronat et les syndicats refusant de s'engager, la réforme a été préparée sans concertation. Elle poursuit des objectifs discutables, notamment en voulant faire de l'entreprise le principal niveau de la négociation collective. Malgré un fort mécontentement social, les actions collectives ont été limitées. Cette impuissance s'explique principalement par l'institutionnalisation des syndicats et leur financement par les employeurs et l'Etat.

Contestation étudiante et soubresauts étatiques: le printemps québécois sous une perspective droit et société

Canadian Journal of Law and Society, 2012

Mise a jour Le 04 septembre 2012, le Parti quebecois (PQ) remporte les elections provinciales et devient le gouvernement minoritaire en place. Sur la base des promesses faites durant la periode electorale, cette nomination permettra un retour en classe graduel, mais complet, pour les etudiants. Le 20 septembre, le PQ tient parole en abolissant la hausse des frais de scolarite, tout en maintenant pour cette annee l'augmentation de l'aide financiere par le regime de prets et bourses, et en abrogeant la loi 12 (aussi connu sous le nom de projet de loi 78). Le gouvernement de Pauline Marois maintient son projet de tenir un sommet sur l'education, au cours duquel l'avenir du financement universitaire sera discute. Si l'ASSE (devenue la CLASSE pour la greve 2012) prone la gratuite, le gouvernement pequiste proposera une indexation des frais, alors que la FECQ et la FEUQ se disent ouvertes au dialogue .

Conférences du printemps 2017 : le passé, le présent et le futur du Canada considérés dans une perspective québécoise

On trouvera ici un résumé des conférences que je fais ce printemps à Londres, Paris et Barcelone, ainsi qu'au congrès de l'ACFAS en mai à McGill, principalement autour de la thématique du 150e anniversaire de la fédération canadienne. I present here a summary of the conferences I will make this Spring in Europe (London, Paris, Barcelona), as well as in Montréal during the Congress of ACFAS at McGill (May 8-12), on the 150th anniversary of the federal founding of Canada.

17. Le « printemps érable » et l’élection québécoise de 2012

Presses de l’Université de Montréal eBooks, 2018

reconnaissent l'aide inancière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d'édition. Les Presses de l'Université de Montréal remercient de leur soutien inancier le Conseil des arts du Canada, la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) et le Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique. imprimé au canada 8 • les québécois aux urnes Nous remercions également nos partenaires qui ont apporté leur contribution : la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, le Groupe de recherche en communication politique et la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval. Cet esprit de collaboration a même conduit nos collègues du projet Making Electoral Democracy Work à partager leurs données avec certains collaborateurs ain que nous puissions mieux comprendre les dynamiques à l'oeuvre au Québec. À cet égard, nous remercions son directeur André Blais et le comité de direction du projet pour leur coopération. Au moment d'organiser le colloque, puis de coordonner la circulation et la validation des textes, nous avons pu compter sur le travail de notre coordonnatrice, Élise Ducharme-Rivard. Nous remercions également Maxime Paquin et Saaz Taher qui ont traduit quelques contributions initialement écrites en anglais. Enin, nous tenons à remercier le personnel des Presses de l'Université de Montréal qui a accueilli ce projet avec enthousiasme, nous a appuyés dans sa réalisation et a procédé au travail d'édition qui fait la réputation de cette maison.

Le Québec recto/verso Avant-propos

2014

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Présentation : Théâtre québécois sans frontières

Theatre Research in Canada

Dans son livre Theatre and Globalization, Patrick Lonergan développe la thèse selon laquelle la mondialisation est en train de changer la configuration des échanges économiques et culturels qui mène notamment à « une déterritorialisation du pouvoir ». D'ailleurs, pour lui, ceci vaut pour l'autorité économique comme pour l'autorité culturelle. Le pouvoir passerait ainsi d'un lieu physique précis d'exercice du pouvoir à un espace conceptuel plutôt lié à la domination des marques (Lonergan 21). Dans cet espace culturel mondialisé et reconfiguré, où domine le branding, il est légitime de se demander quelle place occupe le théâtre québécois, par quelles stratégies et grâce à quels outils une partie de celui-ci parvient à franchir les frontières et si son positionnement sur l'échiquier mondial de la culture a quelque chose à nous apprendre sur la manière dont les joueurs d'un milieu théâtral relativement restreint peuvent espérer tirer leur épingle du jeu dans la nouvelle dynamique théâtrale internationale. D'où le titre de Théâtre québécois sans frontières dont nous avons coiffé ce dossier, qui examine l'insertion de ses pratiques dans un cadre plus grand que celui de la nation.

Québec : traces sonores du printemps 2012

Circuit: Musiques contemporaines, 2018

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