2023 - "Paver Ife : Archéologies et espaces connectés d’un centre urbain ouest-africain (1000-1400 CE)" | Afrique : Archéologie & Arts, 19 : 123-125. (Résumé de thèse) (original) (raw)

KHELLAF, R. & QUEVEDO, A. (2021) - "Nouveautés sur l'épigraphie des amphores africaines tardives à Tipasa", TAFZA. Revue des études historiques et archéologiques, 0, p. 58-62.

Le site archéologique de Tipasa, fouillé depuis la fin du XIXème siècle, a livré d’importantes quantités de matériel céramique. Conservé au musée du site, ce mobilier reste, pour la plupart, inédit. Dans le cadre d'un nouveau projet algéro-espagnol, une équipe mixte du centre universitaire de Tipasa et de l’Université de Murcie, se propose d’analyser une partie de ces collections, afin de les caractériser et cerner leur provenance, usage et chronologie dans le territoire tipasitain. Dans cette première étude, les amphores type Keay 35B portant des marques feront l’objet d’une attention particulière. Grace à une approche pluridisciplinaire intégrant les données typologiques et épigraphiques, cette contribution vise à fournir des nouvelles connaissances sur le répertoire des amphores africaines tardives à salaison ainsi que sur la circulation des denrées alimentaires au Maghreb antique durant l’Antiquité tardive.

2022 - "Fouilles archéologiques à Lújúmò Compound, Ife, Nigéria : rapport préliminaire" (Archaeological excavations at Lújúmò Compound, Ife, Nigeria: preliminary report) | Antipodes, Annales de la Fondation Martine Aublet.

Antipodes Annales de la Fondation Martine Aublet, 2022

Nous proposons dans cet article les premiers résultats de la fouille du site de Lújúmò Compound à Ilé-Ifẹ̀ au sud-ouest du Nigéria. La préservation de niveaux médiévaux du XIIe-XIIIe siècle par les dépôts d’une maison moderne, dans une zone particulièrement érodée, fournit une illustration des défis de l’archéologie en zone tropicale. Parmi les découvertes les plus notables de la saison archéologique 2022, une succession de trois niveaux distincts de pavements en tessons de céramiques donne des perspectives prometteuses pour l’étude de l’évolution du paysage urbain d’Ife. In this article, we present the preliminary results of the excavation of the site of Lújúmò Compound, Ilé-Ifẹ̀ in southwestern Nigeria. The preservation of 12th-13th century medieval levels under a modern house, in an area particularly affected by erosion, provides an illustration of the challenges of tropical archaeology. Among the most notable discoveries of the 2022 archaeological season, a succession of three distinct levels of potsherds pavements offers promising perspectives for the study of the evolution of Ife's urban landscape.

