De l'ingratitude des jeunes (original) (raw)
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Sur l'ingratitude dans le Roland furieux
Il Furioso del 1516 fra rottura e continuità, a cura di Alessandra Villa, Toulouse, Collection de l'ECRIT, 2018
L’impresa del Pro bono malum, stampata all’inizio della princeps dell’ Orlando furioso e presente in varia misura anche nelle edizioni successive, è oggi per lo più interpretata come allusione al problema morale dell’ingratitudine. Il saggio non contesta tale interpretazione ma vuole mostrare che questo tema, lungi dall’essere peregrino, ispira tra Quattro e Cinquecento un vivace dibattito di cui si possono riconoscere le tracce anche nel poema di Ariosto. Dopo aver presentato sinteticamente le posizioni di alcuni degli autori che trattano questo tema (Giovanni Antonio Campano, Giovanni Pontano, Luigi Pulci, Vespasiano da Bisticci, Leonardo da Vinci, Niccolò Machiavelli, Lilio Gregorio Giraldi), lo studio propone un’analisi dell’Orlando furioso che evidenzia lo stretto rapporto che s’instaura nel poema fra la sistematica illustrazione narrativa del diffuso problema dell’ingratitudine, e più in generale dell’ingiusta retribuzione, e la rappresentazione degli effetti passionali di questo vizio, affidata ai numerosi “lamenti” e “furori” che punteggiano il racconto. Scegliendo di concentrarsi sul fenomeno particolare dell’ingratitudine amorosa, tuttavia, Ariosto sottolinea anche ironicamente quanto può esserci di soggettivo o ingenuo nella denuncia di questo vizio, e rivela i limiti di un’interpretazione puramente morale dei comportamenti umani. Il saggio si conclude con un’analisi dell’episodio del viaggio straordinario di Astolfo (Orlando furioso XXXIV-XXXV), in cui questo tema ha grande rilievo, e in particolare del racconto di Lidia, non riducibile secondo l’autore alla funzione di exemplum d’ingratitudine.
Inégalités au sein de la jeunesse
Cécile Van de Velde, « Inégalités au sein de la jeunesse », in Alain Bihr, Roland Pfefferkorn (dir), Dictionnaire des inégalités, Partie « Ages et générations » coordonnée par Claudine Attias-Donfut, Paris, Armand Colin, mai 2014.
Topique, 2006
Distribution électronique Cairn.info pour L'Esprit du temps. © L'Esprit du temps. Tous droits réservés pour tous pays.
Les Temps Modernes, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Gallimard. © Gallimard. Tous droits réservés pour tous pays.
La violence dans l'univers des jeunes
Depuis quelques années, voire depuis quelques décennies, la violence dans l'univers des jeunes est devenue une source considérable d'inquiétude. Certes, cette inquiétude semble prendre racine dans les tristes événements qui se sont déroulés dans plusieurs écoles nord-américaines depuis décembre 1989; par ailleurs, il appert que les conséquences de l'immersion de la violence dans l'univers des jeunes prend des formes diverses qui ne se limitent pas aux fusillades dans les écoles -on peut penser ici aux gangs de rues, aux intrusions de domicile, aux crimes sexuels et au phénomène de taxage dans les écoles, pour ne nommer que quelques exemples. De plus, la croyance généralisée voulant que ces comportements violents des jeunes soient dus à leur exposition à la violence dans les médias de masse, bien que répandue, peut sembler quelque peu simpliste. La violence dans les médias a des effets indéniables, mais une recherche plus approfondie saurait sans doute exposer des causes plus implicites et des liens plus complexes entre l'univers violent des jeunes et leur comportement parfois troublant. De plus, la violence dans les médias ne se veut que la réverbération d'une société cherchant toujours des sensations plus fortes. Après tout, la culture n'est-elle pas le reflet de la société?
Frontières, 2017
toutes les institutions, l'Alliance ATHENA a pour mission d'améliorer les dynamiques du système de recherche et de bâtir une réflexion prospective de long terme sur le domaine des sciences humaines et sociales
Bandes de jeunes et "embrouilles de cité
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008
n ce début de XXI e siècle, les bandes de jeunes redeviennent un objet d'inquiétude sociale, se frayant une place singulière dans les différentes thématiques qui forment le magma des préoccupations sécuritaires. On peut être surpris par l'écho médiatique récemment donné (août-septembre 2007) aux bagarres opposant à Paris, divers groupes de jeunes stationnant habituellement à La Défense et à la Gare du Nord. À la même époque, plusieurs arrestations eurent lieu dans le Val-de-Marne suite à un homicide lié à des « embrouilles » entre des jeunes de Valenton et de Villeneuve-Saint-Georges. De même qu'au centre commercial Belle-Épine de Thiais (Val-de-Marne), deux autres jeunes étaient sérieusement blessés par des tirs de fusil à canon scié. La réactivité médiatique diffère apparemment selon que ces conflits se situent dans le Paris gentrifié ou dans l'anonymat grisaillant de la périphérie. Inégal et cyclique, le traitement médiatique des bagarres entre bandes est particulièrement redondant. La confusion est fréquente entre les règlements de compte mercantiles et les bagarres d'honneur, ou entre les bandes de jeunes et les associations criminelles. Comme souvent pour les faits divers, la source policière est incontournable. Les Renseignements Généraux se sont arrogés depuis 1990, le monopole de l'expertise et du comptage des affrontements entre bandes considérés comme des « violences urbaines ». Des évaluations chiffrées apparaissent régulièrement dans des extraits de rapports ou de notes diffusés dans la presse. Les méthodes de comptage et les définitions retenues par les RG restent à étudier. Concernant l'analyse, le ministère de l'Intérieur reconnaissait récemment que le devoir d'interprétation de chaque fait de violence urbaine pour le classer dans l'échelle (des violences urbaines) donnait au système une trop grande part à la subjectivité 2. Méthode obscure et non vérifiable, interprétation subjective, la quantification des affrontements entre bandes est loin d'être satisfaisante, aucune comparaison dans le temps n'est sérieusement envisageable. Ces « embrouilles de cité » ont une longue histoire 3 , elles font l'objet d'une structuration développée. Par « embrouilles de cité », nous faisons référence aux menaces, intimidations, et aux échanges de violence alimentant une conflictualité permanente entre individus et groupes de jeunes affiliés à différents réseaux et territoires de sociabilité. Il s'agira dans ce texte de saisir la mécanique et les significations de cette conflictualité particulière. Comment démarre une « embrouille » ? Les affrontements physiques sont généralement précédés de préliminaires verbaux (« coups de pression », ragots, rumeurs, défis). Ils peuvent aussi être spontanés, produits d'une rencontre imprévue. Ils prennent la forme de duels (tête-à-tête), de bagarres en petits groupes, d'expéditions plus ou moins préparées. Contrairement à une idée répandue et largement médiatisée, les mouvements spectaculaires et massifs similaires à ceux de La Défense en 2000 (entre les jeunes de Chanteloup-les-Vignes et de Mantes-la-Jolie) sont rares. Les types Bandes de jeunes et « embrouilles de cité » XXI.