L'Afrique, Une Questionsensible Au-Dela De La Dévalorisationet De La Dévaluation D'Un Continent,Des Peuplesen Mouvement .•• (original) (raw)

Dévaluer en Afrique ?

Revue de l'OFCE, 1988

d'études et de recherches sur le développement international (CERDI) Observations et diagnostics économiques n° 25 / octobre 1988

Afrique(s) en Mouvement - Confluences marocaines n°1

Afrique(s) en Mouvement, 2019

“Afrique(s) en mouvement” est donc une revue scientifique qui porte sur les mobilités et la globalisation, éditée par l’UIR avec le soutien de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et portée par les chaires de l’UIR : « Migrations, Mobilités, Cosmopolitisme » et « Cultures, sociétés et faits religieux». Elle vise de mettre en exergue les évolutions sociales, culturelles et économiques en Afrique par notamment le prisme des mobilités humaines, des savoirs, des marchandises et des techniques. La revue Afrique(s) en mouvement ambitionne de penser l’Afrique dans le monde et le monde à partir de l’Afrique contribuant ainsi à réduire le fossé de la connaissance entre l’Afrique et le reste du monde. A vocation pluridisciplinaire, elle offre aux sociologues, politistes, anthropologues, économistes, technologues, scientifiques et aux spécialistes de tout bord une plateforme d’échange de savoirs et de connaissances pour débattre des questions africaines et partager leurs analyses des mouvements et changements qui se produisent sur le continent africain et, notamment, leurs lectures prospectives sur les devenirs et revendications des générations futures. Ce premier numéro de la revue Afrique(s) en mouvement aborde le Maroc sous l’aspect de ses confluences, ses rencontres multiculturelles, son ouverture économique à la mobilité, sa diplomatie à l’épreuve de nouveaux agendas sécuritaires qui se réclament d’une ouverture africaine et d’une nécessité de rétablir la paix dans certaines régions.

Afrique(s) en mouvement - Repenser l'Afrique n°3

Afrique(s) en Mouvement, 2021

Afrique(s) en mouvement est une revue scientifique sur les mobilités et la globalisation en Afrique. Basée au Maroc et portée par l’Université Internationale de Rabat et son centre de recherche, le Center for Global Studies, elle a été initiée par les chaires Migrations, Mobilités, Cosmopolitismes et Religions, Cultures et Sociétés, ainsi que le LMI Movida de l’IRD. Dans une perspective pluridisciplinaire, la revue ambitionne de décrire les dynamiques sociales, culturelles, politiques et économiques en Afrique par le prisme des mobilités humaines et de celles des savoirs, des marchandises, des techniques et des objets. Nous mettons un « s » à Afrique(s), pas seulement pour rendre compte des pluralités africaines, mais parce que nous souhaitons penser en même temps l’Afrique dans le monde et le monde en Afrique. Le troisième numéro porte précisément sur une réflexivité africaine et une mise en perspective des grands axes de la dynamique du continent. - Farid El Asri, anthropologue, UIR, Directeur de publication - Sophie Bava, socio-anthropologue, IRD, Rédactrice en chef - Mehdi Alioua, sociologue, UIR, Rédacteur en chef

Penser l'Afrique à l'aune des globalisations émergentes: Introduction

Politique africaine, 2009

Les ouvrages et autres numéros spéciaux sur les relations Chine-Afrique se sont multipliés ces dernières années, suivis de près par des écrits sur les nouvelles coopérations Sud-Sud, eux-mêmes nourris par l’activisme diplomatique et commercial chinois, par l’accélération des investissements Sud-Sud depuis le début des années 2000 et la succession effrénée des forums et autres sommets Chine-Afrique, Inde-Afrique, ou encore Inde-Brésil-Afrique du Sud. L’objet de ce dossier n’est pas d’ajouter à une littérature déjà abondante, mais plutôt de mettre en lumière certains angles morts de la recherche actuelle. Car autant celle-ci analyse abondamment la politique étrangère des pays du Sud en quête de légitimité internationale, leurs relations économiques extérieures et leur insertion dans l’économie-monde, autant elle laisse en friche des pans entiers de ce champ d’étude.