L'archéologie de l'Afrique centrale

West African journal of archaeology, 1978

La cuvette cantrale, don.t l'ait itude n'excède pas 500 a, est entourio d'une ceinture de plateaujc, de reliefs de côtes ou de siontagnes, fomfs sur les couches géologiques recouvrant le socle précambrien cristallin. Celui-ci affleure à la périphérie; il est très accidenté, notoi;nent au I-îivu où il a été soulevé, parfois au dessus de 5000 m, et fortement recoupé par l'érosion. Des reliefs très élevés surmontent le socle localezient : les plateau:-: basaltiques (c. 5000 m) de la rive 3.-2, du lac Kivi.i et de l'Adamaoua (c. 2500 n), les appareils volcaniques dans la région des Yirur.ga (c. 4500 m), le horst du Ruwensori (5119 n) et le plateau de l'Htianbo (c. 2S0O n). Les mouvements tectoniques qui ont affecté les hautes régions ont provoqué la fomation do G-rabens : le fossé situé à l'Est de l'Afrique centrale et.le "trou" de la Bénoué, Excepté pour la région côtière au Sud de l'Angola et da/as le bassin du Cubango-Zajnbèze, l'Afrique centrale jouit de précipitations abondantes. Dans la. cuvette, les chutes de pluie sont rég^alières toute l'année : elles représentent',plus de 1 .700 ma d'eati par an. Sur les côtes du Gaboj-, du P.io l'.unx et du CamerouTL, elles peuvent atteindre 4.000 mm. Ailleurs, dans les régions où existe une saison sèche (3 à 7 mois) les précipita.tions atteigrient encore de 800 à 1.200 mm. sous régim.e pluvial élevj entre 5° H. et 4° S. couvre la cuvette du Zaïre, la majeure partie de la République du Congo, le Gabon, le Rio lALni et le Sud du Camerouii, A l'Sst, cette forêt passe, par des formations de transition, aux forêts denses de nontagr.e qui occupent, entre 2° IT. et 3° S. les crêtes et les versants fort arrosés de l'Est zaïrois, du R'.vanda et du 3ur\indi. Aiuc endroits où elle est exploitée, la forêt dense donae na.is3ance à des recrus forestiers et à des forêts secondaires. / orêt dense humide, qui se développe-r-Des forêts denses serii-décidueG, souvent fort dégraiîécs, qtii peuvent subir une saison sèche de deiu: à trois nois bordent la forêt équatoriale. Au nord, elles constituent ur^e frange peu étendtie en latitude a.llant du Cameroun au Lac Victoria en passant par le Sud de l'Empire Centrafrica.in et 1'3ntre-3omu-Uélé. Au Sud, elles forment avec des savanes d'origine anthropique, une moisaïque végétale couvrant line partie de la République du Congo, le Bas-Zaïre, les régions basses du Kv/ango, le Kasal-Sankuru et le Lomami, Disposées en arc de cercle autour de la zone des forêts denses guinéennes, les forêts claires et les savanes soudano-sambézien_nes couvrent des régions où la saison sèche peut atteindre 7 mois : le centre du Ca-meroun, l'Empire CentrafriQa.in, le Soudan méridional, l'Est du R'.-ra.nda et du Bujrundi, le Shaba au Zaïre, la Zambie et l'Angola. notav.rnient sv.v 1" cours du ''."il blanc ru du Soudan, dans la cuvott,-' ot dans la déprossio*" do l'Upoiuba r.v. Zdvo, dans le bassin du Zambèso on Angola ot on Zambie. La reconstitution de l'environnement do l'homr.:e préhistoriqi'o est devenu ujii élément important '^.ob rechorchos archéologiques. C'est en Afrique de l'Est qu'^ ].es prem^-ères études furent entreprises dans ce domaine, Divers chercheurs, cone e E.J. '.Vayland (lC2:, 1C:4), ?.3. lient (iS^^) et E, rilson (lO-'.O, 1!!?'r9), avaient observé dojis le Quaternaire des alternances do périodes humides (pluviauic) et de périodes sèches (intcrpluviaiirc). Les "pluviaujx" étaient considérés corm:c contemporains des glaciations de l'hém.isphère nord et furent appelés, du plus ancien au plus ré-C N cent : IZajuirien, Kar.'.asi'în et Garabliea. Deiuc phases hiinides du début de l'Zîolocèn.e furent reconnues ensuite : le Llakalien et le ïïalairien, L.S.3. Leairey (l949), J.3. Cl^irlc (l9o2, 1965a) et autres tentaient ensuite d'étendre à d'autres parties de l'Afrique ces noEs, qui avaient acquis une si^nification atratigraphique concrète en Afrique de l'Est, En réaction, des auteurs coiane T.?. O'Erien (l93S), H.B.S. Cooke (l95S), R.P. Plint (1959 a,b), E.E. Zeuner (l959) et ïï.ïï. Bishop (1965) ont émis des réserves sur la généralisation de la théorie : les recherches effectuées en Afrique centrale ont nontré que des décalages importants existent entre les pha.S33 pluviales des deurc régions. J. De Ploev (1963) reconnut le premier en Afrique centrale l'existence, au Pleistocène supérieur, d'une période seni-aride, conteniporaine, au noir.s en grande partie, de la glaciation v/lix'nienne en Sux'ope. •Cette phase sèche a été retrouvée au Shaba par différents auteurs (Ale::andre, Alerzandre, 1965; L'osyersons, 1975). Une oscillation plus humide vers uOOO 3P. a été trouvé par J. De Ploey (l953) au 3as-Zaïre, à LIose au Sîi.aba (Alexandre, coiiTiUiiication personelle) et à Iloussanda au Congo (Delibrias, e.a. 1974| ĵv,\,il,''î<). Des études à la Kanoa ont montré que cette pulsation était précédée par une autre oscillation huxiide entre 12.000 2?. et CCGO B?., séparée de l'oscillation vers 5000 BP. par une courte phas:; d'érosion, liée à luze reprise de la sécheresse. L'oscillatio-i hiur.ide entre 12.000 3P. et 3000 BP. est contenporaine de l'extension des lacs en Afrique de l'Est, trouvée par K.'.7. Butzer e.a. (l972). Les études de J. De Ploey (l963, 1965, 1968, 1969) au Bas-Zaïre et de J. lloeyercons (l975) à la Kez?.o3. pnt sontr'i que les périodes pltis sèches étai?nt caract'risées par une intensification des processus norphogénétiqv.es. Ainsi, d?.::s la région de Kinshasa, durar-it le Lfopoldvili.icn, les

"La paroi est de la chambre funéraire de la reine Ânkhesenpépy II (AII/F/E). Contribution à l’étude de la spatialisation des Textes des Pyramides", dans R. Legros (éd.), 50 ans d’éternité. Jubilé de la Mission archéologique française de Saqqâra (1963-2013), BiEtud 162, 2015, p. 69-76

La restitution, à partir des fragments conservés, de l’ensemble des formules inscrites sur la paroi est de la chambre funéraire de la reine Ânkhesenpépy II (AII/F/E) permet désormais d’analyser leur contenu et la logique de leur disposition spatiale. L’analyse textuelle et contextuelle conduit à postuler l’existence d’une paroi « tri-dimensionnelle » et d’une antichambre fictive, comparable à ce qui existerait dans les appartements funéraires d’une pyramide royale. From reassembling all the preserved fragments of the spells which have been inscribed on the eastern wall of queen Ankhesenpepy II’s funerary chamber (AII/F/E), we are now able to analyse their content as well as their physical arrangement. From a textual and contextual analysis, it can be postulated the existence of a « tri-dimensional » wall and of a fictitious antichamber, similar to what could be found inside a kingly pyramid.

BELMABROUK, N., BONIFAY, M., DE LARMINAT, S. [...] QUEVEDO, A. et al. (2023): "Évolution du paysage urbain de Thaenae (Thyna) à la fin de l'Antiquité: nouvelles données sur le rempart", Antiquités Africaines, 59, p. 157-189.

Within the framework of the Thaenae archaeological field-school, excavations were carried out from 2017 to 2022 by a Tunisian-French team in the vicinity of the Tacape Gate in order to contribute to the study of the urban evolution of the city, marked, in Late Antiquity, by the construction of a wall whose area is larger than that of the Early Imperial city. On the basis of cross-referenced field and laboratory data (coins, ceramics and radiocarbon), it has been shown that this wall was built in the first half of the 4th century (perhaps as early as the first quarter of the century) by including the funerary spaces and craft workshops, which were then moved outside the new wall. The monumental character of this wall and the care taken in its construction argue in favour of a prestigious operation testifying to the economic and political vitality of the city of Thaenae in the years preceding or following the advent of the Constantinian dynasty.