LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi ? (original) (raw)
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2019
Resume Introduction : Le cancer rectal represente environ 40 % des cancers colorectaux, soit pres de 6 % de tous les cancers. Objectif : Evaluer la place de la radiotherapie dans le traitement des cancers du rectum. Patients et methodes : Nous avons realise une etude retrospective descriptive, entre Janvier 2000 et Decembre 2012, incluant 98 patients pris en charge pour un cancer du rectum a l’Institut Joliot-Curie de Dakar. Resultats : Les 98 patients dont 53 hommes et 45 femmes (Sex Ratio : 1,18), etaient ages en moyenne de 53,95 ans. Nous avions retrouve comme antecedents, un adenome de plus d’un cm chez 2 patients et une intoxication tabagique chez 9 patients. Les signes cliniques etaient domines par les rectorragies notees dans 60% associees ou non a des douleurs, des modifications du transit retrouvees dans respectivement 31 et 23%. La tumeur etait perceptible au TR dans 68,36%. Dix-huit patients presentaient des adenopathies inguinales et 3 un ganglion de Troisier. Soixante- ...
2011
Le cancer du sein représente une pathologie oncologique pour laquelle les indications de radiothérapies sont assez bien codifiées. Nous allons faire le point sur les «standards» de traitement en évoquant de façon non exhaustive les zones d’ombre, les discussions et les projets de recherche en cours en illustrant ces questions ouvertes par les études et résultats récemment présentés à l’occasion du dernier congrès de l’ASTRO en 2010 (American Society for Radiation Oncology). Par ailleurs, nous faisons le point sur les possibilités de prédire le risque «individuel» de rechute locale afin d’évoquer la possibilité d’envisager de sélectionner certaines patientes pour qui on pourrait s’abstenir de proposer un traitement de radiothérapie adjuvante.
Tumeurs rhabdoïdes rénales: Ce qui peut orienter le radiologue
Contexte : Les tumeurs rhabdoïdes rénales sont des tumeurs rares mais elles représentent les tumeurs malignes rénales les plus agressives de l'enfant. Objectifs :Décrire, à travers 4 cas illustratifs, les différents aspects cliniques, biologiques et radiologiques des tumeurs rhabdoïdes rénales de l'enfant. Etoffer et singulariser leurs aspects en imagerie par l'illustration de localisations extra-rénales synchrones. Matériel et méthode : Les résultats cliniques et radiologiques de quatre enfants âgés de 5 mois à 2,5 ans (médiane de 11 mois) avec tumeur Rhabdoïde rénale pathologiquement prouvée ont été revus rétrospectivement. Nous avons analysé la taille de la tumeur, son emplacement, ses contours, son rehaussement, l'aspect de l'interface parenchyme sain/tumeur, et nous avons recherché pour chaque cas la présence d'un hématome sous-capsulaire, d'une nécrose tumorale, d'une hémorragie, de calcifications et de localisations synchrones. Résultats : La taille des tumeurs variait de 6,5 à 21 cm. Trois tumeurs étaient localisées principalement dans la partie centrale du rein, tandis que chez un patient, la tumeur était principalement localisée en périphérie. Les marges de la tumeur étaient mal définies dans trois cas des quatres cas (75%) ; une surface tumorale lobulée était retrouvée chez trois de nos quatre patients (75 %) ; un hématome sous-capsulaire était présent dans deux cas sur quatre (50 % des cas) ; une nécrose tumorale ou hémorragie étaient retrouvés dans tous les cas, des calcifications étaient présentes chez trois cas sur quatre et une localisation synchrone était retrouvée chez 1 cas (fosse cérébrale postérieure). Conclusion :Les éléments en imagerie en faveur d'une tumeur rhabdoïde rénale sont :La surface lobulée de la tumeur, la présence d'une collection sous capsulaire, la présence de larges plages de nécrose et d'hémorragie intra-tumorale et la présence de calcifications souvent linéaires circonscrivant la périphérie des lobules.