UN SYSTÈME D' ÉCRITURE CRÉOLE ET SON HÉRITAGE AFRICAIN : DESSINER L' AFÁKA

Compte rendu ANRT 2020 Émilie Aurat, 2020

L’Afaka est un syllabaire créole originaire du Surinam. Il a été développé en 1900 par Afaka, un membre du peuple Ndjuka, pour le langage du même nom. Découverte à partir de 1910, elle est au cœur d’enjeux à la fois politiques et culturels au sein du peuple Ndjuka, et de leurs relations extérieures. Comme beaucoup de jeune écritures d’Afrique qui lui sont contemporaines, le contexte (post-)colonial influence les conditions de la création de ces formes. Cette recherche questionne le contexte social et historique de ces écritures, et son influence sur la genèse de leur création, de leur usage, de leur diffusion... Au sein de programme Missing Script et dans un souci de valorisation de ces systèmes d’écriture absents de l’Unicode, les recherches se penchent également sur les usages actuels de ce système d’écriture, afin d’en déterminer la forme typographique.

L'Afrique, un continent et ses territoires en mondialisation

2007

La recente taxe sur les transports aeriens s’applique a l’un des aspects les plus tangibles de la globalisation : les transports rapides et/ou intercontinentaux physiques de personnes. Son produit est cense contribuer au developpement et surtout a la lutte contre les fleaux sanitaires qui touchent principalement l’Afrique subsaharienne (le sida, le paludisme et la tuberculose). Taxe compensatrice, elle impose une contribution des acteurs supposes principaux de la mondialisation vers ses exclus africains malades. Sectorielle, elle se focalise sur la question sanitaire, celle certainemen t qui touche le plus durement et le plus specifiquement le continent africain, y compris dans son principal pays emergent: l’Afrique du Sud. Par ses priorites compassionnelles, cette taxe, salutaire pour les groupes beneficiaires, participe au moins symboliquement de l’afropessimisme Les titres de la presse lorsqu’ils tentent d’evaluer le niveau de developpement et la participation du continent a la m...

MIGRATIONS DES COMPÉTENCES ET DEVELOPPEMENT EN TRANSITION : L'AFRIQUE EST-ELLE CONTRE SA DIASPORA

2018

Résumé : Cela fait plus de trente ans que l'Afrique perd un nombre croissant de ses travailleurs qualifiés. Cependant la migration des personnes avec un haut niveau d'éducation ou haute qualification est un phénomène relativement récent et n'est devenue une préoccupation que lorsque le phénomène a acquis des proportions énormes à partir des années quatre-vingt-dix. La profusion des formes et motifs de migration (économique, politique, sécuritaire, climatiques, démographique, etc.) dénote l'effervescence d'une question en pleine mutation. En parallèle, l'accompagnement théorique et conceptuel restreint à la question des « rémittences » par le passé et dominé par les analyses d'obédience essentiellement économique, elles-mêmes en transition (externalités fiscales, capital humain, croissance endogène etc.), est bousculé par des approches pluridisciplinaires où se mêlent à la fois des visions socio-anthropologiques et les sciences politiques tant la question de la migration bouscule les sociétés (d'accueil et d'origine) et les champs politiques des pays d'origine. Les anciens modèles et schémas d'analyse dans un contexte de rareté des compétences en font une question complexe, surtout qu'elle touche des domaines fondamentaux du développement humain (la santé et l'éducation). Des mutations importantes sont à noter au niveau des perceptions et des représentations du migrant. La révolution cognitive portée par le numérique et la dématérialisation poussée rend obsolètes les visions en termes de stock et de retour en leur substituant les notions de flux et les notions de mobilité ou retour virtuel accentuées par la prédominance des formes d'organisation en réseau. Du coup le brain drain vécu comme une malédiction par le pays d'origine devient une fenêtre d'opportunités dans de nouveaux schémas dynamiques de développement dont les contours restent à définir pour un continent comme l'Afrique-mais l'expérience asiatique en a déjà donné un avant-goût. La notion de brain-gain supplante peu à peu celle du brain drain. La transition c'est aussi le passage difficile à des modes de défiance nourris souvent par des tabous à des formes de collaboration initiées par les instances du pouvoir où des compromis semblent être possible dans une attitude de gagnant-gagnant. Ces difficultés nous amènent à nous poser la question : l'Afrique est-elle contre sa diaspora ? A partir d'illustrations tirées de pays Nord Africains et sub-sahariens, nous explorons les nouveaux enjeux que la migrations des compétences pose. Abstract: Africa has lost an increasing number of its skilled workers for over thirty years. However, the migration of people with a high level of education or high qualification is a relatively recent phenomenon and only became a concern when the phenomenon acquired enormous proportions since the nineties. The profusion of forms and motives of highly qualified migrants (HQM) (economic, political, security, climatic, demographic, etc.) denotes the effervescence of a rapidly changing issue which has been going into a major transition. The theoretical and conceptual support restricted to the question of “remittances” in the past and dominated by analyzes of essentially economic obedience, (fiscal externalities, human capital, endogenous growth, etc.), are shaken up by multidisciplinary approaches combining both socio-anthropological visions and political science approaches, as the issue of HQM concerns societies (host and origin) as a whole and are to do political power in the countries of origin namely. The old models and diagrams of analysis in a context of scarcity of skills make it a complex question, especially as it affects fundamental areas of human development (eg: health and education). Important changes are to be noted in the perceptions and representations of the migrant. The cognitive revolution driven by digital technology and advanced dematerialization makes visions in terms of “stock and return” obsolete by replacing them with the notions of flow, the notions of mobility or virtual return accentuated by the predominance of forms of network organizations. The brain drain experienced as a curse by the country of origin becomes a window of opportunity in new dynamic development schemes whose outlines remain to be defined for a continent like Africa - but the Asian experience has already had already shown the path. The notion of brain-gain is gradually supplanting that of the brain drain. The transition is also the difficult passage from modes of mistrust often nourished by taboos raising the question: is Africa against its diaspora? to forms of collaboration initiated by authorities in which compromises seem to be possible in a win-win attitude. Using illustrations taken from North African and sub-Saharan countries, we explore the new challenges that HQM raise.

