Pneumonies aiguës communautaires: place des pneumonies à pneumocoque. Enquête rétrospective dans un service de pédiatrie d'Île-de-France (original) (raw)
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Bulletin épidémiologique hebdomadaire 18 décembre 2007 / n°50 p.417 Portage de pneumocoques dans les établissements d'accueil du jeune enfant des départements des Alpes-Maritimes et du Nord, France, 1999-2006 Pneumococcal carriage trends among children attending day-care centres in France, 1999-2006 p.420 Connaissances, attitudes et comportements vis-à-vis des risques liés à l'exposition aux ultraviolets, France, 2004 Knowledge, attitudes and practice towards risks due to ultraviolet exposure, France, 2004 p.422 Usages de cannabis chez des étudiants d'une université parisienne, France, 2003-2004 Marijuana use among students in a Parisian university, France, 2003-2004 Portage de pneumocoques dans les établissements d'accueil du jeune enfant des départements des Alpes-Maritimes et du Nord, R Ré és su um mé é / / A Ab bs st tr ra ac ct t Pneumococcal carriage trends among children attending day-care centres in France,
Méningites à pneumocoque de l'enfant en France : âge de survenue et facteurs de risques médicaux
Archives de Pédiatrie, 2005
Le pneumocoque représente une cause importante de morbidité et de mortalité en pathologie infectieuse pédiatrique. L'objectif de ce travail est d'analyser spécifiquement les données concernant l'épidémiologie des méningites à pneumocoque de l'observatoire national des méningites bactériennes de l'enfant, afin de déterminer l'âge moyen de survenue des cas et les caractéristiques cliniques des patients. Au total, 367 méningites à pneumocoque sont rapportées de janvier 2001 à janvier 2004 (sexe-ratio garçon/fille : 1,3), 69,7 % ont moins de deux ans, l'âge médian est de 0,8 ans (extrêmes : 0-16,8). Parmi les enfants âgés de moins de deux ans, 94,1 % n'ont aucun facteur de risque médical associé aux méningites à pneumocoque, en dehors de leur âge, ni de pathologie sous-jacente. En revanche, après deux ans, ces facteurs sont retrouvés dans 27 % des cas (p < 0,001). Le taux de mortalité est de 10,9 %. Avec un pic de fréquence proche de cinq mois, les données de l'observatoire national des méningites bactériennes confirment l'importance d'une vaccination précoce. Le schéma d'injection à deux, trois, et quatre mois avec un rappel dans la deuxième année, proposé dans le calendrier vaccinal, semble particulièrement adapté à l'épidémiologie des méningites à pneumocoque chez l'enfant en France. © 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Méningites à pneumocoque de l'enfant en France : 832 cas de 2001 à 2007
Archives de Pédiatrie, 2008
Observatoire des méningites bactériennes de l'enfant en France Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Summary Background. Pneumococcal meningitis represents one major cause of morbidity and mortality in children in France. The GPIP/ACTIV (Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique and Association Clinique et Thérapeutique Infantile du Val de Marne) set up an active surveillance network to analyze the clinical and biological features of pneumococcal meningitis and the impact of 7-valent pneumococcal conjugate vaccine (PCV7). Methods. From 2001 to 2007, 252 French pediatric wards working with 168 microbiology laboratories enrolled all children (0-18 years old) with bacterial meningitis. Risk factors, signs and symptoms, vaccination status, cerebrospinal fl uid analysis, treatments and case fatality rate were recorded. Results. Within the 7 years study period, 832 pneumococcal meningitis were reported among 2951 bacterial meningitis. In 2001 as in 2007, excluding the neonatal period, pneumococal meningitis represented nearly 1/3 of bacterial meningitis without signifi cant decline in the number of reported cases (less than 30% for children under 2 years old). The peak of incidence was at 5 months of age and 61.7% of cases occured in children 2 to 24 months old. PCV7 vaccinated patients represented 154 cases from 2003 to 2007. In the vaccinated population, serotypes were identifi ed in 136 cases. Few vaccine serotypes (VT) were identifi ed (n=18). The most important was serotype 19F (n=8) followed by 6B (n=4) and 14 (n=3). Three vaccine failures (case occurring after complete vaccination) were observed Résumé Objectifs. Les méningites à pneumocoque représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité chez l'enfant. A partir des données de l'Observatoire National des Méningites Bactériennes de l'enfant du GPIP/ACTIV (Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique et Association Clinique et Thérapeutique Infantile du Val de Marne), l'objectif de ce travail a été de décrire les caractéristiques cliniques ainsi que les principaux changements épidémiologiques des méningites à pneumocoque depuis l'introduction du vaccin anti-pneumococcique conjugué heptavalent (PCV7) en France. Méthodes. 252 services de pédiatrie, et 168 services de microbiologie répartis dans toute la France métropolitaine ont inclus depuis 7 ans tous les patients de moins de 18 ans, ayant une méningite bactérienne documentée. Résultats. De 2001 à 2007, 832 méningites à pneumocoque ont été enregistrées sur les 2951 méningites bactériennes de l'observatoire. En 2001 comme en 2007, en dehors de la période néonatale, le pneumocoque a représenté près du tiers des méningites avec seulement une baisse modeste du nombre de cas (moins de 30 % chez les moins de 2 ans). Le pic d'incidence était à 5 mois et 61,7 % des cas sont survenus entre 2 mois et 2 ans. Les patients ayant présenté une méningite à pneumocoque et vaccinés par le PCV7 ont représenté 154 cas. Parmi eux, le sérotypage a pu être réalisé 136 fois. Les sérotypes vaccinaux (STV) ont été peu fréquents (n = 18), le plus important étant le sérotype 19F (n = 8),
Où traiter une pneumopathie aiguë communautaire : évaluation de la sévérité ?
Revue Des Maladies Respiratoires, 2011
Pneumopathie aiguë communautaire ; Pronostic ; Mortalité Résumé L'évaluation de la sévérité d'une pneumopathie aiguë communautaire est un élément clé dans la prise en charge du patient. Elle permet de déterminer l'intensité des moyens diagnostiques et thérapeutiques, ainsi que le lieu de traitement. Pour optimiser cette évaluation, différents scores cliniques tels le Pneumonia Severity Index (PSI) ou le CURB-65 ont été développés. Ils permettent avec une relative précision d'identifier les patients susceptibles de bénéficier d'un traitement ambulatoire ou au contraire requérant une hospitalisation en fonction du risque de mortalité présenté. PSI et CURB-65 sont toutefois imparfaits pour identifier les patients qui vont nécessiter une hospitalisation en réanimation. Différents scores spécifiques pour évaluer le risque de recours à un service de réanimation, à l'utilisation d'amines vasopressives ou à une ventilation mécanique sont proposés parmi lesquels on trouve les critères de l'American Thoracic Society, le SMART-COP. Chaque score possède ses propres avantages et ses inconvénients que le clinicien se doit de connaître. Si ces scores peuvent aider à l'évaluation de la sévérité du patient, le jugement clinique doit rester déterminant.