Trevor Kiernander : résoudre l’espace (original) (raw)

Raymond Villeneuve : Des voix dans l’espace

Vst - Vie Sociale Et Traitements, 1991

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Penser l’espace d’après le Parménide

Dialogue, 2014

Cet article montre comment le Parménide élabore le rapport entre le lieu et les formes géométriques qui s’y inscrivent à l’exclusion des sensibles, du devenir et de la causalité, dans une analyse qui rejoint pourtant des points essentiels de ce que dit le Timée sur la khôra, ce réceptacle privé de qualités intrinsèques sur le fond duquel apparaît toute réalité sensible.

L'espace : un mal sans remède ? 2013

L'espace, Ellipses, 2013

Les trois problèmes : métaphysique, politique, esthétique Le concept d'espace présente une bisémie assez courante : l'espace est soit physique (le cosmos, la chaîne montagneuse)-on le désignera alors comme "l'espace en général"-, soit humain, particularisé par des intentionnalités, "humanisé" (la feuille blanche, la ville). Outre des lignes d'études séparées, ici, par exemple, de cosmologie, là, de géohistoire, cette dualité fait aussitôt surgir le problème métaphysique de l'espace : celui du sens et des formes de relation de la conscience humaine à l'espace "extérieur" ou "anonyme". Relation qui risque d'être occultée si l'on s'en tient à l'étude de l'espace déjà humanisé, déjà digéré par le projet humain, notamment collectif. On fouillera donc cette approche en interrogeant la relation de l'existence humaine à l'espace (I). Sur cette première partition, se greffe une deuxième partition selon la triade des valeurs platoniciennes : l'espace en général sous l'angle de l'essence ou du vrai : espace géométrique, nature de l'espace physique ; sous l'angle politique du bien ou du juste : espace public, espace économico-politique (II) ; enfin sous l'angle esthétique du beau : l'espace et le beau, nommément, les arts plastiques, purs ou mixtes : architecture, sculpture, peinture, danse, cinéma, photographie (III)... A cela s'ajoute encore une troisième approche, portant sur ce que nous dit l'espace, ou à l'inverse sur ce que nous croyons voir ou imaginons en lui de nous-mêmes et de nos signifiés, parcourable soit de bas en haut (les cristaux, les constellations), soit de haut en bas (l'écriture, les pyramides) : ici s'ouvre le vaste thème de la symbolique de l'espace. Ces trois partitions, en s'articulant, déploient les mille facettes d'une philosophie de l'espace. I. Signification métaphysique et existentielle de l'espace L'espace est, comme le temps, différence. Déjà désigné par Hegel comme l'autre du concept (voir Précis de l'Encyclopédie, § 258), le temps est l'élément extérieur et réfractaire où l'esprit a à se prouver et se trouver. Mais l'espace porte encore plus cette différence en soi ou différenciation que le temps

Chapitre 1. L’espace

Vivre à la campagne au Moyen Âge

Les conditions d'implantation des habitats Le choix des sites archéologiques présentés dans ce volume ne doit rien à une recherche logiquement organisée en vue de l'établissement d'une carte raisonnée du peuplement. L'échantillon est le fruit de la collecte d'interventions dictées par les règles aléatoires de l'archéologie de sauvetage, d'où ressort avant tout la diversité des situations, nous invitant à nous écarter de toute tentation de modélisation. Son caractère disparate est évident : répartition inégale dans l'espace, densité renforcée aux abords des grandes voies actuelles de circulation, écarts chronologiques, opérations ponctuelles ou d'envergure, occupations éphémères ou de longue durée. Mais à l'intérieur de la région considérée, ressortent quelques ensembles géographiques ou typologiques qui apparaissent assez significatifs pour que soit tentée l'approche des conditions d'implantation des établissements. Le lecteur en jugera, nos prises de position sont toujours prudentes et se traduisent, le plus souvent, sous la forme de questions destinées à nourrir la réflexion. L'environnement naturel Découverts, pour la plupart, à l'occasion d'aménagements ferroviaires ou routiers récents, les sites qui nous préoccupent prennent évidemment place dans des zones de faible relief. Ces "basses terres" constituent la partie occidentale et centrale de la région Rhône-Alpes, touchant pour partie les départements de l'Ain, du Rhône, de l'Isère et de la Drôme. Elles appartiennent à un même ensemble géographique, celui des plaines et plateaux du couloir Rhône-Saône, largement façonnés par l'avancée des glaciers quaternaires. Les établissements connaissent donc des altitudes peu élevées, comprises entre 200 et 315 m NGF. Une région "mosaïque" Bien que moins de 150 km séparent le site le plus septentrional (Bény, Ain) du plus méridional (Chatuzange-le-Goubet, Drôme), présenter le couloir Rhône-Saône comme une région uniforme serait simplificateur. A y regarder de plus près, nos sites se regroupent en petites séries s'inscrivant dans autant d'entités géographiques. Signalons que l'ordre Chapitre 1. L'espace Vivre à la campagne au Moyen Âge

Chaperon Penser l'espace–tout contre Gérard Genette

à paraître dans Etudes de lettres, Lausanne, 2018/2. La théorie du théâtre, contrairement à la théorie du cinéma ou celle de la bande dessinée, ne s'est guère inspirée de la narratologie classique (celle de Tzvetan Todorov et de Gérard Genette). Sans doute pourraiton incriminer une longue antériorité de la réflexion poétique des auteurs dramatiques. On devrait cependant surtout rappeler que, dans les années 1960, la volonté du théâtre de se distancier de la littérature et des théories littéraires fut sans doute l'un des obstacles principaux à l'influence de la narratologie. Il y aurait aujourd'hui un grand profit à rattraper le temps perdu. Intégrer l'analyse du théâtre dans le champ d'une narratologie postclassique, faciliterait les recherches intermédiales. La présente contribution s'inscrit dans ce projet en s'attachant à définir -préalable nécessaire à toute application des outils narratologiques à la description du texte dramatique -une catégorie analytique de l'Espace destinée à entrer en résonance systémique avec les catégories du Temps, du Mode et de la Voix proposées dans le fameux «Discours du récit» de G. Genette.

L’espace et le temps chez Maclaurin : le cas de la figure de la Terre

Philosophia Scientae, 2011

Cet article a pour but de donner quelques pistes sur les notions d'espace et de temps chez Maclaurin (1698-1746) à la fois en physique et aussi dans leur représentation mathématique. En s'appuyant essentiellement sur deux de ses ouvrages, l'Account of Sir Isaac Newton's Philosophical Discoveries et le Treatise of Fluxions, nous verrons en quoi il est proche de Newton et nous donnerons en guise d'exemple, l'application