Présentation d’un programme de recherche en cours sur la filiation illégitime et la bâtardise dans les sociétés médiévale et moderne (original) (raw)
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The study of expressions of filiation has already been the subject of several articles, which were limited to periods prior to the Third Intermediate Period. The aim of this article is to evaluate these expressions within the specific framework of the Books of the Dead from the 21st and 22nd Dynasties. These periods are marked by a significant increase in the variety of expressions employed, whereas the New Kingdom manuscripts expressed filiation according to a more uniform and rigid scheme. Similarly to what happens with titles and despite the diversity of expressions, one observes a progressive decrease in the mention of filiation which almost disappears from funerary papyri, while long genealogies on temple statues are developing. This contribution attempts to understand the motivations behind the use of these expressions and more generally to grasp their purpose in expressing the identity of the deceased.
Lectures, 2018
Comme le souligne d’emblee Rodolphe Keller, codirecteur de l’ouvrage, dans sa tres riche introduction, la predation fait partie de ces nombreux comportements qui different radicalement entre notre societe contemporaine et les societes anciennes, en particulier celles de l’Antiquite tardive et du Haut Moyen Âge. Le fait de s’approprier les biens d’autrui par la violence, dans un contexte guerrier, est en effet aujourd’hui juridiquement et moralement condamnable, alors qu’il s’agit d’une realit...
Nouvelle approche du mégalithisme à l’épreuve de l’archéologie du bâti
L’application aux monuments mégalithiques de certaines des méthodes de l’archéologie du bâti, plutôt utilisées pour les périodes historiques, permet de préciser le vocabulaire concernant les techniques employées dans la construction, d’une part, d’approcher la nature des projets architecturaux conçus par les bâtisseurs, d’autre part. C’est tout le chantier de construction qui se déroule alors sous nos yeux. L’étude en cours de l’extrémité orientale du tumulus C de Péré à Prissé-la-Charrière, dans les Deux-Sèvres, révèle ainsi la mise en oeuvre de savoir-faire et de prouesses techniques insoupçonnées pour des périodes aussi anciennes. L’usage de quelques très grosses pierres dans la construction, qui toutes gardent au moins un peu de leur aspect naturel, ont trop longtemps donné l’illusion d’architectures “primitives”, matérialisées de façon rudimentaire, pour ces tout premiers monuments funéraires en pierre d’Europe occidentale.
Chapitre 5. L'échafaudage médiéval et le bâti
L'échafaudage dans le chantier médiéval, 2000
En 1983, la recherche archéologique a repris sur le site de l'ancienne église abbatiale de Cruas dont la particularité était de pouvoir associer la fouille des vestiges conservés dans la nef à l'étude des élévations qui se sont révélées, au cours de la restauration, parfaitement conservées. L'édifice n'avait été jusqu'ici étudié que par des historiens de l'art. Ainsi, l'église abbatiale avait-elle trop souvent été datée à partir du décor archaïsant de sa crypte et de celui, encore fruste, de la tribune, par comparaison avec la sculpture de la travée occidentale. Or, l'étude a prouvé que lorsque les travaux sont réalisés, une crypte de type lombard est installée alors que le plan présente une ordonnance classique à trois nefs, transept saillant, chevet trilobé et arcs à doubles rouleaux. Ce n'était pas la première fois que l'on observait que l'étude stylistique de la sculpture amène à des contradictions sur les monuments et leurs chronologies. L'analyse menée à propos du groupe cathédral Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence par Rollins Guild en 1981 (Guild 1987), à laquelle j'avais participé, apporta une méthode architecturale nouvelle. Paul-Albert Février, qui fut l'un de mes professeurs, nous a inculqué, dans ses travaux et dans son enseignement, une grande méfiance vis-à-vis des études existantes qui souvent reposent sur des interprétations erronées des textes. Ainsi en 1987, l'église abbatiale de Cruas devant être totalement échafaudée, j'ai proposé un projet portant sur l'étude des élévations, avec l'appui de Jacques Lasfargues, alors Directeur des Antiquités Historiques de Rhône-Alpes. Le but de cette nouvelle démarche consistait à étudier le bâti à partir des problèmes d'architecture et de construction et non plus à partir de la sculpture.
”Né de lit illégitime” en Transylvanie dans la deuxième moitié du xixe siècle
Annales de démographie historique, 2014
Distribution électronique Cairn.info pour Belin. Distribution électronique Cairn.info pour Belin. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2014-1-page-127.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Méthodologie des recherches de terrain sur la Préhistoire récente en France, Nouveaux acquis, nouveaux outils, 1987-2012, Actes des premières Rencontres Nord/Sud de Préhistoire récente, Marseille 23-25 mai 2012, 2014
L’application aux monuments mégalithiques de certaines des méthodes de l’archéologie du bâti, plutôt utilisées pour les périodes historiques, permet de préciser le vocabulaire concernant les techniques employées dans la construction, d’une part, d’approcher la nature des projets architecturaux conçus par les bâtisseurs, d’autre part. C’est tout le chantier de construction qui se déroule alors sous nos yeux. L’étude en cours de l’extrémité orientale du tumulus C de Péré à Prissé-la-Charrière, dans les Deux-Sèvres, révèle ainsi la mise en oeuvre de savoir-faire et de prouesses techniques insoupçonnées pour des périodes aussi anciennes. L’usage de quelques très grosses pierres dans la construction, qui toutes gardent au moins un peu de leur aspect naturel, ont trop longtemps donné l’illusion d’architectures “primitives”, matérialisées de façon rudimentaire, pour ces tout premiers monuments funéraires en pierre d’Europe occidentale.