Symbolisme sylvestre et rapports d’altérité dans une danse rituelle totonaque (original) (raw)
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L’altérité au coeur de l’hindouisme
Purushartha, 2021
Claveyrolas Mathieu & Pierre-Yves Trouillet, 2021, « Introduction – L’Altérité au coeur de l’hindouisme », in Claveyrolas Mathieu et Pierre-Yves Trouillet (éds.) Les Hindous, les Autres et l’Ailleurs : Frontières et Relations, Paris, Éditions de l’EHESS, Collection/Revue « Purushartha – Sciences sociales en Asie du Sud », n°38, pp. 11-38.
La Danse du Soleil des Lakotas et le pouvoir du rituel
2018
La Danse du Soleil est un rituel religieux majeur dans de nombreuses traditions autochtones en Amérique du Nord. Ce rituel a provoqué à la fois rejet et fascination, probablement à cause de son déroulement pouvant être considéré comme particulièrement violent. Ce travail aborde la Danse du Soleil selon deux axes majeurs : le pouvoir du symbolique ainsi que le pouvoir identitaire.
Entre traditions: compréhension et altérité
In this paper I try to explore the nature of intercultural understanding with the help of a clarification of the basic presuppositions of understanding in general. Since understanding is always meeting something strange, coming to terms with this alterity is always implied in situations of interpretation. At the same time, understanding has to take as point of departure a previously given framework of knowledge, evaluations, and presuppositions. Consequently, understanding always takes place on the basis of a tradition and facing an alterity to be interpreted, and this structure necessarily occurs in situations of intercultural understanding. Taking the description of historical understanding given by Gadamer's hermeneutics as a model of intercultural understanding, I argue that every understanding presupposes a set of shared assumptions and convictions, the existence of which cannot be guaranteed in advance by any technique or method. This argument marks a clear limit of efforts of understanding between cultures which can be overcome only by bilateral openness and good will.
Frontières et altérités : Exu. L’altérité vécue dans le Candomblé de Recife (Brésil)
Caietele Echinox
In the Candomblé rituals, in Recife, Brasil, the frontiers between interior and exterior, female and male, adult and child, mineral, vegetal and animal, the sacred and the profane, are not means of separation but places for cultural exchanges. How to speak about otherness in this context? The supernatural being Exu, a messenger between humans and gods, attend to individual prayers and, as such, make possible the expression of desires that are both universal and specific and embody different forms of alterity. Making use of interviews, mythology, ritual analysis, mythanalysis and mythcriticism (Gilbert Durand) this paper tries to classify the diverse forms of ritual living otherness.
Créativité et incertitude dans les nouveaux rituels contemporains
Social Compass, 2014
This paper is based on fieldwork among Portuguese, Italians, Catalans and Spaniards influenced by the transnational Goddess spirituality movement. Through an analysis of ritual narratives the author analyses the role of doubt and uncertainty in contemporary rituals created within Goddess spirituality. She will show that contemporary crafted rituals offer a privileged window on the uncertainty intrinsic in ritual because participants feel less constrained by a long-standing religious tradition and talk more openly about their doubts and their strategies to neutralize them than in the case of secular ceremonies. Drawing on Simon Coleman’s analysis of pilgrimage and ritual (2009, 2013) she suggests that uncertainty may play an important role not only in rituals created in the context of ‘New Age’ spirituality but also in other contemporary rituals created in plural and increasingly secularized Western contexts.
Théâtre et Théologie. Quand le corps de l’acteur-croyant devient empreinte de l’expression trinitaire de Dieu. Ainsi, le… Corps : Il s’agit de la vision biblique du corps, dans une compréhension de l’être humain constitué dans une unité profonde de corps et d’esprit. Ainsi, le corps est tissé comme structure organique et animé par la puissance du souffle divin : un corps d’inspiration, d’expiration et respiration par et dans le souffle divin. Le récit de la création met en lumière corps comme lieu de l’action et de la marque de la beauté divine. Il y a une sorte de satisfaction et complaisance divines, soulignées par l’expression du regard de Dieu sur ce qu’il vient de constituer : « tout était bon et beau » (Gn 1, 10). Tout a été créé par l’engagement de Dieu exprimé par sa décision, son regard, sa voix et sa complaisance. (p. 10) L’acteur-croyant : En ce qui concerne la figure de l’acteur-croyant, il faut dire que le mot « croyant » n’est pas un qualificatif de l’acteur, comme s’il s’agissait d’un artiste professionnel croyant. Je comprends les deux mots comme corrélatifs, en correspondance l’un avec l’autre (l’un ne se comprend pas sans l’autre). Les deux représentent ensemble une synthèse, c'est-à-dire un processus unifiant, culminant dans une compréhension du corps saisi par le regard et le mouvement, qui donne la possibilité de « voir » en profondeur ce qui est caché derrière la surface de l’existence et le mouvement qui l’accompagne. Empreinte : Le corps du Christ (Corpus Christi) se présente comme l’expression de la manifestation de Dieu qui correspondent à deux mouvements de la Sequela Christi. D’une part, le Père laisse des marques profondes et durables, comme l’empreinte exacte que laisse un sceau, dans le corps de son Fils. D’autre part, le rapport entre le Christ et les croyants. De ce fait, la cause de la suite de Christ c’est que le Christ a laissé des marques et empreintes dans le corps croyant. Ainsi, le corps du croyant devient une mémoire vivante de l’incarnation, vie, passion, croix, résurrection, ascension de Jésus-Christ. Mémoire vivante de tout le "mystère" de Jésus : sa naissance éternelle (tu es mon Fils), sa naissance charnelle (dans ces jours où nous sommes), sa renaissance pascale (premier-né introduit dans le monde à venir) (Hb 1,1-6). Expression Trinitaire : Dans le travail l’expression trinitaire de Dieu, est comprise dans la perspective d’une structure, qui évoque la corrélation de ses membres et signale quelque chose qui s’exprime ensemble. Même quand on voit que c’est le Père qui agit, il faut penser cette action comme une activité d’un tout : du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ainsi, chaque composant ne prendra sa forme exacte que par sa jonction avec les autres. Un exemple peut éclairer cette vision : Le Père n’est père que pour le Fils. En conséquence, il est possible de situer le corps de Jésus comme expression de la Trinité. Trans-expression (devenir) : La « trans-expression » désigne le flux de mouvements que circule entre l’expression du corps de Jésus Christ et l’acteur-croyant. Cet instant du passage et l’entrelacement d’expressions de l’un et l’autre, dessine la naissance d’une structure interne (schème corporel) dans le corps du croyant. Il s’agit d’une musique intérieure qui s’exprime par un rythme particulier et personnel, différent du comportement quotidien. (p. 31) Ainsi, dans ce passage, il n’y a pas des ruptures telles qu’on puisse dire qu’ici finit l’action de Jésus et commence l’expression de l’acteur croyant.