Mise au point sur la prise en charge des traumatismes de l’urètre antérieur de l’enfant (original) (raw)

La prise en charge des traumatismes abdominaux de l’enfant

Journal de Radiologie, 2005

La prise en charge des traumatismes abdominaux de l'enfant P Le Dosseur, JN Dacher, P Piétrera, M Daudruy et J El Ferzli a prise en charge des traumatismes abdominaux de l'enfant a considérablement évolué depuis une quinzaine d'années. Ceci est dû bien sûr aux importants progrès de l'imagerie, mais aussi à une attitude de moins en moins interventionniste des équipes chirurgicales, la surveillance « armée » devenant au fil des années la règle, sous couvert d'une surveillance clinique et biologique attentive et d'une évaluation aussi complète que possible par l'imagerie (1). La stratégie des examens d'imagerie doit être calquée sur la stratégie thérapeutique, d'où l'importance d'un travail d'équipe. Il faut insister sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire et encourager la participation des radiologues à l'équipe de soins. Deux examens, l'échographie et la TDM dominent les indications et ont relégué les opacifications classiques à un rôle secondaire. L'artériographie à visée diagnostique a aussi perdu beaucoup de son intérêt, même si de rares indications persistent. En revanche, l'artériographie à visée thérapeutique peut être indiquée seule ou en association avec un traitement chirurgical.

Prise en charge des traumatismes pénétrants de l’abdomen : des spécificités à connaître

Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2013

Les traumatismes pé né trants sont rares en France et causé s essentiellement par des armes blanches. Celles-ci sont moins vulné rantes que les armes à feu (lé talité et nombre de lé sions viscé rales moindres). L'é valuation clinique initiale est la pierre angulaire de la prise en charge hospitaliè re. Elle reste toujours une priorité et dicte la conduite thé rapeutique initiale, chirurgicale d'emblé e ou non. Les indications chirurgicales urgentes sont le choc hé morragique, l'é viscé ration et la pé ritonite. Le patient morituri est conduit immé diatement au bloc opé ratoire pour une laparotomie ou une thoracotomie de sauvetage. Le patient instable bé né ficie de la ré alisation d'une é chographie et d'une radiographie pulmonaire avant une chirurgie de type laparotomie é courté e (damage control surgery). Le patient stable est exploré par tomodensitomé trie et peut dans certains cas bé né ficier d'une straté gie non opé ratoire. La mortalité hospitaliè re reste é levé e, initialement due aux complications hé morragiques puis secondairement aux complications infectieuses. Une chirurgie pré coce et adapté e limite la mortalité , mais aussi la morbidité des traumatismes pé né trants de l'abdomen. Une straté gie non opé ratoire n'est envisageable que chez des patients sé lectionné s, dans un centre é quipé et entraîné à la prise en charge de tels blessé s, avec une surveillance continue par un personnel expé rimenté. ß 2013 Publié par Elsevier Masson SAS pour la Socié té française d'anesthé sie et de ré animation (Sfar).

Lignes directrices pour la prise en charge d'une patiente enceinte ayant subi un traumatisme

Journal of obstetrics and gynaecology Canada : JOGC = Journal d'obstetrique et gynecologie du Canada : JOGC, 2016

Ce document fait état des percées récentes et des progrès cliniques et scientifiques à la date de sa publication et peut faire l'objet de modifications. Il ne faut pas interpréter l'information qui y figure comme l'imposition d'un mode de traitement exclusif à suivre. Un établissement hospitalier est libre de dicter des modifications à apporter à ces opinions. En l'occurrence, il faut qu'il y ait documentation à l'appui de cet établissement. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sans une permission écrite de la SOGC.

