"Autour du corps de l'apôtre Jacques le Majeur à Toulouse. Analyse de reliques, légendes hagiographiques et mémoires carolingiennes", Toulouse 8-10 nov. 2023 (original) (raw)

Appel a communications. Call for papers. Convocatoria de ponencias. Analyse des reliques, légendes hagiographiques et mémoires carolingiennes Autour du corps de l'apôtre Jacques le Majeur à Toulouse Toulouse, 9-10 novembre 2023

La basilique Saint-Sernin de Toulouse s'enorgueillit depuis le XIV e siècle de posséder le corps entier de Jacques le Majeur. En 1389, le marchand florentin Bonacorso Pitti, lors d'un séjour toulousain en compagnie de Charles VI, rapporte une rumeur selon laquelle Charlemagne « envoyait toutes les saintes reliques qu'il pouvait trouver à Toulouse », dont les corps de saint Jacques et de cinq autres apôtres (Simon, Jude, Jacques le mineur, Philippe et Barnabé). Le copieux dossier documentaire qui documente ces reliques toulousaines comportant nombre d'incertitudes, l'autorisation de faire ouvrir la châsse et le chef-reliquaire de saint Jacques a été sollicitée afin de vérifier authentiques, ossements et objets conservés. Ce type d'opération, qui a eu lieu lors d'une cérémonie solennelle le 1 er mars 2018, nécessitait une exploitation des données et des résultats d'analyses étagée dans le temps. Après un premier séminaire préparatoire le 11 mars 2019 à l'UT2J (Vraies et fausses reliques : un vrai faux problème), une journée d'études s'est tenue le 10 décembre 2021 (Les reliques toulousaines de Jacques le Majeur), centrée sur les aspects matériels (examen des ossements, des reliquaires, des authentiques). Dans une dernière étape, les résultats de ces analyses doivent être mis en perspective lors d'une rencontre qui déboucherait sur la rédaction d'une monographie rassemblant tous les travaux menés autour des reliques de saint Jacques à Toulouse. Toute contribution susceptible d'éclairer dans le temps long l'histoire de cette relique toulousaine est la bienvenue. Quatre axes apparaissent comme prioritaires, sans prétention à l'exhaustivité.

Appel a communications- Call for paper-Convocatoria de ponencias. Analyse des reliques, légendes hagiographiques et mémoires carolingiennes. Autour du corps de l'apôtre Jacques le Majeur à Toulouse, Toulouse, 9-10 novembre 2023

La basilique Saint-Sernin de Toulouse s'enorgueillit depuis le XIV e siècle de posséder le corps entier de Jacques le Majeur. En 1389, le marchand florentin Bonacorso Pitti, lors d'un séjour toulousain en compagnie de Charles VI, rapporte une rumeur selon laquelle Charlemagne « envoyait toutes les saintes reliques qu'il pouvait trouver à Toulouse », dont les corps de saint Jacques et de cinq autres apôtres (Simon, Jude, Jacques le mineur, Philippe et Barnabé). Le copieux dossier documentaire qui documente ces reliques toulousaines comportant nombre d'incertitudes, l'autorisation de faire ouvrir la châsse et le chef-reliquaire de saint Jacques a été sollicitée afin de vérifier authentiques, ossements et objets conservés. Ce type d'opération, qui a eu lieu lors d'une cérémonie solennelle le 1er mars 2018, nécessitait une exploitation des données et des résultats d'analyses étagée dans le temps. Après un premier séminaire préparatoire le 11 mars 2019 à l'UT2J (Vraies et fausses reliques : un vrai faux problème), une journée d'études s'est tenue le 10 décembre 2021 (Les reliques toulousaines de Jacques le Majeur), centrée sur les aspects matériels (examen des ossements, des reliquaires, des authentiques). Dans une dernière étape, les résultats de ces analyses doivent être mis en perspective lors d'une rencontre qui déboucherait sur la rédaction d'une monographie rassemblant tous les travaux menés autour des reliques de saint Jacques à Toulouse. Toute contribution susceptible d'éclairer dans le temps long l'histoire de cette relique toulousaine est la bienvenue.

