Le profil socioprofessionnel du Conseil national (2015-2023) (original) (raw)
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Le profil socio-professionnel du Conseil national (2015-2019)
Le blog de l'OBELIS, 2019
La nouvelle composition du Parlement au soir du 20 octobre 2019 se caractérise par un important renouvellement de la Chambre basse. On ne compte pas moins de 61 nouvelles et nouveaux élu·e·s, à savoir 30,5% des sièges au Conseil national. Ce taux de renouvellement est particulièrement élevé pour deux raisons : d'une part, cela est tributaire d'un certain nombre de sortant·e·s qui ont décidé de ne pas se représenter (30) et, d'autre part, en raison d'un nombre élevé de non réélu·e·s (31). Le taux de non-réélection des candidat·e·s sortant·e·s de ces dernières élections (18%) n'a jamais été aussi élevé depuis 1999 (22%).
Le profil socio-professionnel des candidat·es au Conseil communal de Lausanne (2021)
2021
Conclusion : En termes de représentativité sociale, les listes de candidat·es au Conseil communal de Lausanne du 07 mars 2021 semble loin de permettre d’aboutir à une identité gouvernants-gouvernés attendue à travers l’idéal du système de milice. Si nous assistons à une amélioration en termes de représentativité des femmes – avec à droite comme à gauche des listes souvent paritaires – le recrutement des candidat·es au sein des principales formations partisanes semble favoriser des lausannois·es universitaires, exerçant une profession libérale ou une position de cadre dans le secteur public ; toutes des catégories minoritaires au sein d’une capitale vaudoise en majorité composée de salarié·e·s exerçant souvent une fonction subalterne.
La pré-sélection sociale des candidat·es au Grand Conseil vaudois (2022)
Elections cantonales vaudoises 2022, 2022
Selon l’article 91 de la Constitution vaudoise, le Grand Conseil est « l'autorité suprême du Canton ». C’est donc à travers ce dernier que doit s’exprimer la volonté des citoyen·nes vaudois·es et plus particulièrement par le biais de représentant·es politiques élu·es pour une durée de cinq ans. Le 20 mars 2022, les citoyennes et citoyens vaudois sont ainsi appelé·es à élire leurs représentant·es. Le choix devra se faire entre 962 candidatures réparties sur des listes politiques et proportionnellement à la population de treize arrondissements. Qui sont ces candidat·es ? Leurs profils offrent-ils suffisamment de diversité sociale et politique pour permettre un Parlement cantonal socialement représentatif de la société vaudoise ? Quels sont les prérequis sociaux et politiques favorisant l’accès à la candidature pour le Parlement cantonal ? Cette brève étude vise à répondre à ces questions à travers une analyse sociographique des candidat·es à cette élection.
Le Conseil national des programmes (1990-2005) : l’institution à l’épreuve des acteurs individuels
Carrefours de l'éducation, 2019
À partir d’un dépouillement ciblé des archives du CNP et d’une série d’entretiens avec quelques-uns de ses principaux acteurs, cet article se propose d’étudier en profondeur l’influence des stratégies d’acteurs, des relations inter-personnelles et des rivalités institutionnelles qui ont participé du façonnement de l’action du CNP derrière la vitrine institutionnelle. Le CNP est une institution créée ex nihilo et n’hérite par conséquent d’aucune tradition ou pratique d’un organe antérieur, d’où une importance encore accrue de l’influence personnelle des acteurs qui s’y croisent : c’est toute une pratique, un réseau et un modus vivendi avec le reste des organes ministériels qu’il faut inventer. Cette étude est également l’occasion de préciser le fonctionnement de cette machine administrative complexe.
2023 - Les visages de l’actant collectif
2023
Résumé en français : A partir de l’analyse d’un cas très célèbre dans le domaine de la sociobiologie et de la bio-sémiotique, celui des termites construisant des « cathédrales », l’article propose quelques réflexions très générales sur l’origine de la création des actants collectifs et les régimes de sociabilité qui sous-tendent leur ontologie et leur phénoménologie. L’hypothèse est la suivante : l’actant collectif se constitue soit dans la tentative d’échapper en tant que corps individuel à une éventuelle prédation, soit dans la tentative symétrique de se constituer en corps collectif pour mieux prédater. Cette hypothèse se reflète dans les mécanismes sociobiologiques et bio-sémiotiques qui donnent naissance aux fameuses cathédrales de termites, mais explique aussi les procédures sémiotiques, souvent dramatiques, par lesquelles la masse et le pouvoir se constituent et se déconstruisent. L’article s'attarde notamment sur le rôle central que joue le visage dans ces dynamiques de création et de déconstruction de l’actant collectif, en proposant de nombreux exemples, et en offrant une interprétation, à la clé d’une anthropologie philosophique du visage, de deux moments cruciaux dans la construction de l’actant collectif contemporain : la création de la France moderne par la décapitation du roi et la création de l’Italie moderne par le renversement du corps de Mussolini.
Les profils des femmes membres des conseils d’administration en France
Travail, genre et sociétés, 2016
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Le Conseil national de la Résistance
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
D epuis 1946, l'historiographie relative au Conseil national de la Résistance (CNR) s'est développée suivant des points de vue divergents. Le fait n'est pas étonnant, s'agissant d'une instance politique porteuse de différentes conceptions de la souveraineté nationale, du principe de représentation et du pouvoir exécutif. Le CNR était-il un « embryon de représentation nationale réduite » au pouvoir essentiellement consultatif, comme le disait sa charte constitutive, adoptée par ses membres le 27 mai 1943 ? Ou détenait-il le pouvoir à la fois représentatif (comme « expression complète et unique de la Résistance »), et le pouvoir exécutif (comme « gérant et organe provisoire de la souveraineté nationale »), ainsi que le voulait le texte que le Conseil adopta deux mois plus tard sur la proposition du Front National ? À l'inverse, était-il un simple organe de liaison entre la France Libre et la Résistance intérieure, à l'image des autres conseils nationaux de la Résistance institués dans les pays dont le gouvernement légal s'était exilé à Londres ? Ouvert dès le départ, le débat n'avait pas de raison de cesser après la guerre. Toujours problématique lorsqu'il s'agit d'un mouvement clandestin, la question des sources a sans doute contribué à accentuer les divisions de l'historiographie. Les historiens-acteurs du CNR ou de la Résistance ont fait fonds sur leurs souvenirs et sur leurs propres archives. Aujourd'hui encore, certaines d'entre elles n'ont pas été déposées. Les historiens se sont donc reposés sur un mélange variable de témoignages oraux, d'archives déposées et de papiers temporairement confiés par les acteurs. Le caractère dispersé et parcellaire de la documentation n'a eu cependant qu'une influence seconde sur la diversité des analyses. Création éminemment politique, le CNR a une histoire dominée par le fait politique au sens le plus large. De ce fait, chaque contexte politique général tend à susciter un ouvrage typique, emblématique de la période. Au fur et à mesure qu'on s'éloigne des événements, l'historiographie se complexifie et les points de vue se déplacent mais sans qu'on constate un rapprochement notable des interprétations.