Les traumatismes des bourses chez l’enfant

Journal de Pédiatrie et de Puériculture, 2011

Propos.-Les traumatismes des bourses regroupent toutes les lésions traumatiques du parenchyme testiculaire, ses annexes avec ou sans lésions des enveloppes scrotales. Il s'agit d'une urgence médicochirurgicale peu fréquente, qui touche surtout l'enfant jeune et l'adolescent. Objectifs.-Le but de ce travail est d'essayer de répondre à deux questions, la place de l'échographie dans le bilan lésionnel, et surtout l'indication du traitement chirurgical devant ce type de traumatisme. Patients et méthodes.-Étude rétrospective de 16 patients ayant présenté un traumatisme testiculaire, et pris en charge entre janvier 2004 et décembre 2009 au service des urgences chirurgicales pédiatriques de l'hôpital d'Enfants de Rabat. Résultats.-L'attitude du service est la surveillance médicale et un traitement antiinflammatoire en l'absence de signes de gravité clinique et échographique, l'exploration chirurgicale est indiquée chaque fois que des lésions graves du testicule sont suspectées. Parmi nos 16 patients, 12 ont été opérés, dont cinq à la suite d'un traumatisme ouvert et trois après réalisation d'une échographie. Quatre de nos patients ont bénéficié d'une surveillance clinique et échographique. La durée moyenne du suivi est de trois ans, et le taux d'atrophie testiculaire dans notre série est de 6,25 %. Conclusion.-Les traumatismes des bourses représentent une urgence thérapeutique qui nécessite une prise en charge adéquate et surtout précoce. L'échographie ne doit pas remettre en question le dogme de l'exploration chirurgicale de toute hématocèle traumatique dans le but de préserver le testicule.

Les traumatismes crâniens du nourrisson et du petit enfant : prise en charge initiale

Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2002

La prise en charge initiale des enfants traumatisés crâniens graves est surtout axée sur la prévention et le traitement des lésions cérébrales secondaires, en particulier des agressions cérébrales secondaires d'origine systémique (hypoxie, hypercapnie, hypotension artérielle). L'intubation orotrachéale est indiquée chez l'enfant traumatisé crânien grave (score de Glasgow ≤ 8) : l'induction en séquence rapide est la méthode de choix, associant un hypnotique d'action rapide (étomidate ou kétamine chez l'enfant de moins de deux ans) et la succinylcholine. Elle est suivie par une analgésie-sédation, associant le plus souvent une benzodiazépine et un morphinique. L'objectif ventilatoire est d'assurer une normoxie et une normocapnie. L'objectif hémodynamique est de maintenir une pression de perfusion cérébrale supérieure à 50-70 mmHg selon l'âge. Pour cela on utilise le remplissage vasculaire avec des solutés isotoniques (NaCl 0,9 %, colloïdes), et des catécholamines en cas d'échec ou d'efficacité insuffisante du remplissage. L'utilisation du mannitol est justifiée devant une pression intracrânienne élevée ou des signes d'engagement, en se méfiant du risque d'hypovolémie, alors que la place du sérum salé hypertonique reste encore à déterminer chez l'enfant. Le bilan radiologique (TDM cérébrale, radiographie du rachis cervical), réalisé chez un enfant stabilisé et sous monitorage invasif (pression artérielle sanglante au minimum), pose les indications neurochirurgicales urgentes, et permet également de rechercher des lésions extracrâniennes souvent associées. Une prise en charge initiale adaptée permet l'amélioration du pronostic des enfants traumatisés crâniens graves. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS

Prise en charge d’un patient atteint d’un traumatisme médullaire

Le point sur …

Physiopathologie du traumatisme médullaire et protection médullaire Pour s'attacher à la réduction des conséquences de l'agression neuronale ou à la récupération neurologique après traumatisme médullaire déficitaire, il faut reprendre la physiopathologie des mécanismes conduisant à la mort neuronale. Pour cela, trois modèles animaux sont disponibles. Le premier est un modèle ischémique consécutif à un clampage de l'aorte chez le lapin. Ce modèle reproduit les lésions observées après clampage de l'aorte au-dessus de l'artère d'Adamkiewickz. Sur le plan histologique, les lésions médullaires observées sont de type oedémateux puis progressivement apparaît une infiltration polymorphonucléaire et enfin une destruction neuronale et astrocytaire. Le second modèle est observé après application d'un clamp anévrismal pendant une période courte (environ une minute). Ce modèle reproduit les lésions induites par une compression médullaire temporaire. Les lésions histologiques observées n'entraînent pas d'interruption neuronale ni d'hémorragie. Comme précédemment, un oedème astrocytaire, neuronal et axonal est observée suivi progressivement par une infiltration de type réaction inflammatoire puis d'une mort cellulaire. Le troisième modèle correspond à un traumatisme par impaction médullaire. Sur le plan clinique, il correspond le mieux à la pratique clinique. Histologiquement, il existe des interruptions axonales, des infiltrations inflammatoires précoces, des plages hémorragiques et une mort neuronale plus importante.

