Michel Psellos et la Bulgarie (original) (raw)

Augustomagus Senlis entre Belgique et Celtique

Augustomagus et les Sulbanectes, entre Belgique et Celtique Glossaire et mots-clés Cardo ou cardo maximus. Désigne l'axe nord-sud, la voie principale d'une cité. Decumanus. Voie d'une cité, orientée d'est en ouest. Le croisement du cardo et du decumanus constitue souvent le coeur d'une cité. Oppidum. Ensemble militaire, économique, politique, cultuel. Suivant l'état d'évolution et d'enrichissement des peuples gaulois, il peut aller d'un simple camp retranché à une ville. Les oppida, en Gaule belgique, peuvent apparaître après l'installation de sanctuaires qu'ils protègent. Ils sont encore en service au début du I er siècle de notre ère, puis abandonnés au profit de « villes nouvelles » ou bien se maintenir au travers de cités. Civitas. Territoire d'un peuple, dirigé selon les cas par un roi, un sénat, puis par des élites qui dirigent cet ensemble. Le terme se restreint pour désigner le chef-lieu de la civitas, la cité proprement dit.

Le «mon­tage» par Michel Psel­los du com­men­ta­ire d’Hermias sur le Phèdre de Pla­ton

2010

Michel Psellos, le célèbre savant et philosophe byzantin a rédigé un petit traité sur les deux mythes centraux du Phèdre de Platon sous le titre: «Explication de la conduite de char des âmes et de l'armée des dieux selon Platon dans le Phèdre» (ed. D.J. O'Meara). Ce petit traité (deux et demi pages dans l'édition Teubner) ne manque pas d'intérêt pour plusieurs raisons: il s'inscrit, bien sûr, dans la tradition de commentaires des dialogues platoniques; il fait également partie de la longue et, sur plusieurs points, encore inconnue histoire du platonisme byzantin; et, évidemment, il contribue à la connaissance de la philosophie propre de Psellos presque un siècle après l'édition du livre de Christian Zervos qui joint au nom du Byzantin le titre du philosophe néo-platonicien. Or, comme il arrive souvent avec les philosophes et d'autres lettrés byzantins, dès qu'on penche sur ce traité, celui-ci ne tarde pas à provoquer de sentiments mixtes: en effet, il ne s'agit que d'un collage de morceaux tirés du commentaire d'Hermias (ed. Paul Couvreur). Voici que la vieille hantise du byzantinisme en tant que plagiat fait de nouveau surface. Un ouvrage détaillé sur ce qui constituait l'originalité à Byzance fait encore défaut mais, en ce qui concerne une grande partie de la littérature byzantine, qui pourrait attendre plus de ce que les éditions scolaires, par exemple, laissent à espérer? La question est à savoir si le traité de Psellos contient davantage que des informations scolaires sur un thème central du Phèdre, cherchées précisément parmi les textes que la science hellénistique a relégués à un savant et homme de cour tel Psellos, pressé à rejoindre les affaires du palais constantinopolitain après avoir terminé avec ses obligations d'enseignant. L'atten

Kallistos, les moines bulgares et le myron

Le patriarcat oecuménique de Constantinople et Byzance hors Frontières (1204-1586). Actes de la table ronde organisée dans le cadre du 22e Congrès international des Ėtudes Byzantines, Sofia, 22-27 août 2011, éd. M.-H. Blanchet, M.-H. Congourdeau, D. I. Mureşan , 2015