Apport du recalage et/ou de la fusion d'images à la radiothérapie
Cancer/Radiothérapie, 2005
La qualité des radiothérapies conformationnelles que l'on peut réaliser aujourd'hui ne peut être atteinte que si l'on dispose d'une imagerie en trois dimensions permettant une détermination volumique précise des organes à risque et du volume cible anatomoclinique. Pour cela, on dispose des systèmes d'imagerie anatomique que sont la scanographie et l'IRM, et des systèmes d'imagerie fonctionnelle et métabolique que sont l'IRM fonctionnelle et la TESP (tomographie par émission monophotonique) ou la TEP (tomographie par émission de positons). L'imagerie scanographique apporte la densité électronique des tissus, essentielle pour assurer un calcul très précis des distributions de dose. Son insuffisance dans la visualisation de la lésion et des structures anatomiques, autres que l'os ou le poumon, rend nécessaire le recalage de ces images avec une IRM qui présente des distorsions suffisamment faibles pour être utilisable en radiothérapie. Le recalage lui-même n'est utilisable que si les images, de chaque modalité, sont réalisées avec le patient en position de traitement, sauf pour le crâne, où seule l'imagerie scanographique qui sert de base au recalage doit être faite en position de traitement. Le recalage d'images est parfois appelé fusion d'images par certains auteurs, d'autres considèrent la fusion d'images comme un mode de représentation à l'écran des images recalées, notamment entre scanographie et TEP et IRM et TESP. Pourtant, la fusion d'images entre images scanographiques et IRM est une fonctionnalité offerte par certains logiciels. Elle permet d'obtenir un seul volume de voxels à partir de ceux des imageries recalées. Ce volume n'est pas utilisable en radiothérapie car il ne conserve que partiellement les apports de la scanographie et de l'IRM. Enfin, si l'on veut visualiser les parties actives d'une tumeur ou faire la différence entre fibrose et masse résiduelle ou récidive après une radiothérapie ou une chimiothérapie, il faut disposer d'une TEP ou d'une TESP. Pour définir correctement le volume cible anatomoclinique à partir de ces images, on doit préciser la localisation anatomique des anomalies métaboliques qu'elles mettent en évidence grâce à un recalage avec des images scanographiques ou par résonance magnétique. Les difficultés liées au recalage de ces images ont amené les industriels à proposer des machines mixtes permettant de réaliser, dans le même temps, une imagerie scanographique et une TEP ou une TESP avec le patient en position de traitement.
2000
Fares AZOURY, Elie NASR, Dolly NEHME-NASR* exceptionnelle (0-5%) et probablement liée à la présence de foyers microinfiltrants non détectés [1]. L'histoire naturelle des CCIS non traités est incertaine. Une étude américaine regroupant des infirmières ayant des biopsies positives en CCIS et suivies sans traitement montre que 70% ont développé de nouvelles lésions de CCIS ou de Azoury F, Nasr E, Nehme-Nasr D. Rôle de la radiothérapie dans le traitement des carcinomes canalaires in situ du sein. J Med Liban 2009 ; 57 (2) : 135-140. Azoury F, Nasr E, Nehme-Nasr D. The role of radiotherapy in the treatment of ductal carcinoma in situ of the breast. J Med Liban 2009 ; 57 (2) : 135-140.
Rôle de la radiothérapie dans le traitement de l’améloblastome: à propos de deux cas
The Pan African medical journal, 2014
L'améloblastome est une tumeur odontogène bénigne mais à pouvoir agressif et invasif local important. C'est une tumeur rare, elle représente 1% des tumeurs des maxillaires. Le rôle de la radiothérapie dans son traitement est actuellement démontré pour les tumeurs inopérables. Nous rapportons 2 cas d'améloblastomes mandibulaires chez deux patients qui ont bénéficié d'une radiothérapie externe à la dose de 60 Gy. L'évolution a été marquée par une rémission complète de la maladie dans les deux cas avec un recul de 2 et 5 ans.
As part of the national 2009–2013 Cancer Plan, and with the support of the National cancer Institute and the French ministry of health, the National network for the treatment of rare peritoneal malignancies (RENAPE) has been organized. Its main objective is to optimize the framework for the healthcare management and treatment of rare peritoneal malignancies. This specific organization covers the whole national territory including clinical expert and specialized structures and should lead to an appropriate treatment based on expertise and proximity. Within the RENAPE network, the RENA-PATH group gathers the pathologists actively involved in the management of rare peritoneal malignancies. The actions of RENA-PATH are focused primarily on the harmonization of pathological diagnostic criteria, reporting of new cases in the RENAPE registry and histology reviewing.