Lignes directrices sur la prise en charge en soins primaires des céphalées chez l’adulte (original) (raw)
Objectif Accroître l'utilisation d'approches éclairées par des données probantes pour diagnostiquer, investiguer et traiter en soins primaires les céphalées des patients. Qualité des données Une recherche documentaire exhaustive a été effectuée pour trouver des lignes directrices et des révisions systématiques publiées entre janvier 2000 et mai 2011. La grille d'évaluation de la qualité des recommandations pour la pratique clinique AGREE a servi à l'analyse critique des lignes directrices. Les 6 guides de pratique clinique de la plus grande qualité ont servi de base dans le processus d'adaptation. Message principal Un groupe d'élaboration multidisciplinaire de professionnels des soins primaires ont formulé 91 recommandations précises à l'aide d'un processus consensuel. Les recommandations portent sur le diagnostic, l'investigation et la prise en charge de la migraine, de la céphalée de tension, de la céphalée due à une surmédication et de la céphalée vasculaire de Horton. Conclusion Un guide de pratique clinique adapté au contexte des soins de santé au Canada a été produit en suivant un processus d'adaptation de lignes directrices dans le but d'aider les professionnels de toutes les disciplines des soins primaires à dispenser des soins éclairés par des données probantes aux patients souffrant de céphalées. This article is eligible for Mainpro-M1 credits. To earn credits, go to www.cfp.ca and click on the Mainpro link. Cet article donne droit à des crédits Mainpro-M1. Pour obtenir des crédits, allez à www.cfp.ca et cliquez sur le lien vers Mainpro. Cet article a fait l'objet d'une révision par des pairs.
Related papers
Canadian family physician Medecin de famille canadien, 2018
Points de repère du rédacteur Les adultes ayant des déficiences intellectuelles et développementales (DID) présentent aussi des conditions de santé traitables évitables qui diffèrent de celles touchant les autres patients. Les soins de première ligne aux adultes ayant des DID sont souvent complexes et exigent des connaissances variées. Cette mise à jour des lignes directrices classe les types complémentaires de connaissances dans différentes catégories (empiriques, d'écosystèmes, expertes et expérientielles) dans le but d'améliorer les soins holistiques de première ligne. Une nouvelle section sur les approches de soins de première ligne s'applique aux patients ayant des DID et à d'autres patients dont les besoins sont comparables. Ces lignes directrices insistent sur l'examen médical périodique préventif, le plan d'action en matière de santé et l'évaluation systématique des comportements qui représentent un défi. Soins primaires aux adultes ayant des déficiences intellectuelles et développementales Lignes directrices consensuelles canadiennes de 2018
Migraine et céphalées de l’enfant et de l’adolescent
2005
La migraine est la céphalée primaire la plus fréquente chez l'enfant. La céphalée est bilatérale, les crises sont plus courtes que celles de l'adulte, le sommeil est souvent réparateur. Beaucoup d'enfants présentent des tableaux mixtes associant migraine et céphalée de tension (moins intenses et de résolution spontanée), ce qui peut désorienter le praticien peu familier avec les céphalées de l'enfant. La majorité des enfants arrive à distinguer le « petit mal de tête » de la « grosse crise » ; c'est sur cette dernière entité que doit porter l'analyse sémiologique pour caractériser la migraine. La céphalée est sévère et associée selon les cas à des nausées voire des vomissements, une phono-ou une photophobie. Des douleurs abdominales, des vertiges sont également souvent observés. Une pâleur inaugurale est très souvent retrouvée ; Les facteurs déclenchants (stimulation sensorielle, sport, hypoglycémie...) sont à distinguer de la cause de la migraine dont l'origine génétique et familiale est maintenant mieux connue. La migraine n'est pas une maladie psychologique même si souvent des facteurs déclenchants de nature psychologique (pression scolaire, amélioration en vacances, contrariété...) sont régulièrement retrouvés. Le stress scolaire souvent générateur de crise est fréquemment mal interprété par les enseignants et les parents. Beaucoup d'enfants présentant d'authentiques migraines reçoivent des diagnostics de « sinusite », « trouble de la réfraction de convergence ». L'ibuprofène doit être privilégié en traitement de crise et doit être donné précocement, les voies rectale ou nasale seront utilisées en cas d'échec de la voie orale. Les traitements de fond non pharmacologiques (apprentissage de la relaxation, de l'auto hypnose...) doivent être privilégiés.
Diagnostic Kinésithérapique et Ostéopathique Des Céphalées De L'Adulte
2011
L'approche diagnostique des cephalees est devenue une necessite pour proposer des traitements manuels coherents et cartesiens. Il doit comporter un diagnostic d'exclusion medicale et un diagnostic differentiel entre les cephalees d'origine cervicale et les cephalees de tension et les migraines. L'histoire de la maladie, la reduction de mobilite cervicale, la contracture du SCOM lors d'un test cranio-cervical en flexion, le test d'extension cervicale haute (0-Ci et C2-C3), le test de flexion rotation de C1-C2, le test de pression sur le crâne, et la palpation des points trigger permettent de realiser un diagnostic manuel differentiel.
Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2006
Objectif.-Une évaluation de la prise en charge des céphalées secondaires aux hémorragies sous-arachnoïdiennes (CHSA) a été réalisée en France dans les centres de neurochirurgie. Type d'étude.-Enquête nationale de pratique par voie postale. Méthodes.-Un questionnaire a été envoyé aux centres hospitalo-universitaires assurant les urgences neurochirurgicales. Il concernait les méthodes d'évaluation des CHSA, les antalgiques prescrits et leurs modes d'administration ainsi que l'opinion des centres vis-à-vis de l'efficacité de leurs protocoles antalgiques. Résultats.-Au total, 24 centres sur 34 ont répondu au questionnaire. Cinquante-quatre pour cent évaluaient l'intensité des céphalées par un interrogatoire non codifié et plus d'un centre sur deux ne faisaient aucune évaluation chez les patients ayant des troubles de la conscience. Le propacétamol et la morphine étaient le plus souvent utilisés. La morphine était administrée par voie sous-cutanée par 75 % des centres, mais 25 % utilisaient aussi la titration et l'analgésie contrôlée par le patient. Trente-sept pour cent des centres étaient réticents à l'utilisation de la morphine et 75 % aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ; 96 % des centres déclaraient être peu ou moyennement efficaces sur les CHSA. Conclusions.-La majorité des centres de neurochirurgie évaluaient insuffisamment et de façon non codifiée les CHSA, l'usage de certains antalgiques était limité. Les équipes expliquaient le défaut d'efficacité de leurs prescriptions antalgiques par l'absence de consensus et l'usage restreint de la morphine et des AINS dans les CHSA.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.