André Pavlovsky et les feux de Saint-Jean-de-Luz, la modernité aux accents néo-basques (original) (raw)
2012, Livraisons d histoire de l architecture
Au début des années 1930 la dangerosité de la baie de Saint-Jean-de-Luz et les accidents de navigation qui s'y produisent régulièrement, amènent les autorités locales à demander au ministère des Travaux publics de rapides modifications de l'ensemble du système d'éclairage et de balisage de la zone. Celui-ci se compose à cette époque de plusieurs éléments distincts : les deux feux d'alignement rouges situés sur les hauteurs de la colline de Sainte-Barbe au Nord-Est de la baie, les deux feux d'alignement verts de Saint-Jean-de-Luz et le feu fixe du port de Socoa à Ciboure (ill. 1). Ill. 1 : Extrait de l'état de l'éclairage des côtes de France au 1 er janvier 1930 concernant la baie de Saint-Jean-de-Luz, détail Carte imprimée avec ajouts à l'encre et au lavis, Arch. nat., F 14 20202 Cl. O. Liardet. 4 Ces feux, alimentés au pétrole, ne présentent qu'une portée relativement faible. Les feux verts d'alignement, destinés à guider l'entrée en rade de Saint-Jean-de-Luz, sont considérés comme l'une des priorités du nouveau dispositif. Depuis 1870, le feu aval, placé sur la jetée de Saint-Jean-de-Luz sur la rive droite de l'embouchure de la Nivelle, est protégé par une cabane en tôle de deux mètres de hauteur. Le feu amont, dit aussi feu de Ciboure, est situé à 410 mètres du précédent, en bordure de la route nationale n o 10. Un feu provisoire fut établi en 1870 sur un échafaudage en bois avant d'être remplacé en novembre 1872 par une tour en maçonnerie (ill. 2). André Pavlovsky et les feux de Saint-Jean-de-Luz, la modernité aux accents né...