Les résultats convaincants d’un entraînement des muscles inspirateurs avant une opération (original) (raw)
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Force des muscles respiratoires après lobectomie : étude préliminaire
Kinésithérapie, la Revue, 2013
But.-Étudier l'évolution des pressions inspiratoire et expiratoire maximales (PIM et PEM) après lobectomie pulmonaire. Méthode.-Lors d'une étude prospective unicentrique, PIM, PEM, performance en spirométrie incitative (SI), exploration fonctionnelle respiratoire, dyspnée et douleur d'un groupe patient (n = 10) étaient évaluées en préopératoire (Préop), entre le cinquième et septième jour postopératoire (j5-7) et à un mois de la sortie (j41). Dès le premier jour postopératoire (j1), techniques de désencombrement, SI et reprise d'activité étaient associées. Résultats.-PIM et PEM étaient respectivement à 103 AE 25 % et 120 AE 30 % des théoriques en préopératoire, puis chutaient à j5-7 respectivement de 30 AE 14 % et 32 AE 22 % (p < 0,05). La récupération était complète pour PIM et partielle pour PEM à j41 (p < 0,05). Conclusion.-PIM et PEM chutent significativement après lobectomie pulmonaire. La SI en postopératoire est bien tolérée mais son effet sur les performances inspiratoires reste à préciser. Niveau de preuve.-Niveau II.
2017
Dans le cadre d’un programme de rehabilitation respiratoire (PRR) chez les patients atteints de BPCO, les societes savantes recommandent d’inclure un entrainement des muscles inspiratoires (EMI) chez les patients presentant une diminution objective de la force des muscles inspiratoires. Cette recommandation fait suite a une meta-analyse qui suggere qu’un EMI serait benefique lorsque la pression inspiratoire (PI) maximale est inferieure a 60 cm H2O.L’entrainement des muscles ameliore la force et l’endurance des muscles inspiratoires, la capacite d’exercice et la dyspnee. Dans la derniere meta-analyse, les auteurs precisent que, dans le cadre d’un PRR, il n’est pas certain que l’EMI ameliore davantage la dyspnee par rapport a un PRR seul.La question de depart est la suivante : est-ce que l’EMI au cours d’un PRR permet de diminuer davantage la dyspnee qu’un PRR seul ?Dans la premiere etude controlee randomisee, nous montrons que dans le cadre d’un PRR, l’EMI n’ameliore pas davantage la...
Comparaison de l’efficacité d’un programme de réhabilitation respiratoire
Kinésithérapie, la Revue, 2009
Comparaison de l'efficacité d'un programme de réhabilitation respiratoire En fonction des stades de la BPCO, selon GOLD et l'index BODE Comparison of the efficacy of a respiratory rehabilitation program as a function of the GOLD stage of COPD and the BODE index La réhabilitation respiratoire est un domaine d'activité reconnu pour les kinésithérapeutes. L'étude clinique et la recherche de profils de patients permet d'offrir des stratégies thérapeutiques adaptées. Résumé Introduction : L'objectif de cette étude est de comparer l'efficacité d'un programme de réhabilitation respiratoire de 4 semaines en hospitalisation complète, en fonction des stades de sévérité de la BPCO, selon GOLD d'une part et l'index BODE d'autre part. Méthode : Étude rétrospective et comparative à propos de 126 patients atteints de BPCO. Les outils de mesure utilisés sont le test de marche de 6 minutes (TDM6), l'échelle visuelle analogique (EVA) appliquée à la dyspnée, un bilan de qualité de vie non validé. Les critères d'évaluation sont le périmètre de marche au TDM6, la dyspnée en fin de TDM6, l'indice de qualité de vie. L'évaluation est réalisée au début et à la fin d'un programme de 4 semaines de réhabilitation respiratoire en hospitalisation complète. Résultats : 126 patients atteints de BPCO sont inclus dans terme d'un séjour de 4 semaines en réhabilitation respiratoire, les résultats montrent une amélioration du périmètre de marche au TDM6, une diminution de la dyspnée à la fin du TDM6 et une amélioration de la qualité de vie. Il existe une différence significative (p < 0,05) en termes d'amélioration de la qualité de vie entre les stades de sévérité selon GOLD et l'index BODE, les résultats obtenus chez les patients classés dans le stade IV selon GOLD et dans les quartiles 3 et 4 de l'index BODE étant les meilleurs. En ce qui concerne l'amélioration du périmètre de marche, les résultats paraissent les meilleurs chez les patients stade IV selon GOLD, avec une différence par rapport aux autres stades à la limite de la significativité. Conclusion : les patients les plus sévèrement atteints selon la classification GOLD et l'index BODE semblent tirer le plus grand bénéfice d'un programme de réhabilitation en hospitalisation complète. Niveau de preuve : 4 (étude rétrospective