Afrique(s) en mouvement - Confluences africaines n°5

Afrique(s) en mouvement , 2022

C’est toujours un immense plaisir de voir s’achever un nouveau numéro de notre revue Afrique(s) en mouvement. Ce numéro 5, coordonné par Cheikh El Hadji Abdoulaye Niang et Seydi Diamil Niane, tous deux chercheurs à l’IFAN au sein de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, nous amène à nouveau sur des pistes et des chemins originaux pour comprendre la circulation des hommes, des savoirs et des normes culturelles au sein du continent africain. Nous avons privilégié, cette fois, l’éclairage d’un segment de relations, de contacts et de coopérations historiques et contemporaines entre le Maroc et le Sénégal. Deux pays, comme les auteurs le rappelleront, dont les relations s’inscrivent dans une épopée au long cours sans cesse renouvelée. La densité relationnelle se mesure notamment au travers de liens commerciaux, d’entrelacement religieux, de circulation des imaginaires et de productions culturelles, éditoriales et architecturales ou de réseaux politiques et diplomatiques. Les auteurs du dossier de ce numéro explorent les différents axes de ces interactions denses à partir de périodes et de disciplines différentes qui, associées à des entretiens avec des personnalités publiques des scènes économiques, culturelles et religieuses contemporaines, font la richesse du présent numéro et de l’esprit éditorial de la revue. Chaque auteur nous engage dans une expérience intra-africaine spécifique nous menant de la compréhension de ces mouvements à une vision plus hybride des relations et des constructions entre le Maroc et le Sénégal. Cela se traduit en tant que kaléidoscope relationnel, notamment au travers d’une mise en exergue d’anciens imprimés et manuscrits qui ont circulé entre l’Afrique méditerranéenne et l’Afrique subsaharienne, de poèmes soufis sénégalais objectivant une représentation particulière de la ville de Fès, de co-constructions culturelles et architecturales, de la circulation des imaginaires sur la mort, de l’exportation de la version marocaine du Coran au Sénégal et de la circulation des chorfa* au gré de leurs tournées au Sénégal. Les rubriques qui entourent les contributions au dossier permettront au lecteur de s’initier aux notions et concepts employés dans le dossier mais aussi de s’ouvrir à l’expérience de l’altérité à travers des entretiens, des paroles d’acteurs politiques et culturels et la présentation d’un ouvrage dédié au sujet et de retours d’éclairages de terrains. Nous vous souhaitons une bonne lecture de ce numéro qui continue de creuser son sillon, fidèle à son adage : « L’Afrique dans le monde et le monde en Afrique ».