2. La culture matérielle, les produits alimentaires (original) (raw)

Troisième partie. Éléments de culture matérielle

1994

11-A Lyon, les fouilles opérées sur le chantier Ilot Vieille Monnaie-Service archéologique municipal-n'ont pas livré de matériel de ce type dans les niveaux antérieurs au début du IVe s. Pour l'essentiel, la luisante est généralement attestée dans des niveaux situés à partir du IVe s. Ch. Becker, L. Jacquin ; La sigillée du centre de la Gaule dans trois ensembles de la fin du IIIe s. au milieu du IVe s. sur le site de l'Ilot Vieille Monnaie à Lyon, Actes du Congrès de Lezoux, S.F.E.C.A.G, 1989, p. 93 à 100. 12-Malgré l'imprécision de l'évolution chronologique de Γ estampée grise, on s'accorde à dater l'apparition de ce type de production à la fin du IVe s. ou au début du Ve s. (Bonifay 1983, p. 329).

Culture matérielle, Pratiques et croyances liées à l'agriculture des Jbala Maroc

Patrimoine marocain n 5, 2017

Les facteurs culturels comme la religion et l’organisation sociale montrent l’influence exercée sur les pratiques agricoles et la vie agraire. Pendant des siècles, les Jbala ont développé et adapté leurs propres pratiques et ont utilisé un système de croyances et de représentations commun en rapport avec l’agriculture tout en respectant parfaitement leur milieu naturel et culturel. D’où les nécessaires interrogations ; quelles sont les caractéristiques des outils principalement utilisés en agriculture par les Jbala ? Quelles sont leurs croyances et comment s’expriment-elles ? Et comment influencent-elles leurs façons de pratiquer l’agriculture ? Le présent article décrit et analyse les outils liés au domaine de l’agriculture en se basant sur des données recueillies à Jbala et centrées sur les thèmes principaux : le labour, la cérémonie de mâta, la tonte, la moisson, le dépiquage, le vannage, le moulin et la culture du kif.

Braudel - civilisation matérielle

Les structures du quotidien : le possible et l'impossible Le poids du nombre Les hommes et les choses. La différence immédiatement perceptible entre les humanités d'aujourd'hui et celles d'avant 1800, c'est leur nombre et la récente et extraordinaire montée des effectifs. Le nombre des hommes est autant cause que conséquence du progrès matériel. Malgré la difficulté d'établir des chiffres précis, il semble que flux et reflux soient identifiables et qu'ils changent tout de la vie matérielle et économique. Plus intéressant encore, ces fluctuations se produisent aux mêmes époques partout dans le monde. L'une des structures les plus nettes de la période envisagée est l'égalité Chine – Europe (Europe * 4 ou 5 = population du monde). Sur la période, la population aurait doublé, et si nombre d'explications sont partiellement valables, Braudel sort de l'eurocentrisme puisque les progrès sont les mêmes en Chine notamment : les territoires se sont colonisés eux-mêmes sous l'impulsion de la hausse de la population, sous les rythmes du climat ? Braudel dispose alors d'une échelle de référence des peuplements, qui permet de mieux appréhender les importances des villes, des armées, mais aussi de dégager des zones de peuplement suivant les densités qui figent de manière surprenante les civilisations, qui montrent que le monde entier était reconnu avant le triomphe européen. De ces conquêtes, l'histoire des bêtes est révélatrice. Un régime biologique s'achève aussi bien en Europe qu'en Chine au XVIIIe : famines, épidémies… La lutte des hommes se poursuit (macroparasitisme et microparasitisme), mais de manière différente. Impossible de passer sous silence la victoire des nombreux contre les faibles, les barbares, les nomades et les conquêtes d'espaces en résultant, qui provoquent à leur tour des résistances de cultures. Ici réside l'explication principale de la vie matérielle, le nombre, la guerre a eu son mot à dire et sans cela, les échanges perdent leur sens (ils sont en effet souvent inégaux).

L'objet comme document: culture matérielle et cultures techniques

Liliane Hilaire-Pérez (dir.), L'Europe technicienne, XVIe-XVIIIe, 2016

Souvent négligé dans le débat historiographie français, l'objet est un document matériel susceptible d'ouvrir des nouvelles perspectives de recherche. Dans les dernières années la découverte de la matérialité de ce document a déplacé l'attention des formes symboliques de l'appropriation des objets aux gestes que l'objet participe à configurer par sa manipulation. Son étude met en place une véritable archéologie des pratiques qui a ses méthodes d'enquête. Pourtant pour saisir les chances offertes par le document matériel, il faut mobiliser les archives et les approches que depuis quelques années l'histoire des techniques a développées dans ses recherches sur les cultures artisanales à l'époque moderne. L'enquête sur les archives met en relation la matérialité avec les cultures techniques à travers lesquelles on arrive à saisir l'émergence des formes et de fonctions des objets.

Le monde des choses matérielles

Savoir/Agir, 2013

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Rencontres culinaires: Colonialisme et la culture matérielle incarnée. In Contacts et acculturations en Méditerranée occidentale, ed. by Réjane Roure, pp. 153-159. Arles/Aix-en-Provence: Errance/Centre Camille Jullian.

Dans l'analyse du phénomène colonial, la nourriture est un domaine de la vie sociale qu'il est impératif de cibler car les rapports entre cuisine et colonialisme sont nombreux et dans ce domaine l'utilité d'une approche anthropologique sur les rencontres culinaires et coloniales est évidente. Ce rapport entre cuisine et colonialisme découle du fait que des liens intimes existent entre pratiques culinaires et incorporation de l'identité, et entre commensalité et politique. L'alimentation n'est jamais simplement un acte de ravitaillement et la nourriture, de sa préparation à sa consommation, a été investie par nombre de symbolismes et de significations sociétales. La complexité des pratiques culinaires permet l'expérimentation et l'assimilation d'un élément étranger dans un ensemble de pratiques routinières sans changer la perception de continuité. Une fois présentées les bases théoriques de ces liens entre cuisine et colonialisme à partir de l'ethnologie comparative, pour donner un cadre au problème et aux données, sont proposés quelques exemples de l'analyse de la rencontre coloniale en France Méditerranéenne entre Étrusques, grecs, romains et indigènes.