Représentations de l’espace dans les sciences humaines (original) (raw)
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La représentation de l’espace dans le Roman de Renart
2014
The article deals with the issue of the space representation in Roman de Renart. The author proposes a hypothesis of a three-part space model in the given Roman, which consists of the forest, the plain and the human space. in this model the forest and the human space are opposed to each other with the plain lying between them. This opposition is based on the contrast of human and animal, cultivated and savage. in this article some aspects of this space model are revealed, e.g. symbolical meanings of space and its sometimes parody nature, very pertinent to the field of animal epopee. The conclusion is made about an “inverse” character of the space in the Roman de Renart.
L’espace dans la littérature de voyages
Images et imaginaire de l’espace, 2002
Les récits de voyage permettent une exploration de l’espace terrestre et maritime qui dépasse vite la dimension purement géographique et mathématique. Ils permettent de produire un discours viatique sur l’espace (rendant compte de l’espace, le représentant, l’appréhendant, le circonscrivant, pour esquiver une axiologie et une taxinomie), tout en suscitant un imaginaire de l’espace (mettant en place une poétique qui a un véritable impact sur les autres genres littéraires) et en développant une nouvelle symbolique (interprétant l’espace inconnu en lui construisant un sens inséparable du lieu connu d’origine). L’esapce dans la littérature de voyage reflète donc l’interférence des imaginaires, des expériences et des écritures, comme lieu privilégié de compréhension d’une certaine « modernité » du XVIIesiècle, créant et métamorphosant sans cesse en fonction d’expériences nouvelles. Il est à la fois taxinomique, axiologique, imaginaire, mental et symbolique.
Vivre à la campagne au Moyen Âge
Les conditions d'implantation des habitats Le choix des sites archéologiques présentés dans ce volume ne doit rien à une recherche logiquement organisée en vue de l'établissement d'une carte raisonnée du peuplement. L'échantillon est le fruit de la collecte d'interventions dictées par les règles aléatoires de l'archéologie de sauvetage, d'où ressort avant tout la diversité des situations, nous invitant à nous écarter de toute tentation de modélisation. Son caractère disparate est évident : répartition inégale dans l'espace, densité renforcée aux abords des grandes voies actuelles de circulation, écarts chronologiques, opérations ponctuelles ou d'envergure, occupations éphémères ou de longue durée. Mais à l'intérieur de la région considérée, ressortent quelques ensembles géographiques ou typologiques qui apparaissent assez significatifs pour que soit tentée l'approche des conditions d'implantation des établissements. Le lecteur en jugera, nos prises de position sont toujours prudentes et se traduisent, le plus souvent, sous la forme de questions destinées à nourrir la réflexion. L'environnement naturel Découverts, pour la plupart, à l'occasion d'aménagements ferroviaires ou routiers récents, les sites qui nous préoccupent prennent évidemment place dans des zones de faible relief. Ces "basses terres" constituent la partie occidentale et centrale de la région Rhône-Alpes, touchant pour partie les départements de l'Ain, du Rhône, de l'Isère et de la Drôme. Elles appartiennent à un même ensemble géographique, celui des plaines et plateaux du couloir Rhône-Saône, largement façonnés par l'avancée des glaciers quaternaires. Les établissements connaissent donc des altitudes peu élevées, comprises entre 200 et 315 m NGF. Une région "mosaïque" Bien que moins de 150 km séparent le site le plus septentrional (Bény, Ain) du plus méridional (Chatuzange-le-Goubet, Drôme), présenter le couloir Rhône-Saône comme une région uniforme serait simplificateur. A y regarder de plus près, nos sites se regroupent en petites séries s'inscrivant dans autant d'entités géographiques. Signalons que l'ordre Chapitre 1. L'espace Vivre à la campagne au Moyen Âge
Arborescences: Revue d'études françaises, 2013
Le présent article se veut un survol — à la fois diachronique et théorique — d’approches littéraires axées sur l’étude de l’espace pour faire ressortir leurs méthodes, objectifs, divergences et convergences. Partant des études de Mikhaïl Bakhtine et de Youri Lotman sur le chronotope et la sémiosphère, l’auteure présente ensuite les travaux d’Henri Mitterand, Jean Weisgerber et Roland Bourneuf sur l’espace romanesque avant de se concentrer sur les approches émergées depuis les années 1990. Parmi ces approches dites géocentrées, se trouvent notamment la géographie de la littérature, la géocritique, la narratologie spatiale, la géopoétique, la pensée-paysage et l’écocritique. This article presents a diachronic and theoretical overview of spatial approaches to literature in order to highlight their methodologies, objectives, differences and similarities. Starting with Mikhail Bakhtin’s and Yuri Lotman’s seminal studies on the chronotope and the semiosphere, the author then turns to the work of Henri Mitterand, Jean Weisgerber and Roland Bourneuf on the question of fictional space in novels. The main focus, however, are the new so called geo-centered approaches that have emerged since the 1990: literary geography, geocriticism, spatial narratology, geopoetics, la pensée-paysage, and ecocriticism.