Les entourages et le pouvoir dans le monde romain, 8-10 novembre 2023, Rome

2023

Les entourages et le pouvoir dans le monde romain (Ve s. a.C. - Ve s. p.C.) Colloque international, Rome, 8-10 novembre 2023 Organisateurs : Clément Bady, Pauline Cuzel, Guillaume de Méritens de Villeneuve et Silvia Orlandi En plaçant au cœur de la réflexion la notion d’entourage, cette rencontre cherche d’abord à dépasser certaines notions, telles que celles de cercle, parti ou clan, qui ont pu susciter des réserves. Loin de se substituer à l’ensemble de ces termes, “entourage” est ici à envisager comme un outil conceptuel pour examiner la définition, la composition et le fonctionnement des réseaux et groupes d’acteurs qui se rassemblent et se fédèrent autour d’un homme politique romain, aristocrate ou empereur. Il s’agit ensuite, en variant les périodes, les échelles et les contextes d’analyse, de rendre compte des logiques communes ainsi que des spécificités propres aux entourages. Enfin ce sont aux différents acteurs et membres de l’entourage que s’intéresse cette rencontre en articulant approches fonctionnelles et prosopographiques. L’obiettivo di questo incontro è quello di riflettere sul concetto di “entourage” cercando di superare termini come cerchia, partito o clan, che in passato hanno suscitato dubbi e discussioni. Lungi dal poter sostituire semplicemente questi termini, “entourage” funge qui da strumento concettuale per permettere di esaminare la definizione, la composizione e il funzionamento delle reti e dei gruppi di persone che si raccoglievano e si alleavano intorno a un uomo politico romano, aristocratico o imperatore. Si tratta inoltre di dare conto, di volta in volta, a seconda dei diversi periodi e contesti analizzati, delle logiche comuni e delle specificità proprie dei vari entourages. Infine, l’incontro permetterà di rivolgere l’interesse verso i diversi attori e membri che facevano parte dei vari entourage, attraverso un approccio funzionale e prosopografico.

Sabine Berger, "Bilotta, Maria Alessandra - Chaumet-Sarkissian, Marie-Pierre (dir.): Le Parement d’autel des Cordeliers de Toulouse. Anatomie d’un chef-d’oeuvre du XIVème siècle. 196 pages, 116 illustrations, 24,6 x 28 cm, ISBN-9782757205754, (Somogy, Paris 2012)" - Histara-les comptes rendus

Paru au printemps 2012 à l’occasion de l’exposition présentée du 16 mars au 19 juin au Musée Paul-Dupuy de Toulouse, ce catalogue de près de 200 pages est centré sur l’un des rares témoins matériels issus des églises mendiantes de la ville, le Parement d’autel des Cordeliers. Sous la direction éditoriale et scientifique de l’historienne de l’art Maria Alessandra Bilotta et de Marie-Pierre Chaumet-Sarkissian, responsable du Département des arts décoratifs du Musée Paul-Dupuy, une quinzaine d’auteurs proposent un panorama de la création artistique à Toulouse dans la première moitié du XIVe siècle, sous l’impulsion des Mendiants et en relation avec des foyers plus éloignés, Avignon et Paris.

2013. « L’humidité les faisoit incliner et la sécheresse les redressoit : étude des corps momifiés et autres corps saints du diocèse de Toulouse sous l’Ancien régime », Article co-écrit avec S. DUHEM, Le corps témoin du religieux, Cahiers d’études du religieux, vol. 12, 2013.

Cahiers du Cier, 2013

Les momies des couvents toulousains sont aujourd’hui tombées dans l’oubli. Elles furent pourtant extrêmement célèbres jusqu’à la Révolution française, date à laquelle ces corps furent détruits. De nombreux voyageurs sous l’Ancien Régime s’en font l’écho et toute visite à Toulouse s’accompagne de la visite aux momies, que l’on pouvait contempler chez les jacobins, les cordeliers et à l’église Saint-Nicolas. Ces corps n’étaient pas pourtant des reliques, et n’étaient considérés ni comme des corps sacrés et encore moins des saints. Cet article permet d’interroger la nature de ces cadavres, l’intention qui poussait les moines à de telles pratiques ainsi que leur fonction religieuse.

« Le catharisme et le manuscrit 609 de la Bibliothèque municipale de Toulouse », Cahiers de Fanjeaux 55 («le "catharism" en questions »), 2020

Cahiers de Fanjeaux, 2020

Le manuscrit 609 de la Bibliothèque municipale de Toulouse est un registre qui conserve plus de 5500 dépositions faites en 1245-1246 devant les inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre au sujet du « crime d’hérésie ». Bien qu’il s’agisse du plus ancien et du plus volumineux document issu des premières années de l’inquisition dans le Midi, et de la plus grande série unitaire et continue de procès-verbaux avant le célèbre registre de Jacques Fournier, ce manuscrit a été relativement peu étudié dans sa globalité et jamais édité intégralement. La présente contribution examine d’abord les raisons pour lesquelles les historiens, depuis le XIX e siècle, se sont souvent contentés de citer le manuscrit 609 de façon fragmentaire. On présente ensuite de nouvelles perspectives de compréhension de la « grande inquisition », qui dérivent de l’édition numérique complète, en cours de réalisation par l’auteur.