A.-F. Jaccottet, « Du baptême de Dionysos à l’initiation du Christ : langage iconographique et identité religieuse », in N. Belayche, J.-D. Dubois (éd.), L’oiseau et le poisson. Cohabitations religieuses dans les mondes grec et romain, PUPS, Paris 2011, 203-225 (original) (raw)
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Dans la Seconde Lettre aux Corinthiens, Paul parle d'un « voyage céleste » qu'il a lui-même expérimenté : J'en viendrais aux visions (optasiai) et aux révélations (apokalypseis) du Seigneur 1 . Je connais (oida) un homme en Christ 2 qui, voici quatorze ans 3 -était-ce en (en) son corps ? Je ne sais ; était-ce hors (ektos) de son corps ? Je ne sais ; Dieu le sait -cet homme-là fut ravi (arpagenta) jusqu'au troisième ciel. Et cet homme-là -était-ce en (en) son corps ? Était-ce sans (chôris) son corps ? Je ne sais, Dieu le sait -, je sais qu'il fut ravi (êrpagê) au paradis et qu'il entendit des paroles ineffables, qu'il n'est pas permis à un homme de prononcer (12, 1-4).
Le TemPLe De DIonysos enTre ImAges, InscrIPTIons eT rhéTorIque Ναὸς Διονύσου. Tels sont les mots inscrits au-dessus d'un petit édicule à baldaquin figuré sur une mosaïque découverte il y a une vingtaine d'années dans un petit village du nord de la syrie ( ). cette mise en exergue du naos de Dionysos, tant par les mots que par l'image, pose nombre de questions qui formeront la trame de cette recherche ; mais elle nous rappelle avant tout que le temple est un incontournable point focal dans les relations entre hommes et dieux. si l'autel cristallise au niveau de l'action rituelle les rapports entre sphères divine et humaine, le temple en est la marque matérielle, plus statique et souvent monumentale, repère visuel dans le paysage qui dit l'efficience de la communication entre dieux et hommes. Le Ναὸς Διονύσου de la mosaïque syrienne forme ainsi le point de départ d'un périple dans le monde des images, des inscriptions et des textes littéraires à la recherche du sens, des sens, que peut prendre la notion de temple, en l'occurrence dionysiaque : qu'est-ce qu'un temple de Dionysos, tant sur le plan formel que fonctionnel ? Pourquoi, comment et à quel titre apparaît-il dans les documents épigraphiques, les textes littéraires, les représentations figurées ? À quel imaginaire, à quelle réalité renvoient les diverses apparitions du temple de Dionysos dans les documents antiques dont nous disposons ? questions ambitieuses face auxquelles la réalité précaire de la documentation force à l'humilité.
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Une excellente pratique serait de baiser chaque jour les Agnus et de réciter devant eux un Pater et un Ave pour le pontife consécrateur. » 3. Belcari Riccardo, « Un Agnus Dei di Giovanni XXII ed alcuni oggetti di uso personale ed ornamento », in Giovanna Bianchi (dir.), Campiglia: un castello e il suo territorio, Florence, All'insegna del Giglio, 2003, p. 444-455 : p. 448, n. 38 ; Mangenot Eugène, art. cité, p. 609-610 et Lepoittevin Anne, « La diffusion des Agnus Dei romains Urbi et Orbi », in Sandro Barbagallo et ead. (dir.), Catalogue des moules à Agnus Dei, Cité du Vatican, Edizioni Musei Vaticani, à paraître. 4. Voir par exemple Miracolosi portenti di virtu sovrana effettuati col mezo degli Agnus Dei della felice memoria di Pio V domenicano, Forlì, per il Cimati, 1652. Sur ce sujet, Lepoittevin Anne, « Porter l'Agnus Dei. Usages et images des bijoux sacrés entre Renaissance et Contre-Réforme », in Jan Blanc, Frédéric Cousinié et Daniela Solfaroli Camilloci (dir.), Connecteurs divins, objets de dévotion en représentation dans l'Europe moderne, Paris, Éditions 1 : 1, 2020, p. 15-36. © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur © Presses universitaires de Rennes Ce document est réservé à un usage privé Il ne peut être transmis sans autorisation de l'éditeur
Ecritures et réécritures. 5ème colloque international du RRENAB, 2012