Le décor des funérailles de Girolamo Aleandro Il Giovane à l’Académie des Umoristi : un art funéraire de l’éphémère à Rome en 1631 (original) (raw)
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2022
Alexandra Attia, Daniela Costanzo, Christian Mazet, Valeria Petta (a cura di), “Infinito sarà il tempo dell’Ade”. L’archéologie funéraire en Italie du Sud (fin VIe ‑ début IIIe s. av. J.-C.). Venosa, Osanna Edizioni, 2022 [Collana Archeologia Nuova Serie] - ISBN 9788881676019 “Infinito fu il tempo, uomo, prima che tu venissi alla luce, e infinito sarà quello dell’Ade”: questo epigramma attribuito al poeta Leonida di Taranto esprime l’inevitabilità del momento di passaggio da un mondo all’altro che la morte rappresenta, affrontato dalle popolazioni antiche secondo le proprie concezioni culturali e pratiche socio-religiose. Nel caso dell’Italia meridionale, l’archeologia della morte offre un osservatorio privilegiato dei meccanismi culturali in un periodo di mutazioni politiche, sociali e artistiche, dopo il progressivo indebolimento dei poteri politici del periodo arcaico e prima dell’espansione romana. Concentrandosi, quindi, più specificamente sul mondo funerario dell’Italia meridionale dalla fine del VI all’inizio del III secolo a.C., questo libro affronta tale momento, punto di svolta cruciale per la formazione delle identità culturali, a partire da diversi temi tra loro interconnessi: la storia dell’archeologia funeraria, le nozioni di spazio e pratiche funerarie, l’antropologia biologica e culturale, nonché il tema delle immagini in contesto. Riunendo le ricerche di specialisti affermati e giovani studiosi dell’Italia preromana, è il risultato degli atti dell’incontro franco-italiano tenutosi all’Institut national d’histoire de l’art di Parigi il 24 e 25 marzo 2017. Il percorso seguito, dagli scavi ottocenteschi all’immaginario delle élite campane e lucane, attraverso anche lo studio della struttura del paesaggio e delle pratiche funerarie greche ed italiche, permette di evidenziare la ricchezza e la complessità delle espressioni simboliche e materiali adottate dalle comunità che popolavano la penisola. “Infini, homme, était le temps écoulé avant que tu vinsses à l’aurore, et infini est celui qui t’attend chez Hadès” : cette épigramme attribuée au poète Léonidas de Tarente dit toute l’inéluctabilité de ce moment de passage d’un monde à l’autre que représente la mort, affronté par les populations antiques selon leurs propres conceptions culturelles et pratiques socio-religieuses. Dans le cas de l’Italie du Sud, l’archéologie de la mort offre un témoignage privilégié des mécanismes culturels à l’œuvre dans une période de mutations politiques, sociales et artistiques, à la suite de l’affaiblissement progressif des puissances politiques de l’époque archaïque et en amont de l’expansion romaine. Cet ouvrage, en s’intéressant plus spécifiquement au monde funéraire de l’Italie du Sud de la fin du VIe au début du IIIe siècle av. J.-C., aborde ce tournant crucial pour la formation des identités culturelles à partir de plusieurs thématiques entrecroisées : l’histoire de l’archéologie funéraire, les notions d’espaces et de pratiques funéraires, l’anthropologie biologique et culturelle ainsi que le thème des images en contextes. Réunissant les recherches de spécialistes confirmés et de jeunes chercheurs en Italie préromaine, il est le fruit des actes de la rencontre franco‑italienne tenue à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris les 24 et 25 mars 2017. Le chemin poursuivi, des fouilles du XIXe siècle à l’imagerie des élites campaniennes et lucaniennes, en passant par l’étude de la structuration du paysage et des pratiques funéraires grecques et italiques, permet de mettre en lumière toute la richesse et la complexité des expressions symboliques et matérielles mises au service des communautés qui peuplaient la péninsule.
Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques eBooks, 2018
« Apparently, in Eastern Europe, Neanderthals have neither hunted the carnivores nor exploited their carcasses. On the other hand, in Crimea, the exploitation of carnivores appears slightly more intense in the levels with "transition industries" (as in Buran Kaya III) or with Proto-Aurignacian (as in Siuren I). » Aucun exemple d'exploitation d'ours n'a été signalé au Portugal, mais seul l'Ours brun y était présent, l'Ours des cavernes n'y ayant jamais vécu. Les cas les plus nombreux se trouvent en France, en Allemagne et en Italie. Nejma Goutas et Jessica Lacarrière Cette étude a été financée dans le cadre du projet 2ARC-ARChives de fouilles ARCy-sur-Cure (coord. Goutas, Bodu et Mevel, UMR 7041)-programme Archives de fouilles des sites préhistoriques et antiques (resp. E. Bellon, USR 3225 et R. Vallet,
Les espaces funéraires des collèges dans l'Italie romaine
in O. Rodríguez-Gutiérrez, N. Tran, B. Soler Huertas (éd.), Los espacios de reunión de las asociaciones romanas. Diálogos desde la arqueología y la historia, en homenaje a Bertrand Goffaux, Séville, 2016 (Colleción Historia y Geografía, 325), p. 115-135.
Le décor dionysiaque de la Farnésine : l’art de faire grec à Rome
Les décors de la Farnésine apparaissent comme une expérimentation particulièrement brillante des débuts de l’art augustéen. Ils constituent une synthèse subtile entre le collectionnisme de la fin de la République, l’appropriation des diverses cultures artistiques et intellectuelles conquises agencée dans une savante mise en scène et l’invention d’un langage résolument nouveau. Par le jeu de l’accumulation, de la citation, de l’imitation voire du pastiche, au risque d’atteindre une certaine saturation, cet éclectisme exubérant parvient néanmoins à les uniformiser en un art directement hérité de l’art hellénistique. Ce mécanisme d’assimilation caractérise particulièrement bien l’esprit contemporain de totalisation, de « globalisation » auquel aspire le nouveau Principat. Car l’ensemble de la composition ne présente pas l’exotisme construit de chaque détail pris individuellement, de même que les scènes « mystiques » se fondent dans une forme de normalisation des autres registres dionysiaques. À la Farnésine, tout est affaire d’allusion, et de plaisir lié à la reconnaissance et à la compréhension du jeu mis en scène. L’enjeu de la mise en scène complexe de ces pinacothèques improbables n’est pas tant de posséder l’art grec, et tout l’art grec, que de le réinventer en créant une image majorée, de même que l’univers dionysiaque est « recadré » dans un hellénisme convenable, loin de tout débordement, dont l’exotisme mesuré trouve sa place dans un paysage à l’équilibre de la nouvelle Rome.
Ce volume constitue les actes du 27e colloque de l’AFPMA qui s’est tenu à Toulouse en novembre 2014, en lien avec l’exposition de peintures murales antiques L’Empire de la couleur, de Pompéi au Sud des Gaules, au Musée Saint-Raymond. Comme tous les ans, cette rencontre , moment attendu et privilégié d’échanges entre étudiants, amateurs et professionnels de la toichographologie, de l’archéologie, accordait une large place à l’actualité de la recherche. La première partie rassemble de nouvelles découvertes mais également plusieurs synthèses sur les décors de Narbonnaise et Aquitaine. L’occasion était aussi offerte de confronter spécifiquement les décors provinciaux provenant de divers horizons (Germanie, Hispanie, Gaule Belgique, Lyonnaise) à ceux du Sud des Gaules, et même aux ensembles italiens puisque quelques articles mettent en valeur des sites d’Italie septentrionale et centrale. Une partie “iconographie, reprises d’archives et découvertes anciennes” fait écho aux dernières synthèses réalisées sur des thèmes aussi riches et variés que les décors de jardin, les imitations de marbre ou les images épiques dans la peinture antique. Outre les problématiques stylistiques et iconographiques, sont enfin discutées les questions de méthodologie, d’expérimentation et d’analyses, de conservation et de restauration, de mise en valeur de ce riche patrimoine. disponible à la commande, notamment chez Ausonius édition, voir lien ci-joint