Evaluation des moyens de prise en charge pré-hospitalière des enfants traumatisés graves

Journal Européen des Urgences, 2004

Introduction : Les traumatismes de l'enfant restent une pathologie relativement rare, mais dont la mortalité est élevée. Peu de données sont disponibles sur l'organisation de la prise en charge pré-hospitalière de ces patients en France. L'objectif de cette étude était donc de préciser l'organisation et les pratiques en SMUR pour la prise en charge de l'enfant traumatisé grave. Méthode : Une enquête postale a été réalisée en 2002 dans trois grands types de SAMU/SMUR : urbain, suburbain et montagne. Un premier questionnaire était adressé aux chefs de service et/ou responsables de SAMU/SMUR, et concernait plus spécifiquement les aspects organisationnels. Un second questionnaire, destiné aux médecins travaillant dans chacun des SAMU/SMUR, concernait la formation initiale et le statut de ces médecins, ainsi que leur expérience en médecine d'urgence. Résultats : L'existence d'un SMUR pédiatrique est rapportée dans 52 % des cas, mais celui-ci ne peut jamais assurer l'ensemble des interventions primaires pour enfant traumatisé grave. Dans 90 % des cas, tous les médecins du SMUR sont susceptibles d'effectuer des interventions primaires pédiatriques. Le médecin transporteur n'est alors pas toujours accompagné d'un infirmier. La disponibilité de matériel plus spécifiquement pédiatrique dans chaque UMH est également variable selon les SMUR. La majorité des médecins de SMUR a déjà pris en charge au moins un enfant traumatisé grave, mais seulement 14,6 % d'entre eux se considèrent aptes à la prise en charge d'un enfant traumatisé de moins de 5 ans. Une grande proportion de ces médecins semble peu satisfait de la formation pour la prise en charge d'un enfant traumatisé, et seul un tiers d'entre rapporte avoir réalisé un stage en réanimation ou en anesthésie-réanimation pédiatrique. Conclusion : La traumatologie pédiatrique reste une activité rare pour les médecins urgentistes, qui avouent ne pas suffisamment la maîtriser. La prise en charge médicale des enfants traumatisés graves par du personnel spécialisé est justifiée pour améliorer le pronostic de ces patients. Cependant, il reste des progrès à faire tant en terme de formation, que de moyens humains et matériels pour optimiser la prise en charge de ces patients.

Les urgences abdominales non traumatiques de l’enfant

Journal De Radiologie, 2005

Les progrès technologiques de la tomodensitométrie et de l’IRM ont-ils empiété sur le territoire réservé de l’échographie en pratique pédiatrique ? L’enthousiasme engendré par le scanner en pratique adulte, dans la prise en charge des pathologies abdominales aiguës non traumatiques, a-t’il contaminé l’irréductible village des radiopédiatres ? Indéniablement, même si l’échographie demeure l’examen de première intention devant toutes urgences abdominales pédiatriques, les indications d’imagerie ne sont pas aussi cristallisées qu’il y a quelques années. Le but de cet article est de faire le point sur la séméiologie échographique et les indications potentielles de la TDM et de l’IRM dans le cadre des principales urgences abdominales pédiatriques.Do advances in MR imaging and Computed Tomography have encroached upon the private territory of Ultrasound-Doppler imaging on paediatric practice? Do the enthusiasm promoted by the use of CT on non traumatic acute abdomen in adult has contaminated the indomitable village of paediatric radiologist? Undoubtfully, Ultrasound-Doppler stayed the first imaging modality to perform. However, the habits are less crystallised than a few years ago. The goal of this article is to describe the ultrasound findings and the potential indications for MRI or CT in the major non traumatic abdominal paediatric emergencies.