L’étude repose sur la confrontation entre deux sources : la Réponse du patriarche Kallistos et du synode à une requête de deux moines bulgares sur la place du patriarche de Bulgarie et sur les rites du baptême (entre 1360 et1362) et un passage de la Vie de Théodose de Trnovo par Kallistos, accessible par une traduction bulgare du 15e siècle, elle-même récemment traduite en anglais par Kiril Petkov. Alors que Trnovo et Constantinople sont en rupture de communion depuis 1353 à cause de la consécration de Théodoret de Kiev par le patriarche de Trnovo, des moines bulgares ont écrit au patriarche pour lui poser plusieurs questions ; il est possible que l’un de ces moines soit Théodose de Trnovo, comme tend à le montrer un épisode de la Vie de Théodose (due à Kallistos lui-même). Les relations entre Théodose et Kallistos à l’époque de la lettre des moines sont examinées, ainsi que la question du myron en Bulgarie, qui paraît être un point essentiel du contentieux. The study is based on the confrontation between two sources: the Response of Kallistos, Patriarch of Constantinople, and the synod to a request from two Bulgarian monks about Patriarch of Bulgaria’s status and the rites of baptism (between 1360 and 1362) and a passage from the Life of Theodosius of Trnovo by Kallistos, accessible through a 15th century Bulgarian translation recently translated into English by Kiril Petkov. While Trnovo and Constantinople were out of communion since 1353 because of Theodoret of Kiev’s consecration by the Patriarch of Trnovo, Bulgarian monks wrote to Patriarch Kallistos to ask him several questions; it is possible that one of these monks is Theodosius of Trnovo, as an episode of the Life of Theodosius (due to Kallistos himself) tends to show. Relations between Theodosius and Kallistos at the time of the letter of the monks are examined, as well as the issue of myron in Bulgaria, which appears to be an essential point of litigation.

L'échec des empereurs dans la Chronographie de Michel Psellos

2005

La communication porte sur l’œuvre principale de Michel Psellos : la Chronographie, dont la construction est assez originale car elle a ete manifestement construite en deux temps et en deux parties. La premiere, plus longue et, semble-t-il, plus travaillee, porte sur les regnes des empereurs byzantins de 976 a 1059. Le regne d’Isaac Ier Comnene (1057-1059), bien que court, est visiblement, selon les dernieres etudes , le point d’aboutissement de la premiere partie. La seconde partie de 1059 a 1078, de Constantin X Doukas a Michel VII Doukas est differente dans sa construction. Le fait qu’elle soit moins travaillee est evidente a la lecture, elle correspond encore plus que la premiere a une galerie de portraits sans reelle organisation, seul le regne de Romain IV Diogenes connait des developpements construits (les campagnes de Romain IV Diogenes avant Mantzikert et surtout les agissements de ce dernier apres sa liberation par le sultan). Elle s’acheve par un portrait de Michel VII Do...

L’entrée dans la carrière à Byzance au xie siècle : Michel Psellos et Jean Skylitzès

Le prince, l'argent, les hommes au Moyen Âge

Michel Psellos, le plus important des savants byzantins du XI e siècle, offre toujours aux historiens des défis intéressants, le premier d'entre eux consistant à tenter de reconstituer sa carrière et sa biographie 1. Cela tient avant tout aux sources qui proviennent presque exclusivement des écrits dudit savant. Etonnamment, la plupart des historiens byzantins des XI e et XII e siècles ne s'intéressent pas vraiment à celui qui se donne le premier rôle dans sa Chronographie 2. Seul, Jean Skylitzès lui attribue une modeste place dans les événements de la seconde moitié du XI e siècle en le mentionnant explicitement dans son oeuvre. Ce traitement de faveur n'est pas dû au simple hasard, mais il est l'illustration des relations entre les deux auteurs au cours de la seconde moitié du XI e siècle. Partant de cette remarque, parfois faite par d'autres 3 , il faut préciser comment leurs biographies permettent d'expliquer pourquoi Skylitzès est apparemment le seul historien à accorder à Psellos le rôle politique que celui s'accordait dans la Chronographie. Pour faire apparaître la singularité de cette relation entre deux hommes qui appartiennent à deux générations successives, le mieux est dans un premier temps d'analyser les passages dans les histoires des XI e et XII e siècles qui mentionnent Michel Psellos. Un premier groupe d'historiens, comprenant Nicéphore Bryennios et Michel Glykas, restent neutres ou muets à propos de Michel Psellos. Ecrivant au XII e siècle, Michel Glykas

Pistiros (Bulgarie)

Bulletin de correspondance hellénique, 125, 2001, 2, 731-736

Deux campagnes ont été effectuées en 2000 dans le cadre du projet archéologique franco-bulgare sur le territoire de Pistiros1 : une campagne de prospection et d'étude du matériel du 1 5 février au 3 mars et une campagne de sondages du 25 août au 15 septembre. Comme en 1998, deux équipes avaient été constituées : une équipe de l'Institut archéologique de Sofia et du Musée de Septemvri et une équipe de l'EFA. Ont également participé à la campagne de sondages seize étudiants de l'université de Sofia ainsi que quatre étudiants des universités françaises2. Nous avons, en outre, employé 16 ouvriers du village de Vetren.