Technique et humanisme. Günther Anders et Gilbert Simondon (original) (raw)
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HOTTOIS, Gilbert, Simondon et la philosophie de la «culture technique»
Laval théologique et philosophique, 2000
Tous droits réservés © Laval théologique et philosophique, Université Laval, 1994 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de lLa théorie synthétique de l'évolution Volume 50, numéro 1, février 1994 URI : https://id.erudit.org/iderudit/400830ar DOI : https://doi.org/10.7202/400830ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Faculté de philosophie, Université Laval ISSN 0023-9054 (imprimé) 1703-8804 (numérique) Découvrir la revue Citer ce compte rendu Rondeau, D. (1994). Compte rendu de [HOTTOIS, Gilbert, Simondon et la philosophie de la «culture technique»]. Laval théologique et philosophique, 50(1), 237-240. https://doi.org/10.7202/400830ar
Gilbert Simondon et Jacques Lafitte : les deux discours de la “culture technique”
La série « Philosophie » de la collection Esthétiques se propose de publier des travaux philosophiques relatifs aux différentes « phases » (Simondon) de la culture : art, technique, religion, science, éthique, etc. Elle ambitionne par là de participer au renouveau de l'Encyclopédisme, à une époque où se fait en effet sentir le besoin d'une nouvelle synthèse qui redonne du sens et permette de surmonter la crise déjà diagnostiquée en son temps par Husserl. La série « Philosophie » n'entend pourtant pas s'inscrire dans une optique phénoménologique, mais oeuvrer bien plutôt à une prise de conscience qui soit source d'un « humanisme difficile » : un humanisme qui sache reconnaître, notamment, l'appartenance de l'homme au vivant, et celle de la technique à la culture.
Bergson et Simondon: autour du problème de l'individu et du genre
For differing reasons both Bergson and Simondon may be called philosophers of becoming. Our aim in this article is to bring to light by means of a comparative analysis of their thought the capital question of the individual and the genre, both rethought from their genesis, both on the physical level and on the level of relations between physics and biology. The problem of the genus and of the individual always appears in scientific research and especially in systems of classification in biology, although the present state of the natural sciences does not provide us yet with a definitive clarification. Bergson and Simondon basing themselves, one on the biological model [differentiation], the other on the physical model [individuation] attempt, each in their original way, to give a metaphysical interpretation of the genesis of the individual and of the genus (transl. J. Dudley).
De la chose au medium: La philosophie de la technique de Simondon comme programme politique
traduit par Gérard Briche, in: Didier Debaise et al. (eds.), Faire art comme on fait société: Les nouveaux commanditaires, Dijon: Les presses du réel, 2013, pp.217-240.
En 1923, dans le monde antique artificiel de Paul Val6ry, c'6tait encore sur un littorai qu'dtaient rejet6s des objets qui, par leur 6clat, leur duret6 et leur forme inhabituelle, bousculaient les pensdes qui suivaient un cours trop lin6aire : nature ou artifice ? donn6 ou confectionn6 ? de la Terre ou du Ciel ? Eupalinos I'architecte ne peut pas d6cider. I1 rejette ä la mer la chose 6trange, grosse comme le poing, qu'il vient de trouver devant lui dans le sablel. Dans la soci6t6 de consommation parisienne de I'aprös-guerre, la situation a nettement chang6. Vers 1950, c'est sur les sols polis, 6clatants, des salles de vente et d'exposition, qu'on rencontre des objets qui, de maniöre analogue, se pr6sentent comme 6nigmatiques et merveilleux. II est wai qu'on ne peut plus simpiement les prendre en main et les rejeter. Ce sont les memes questions qui sont pos6es -par les visiteurs des grands magasins et des foires, mais aussi, par exemple, par Ie public rassembld autour des objets-machines qui ont 6t6 exposds en marge d'un congrös de cyberndtique2.
Une approche philosophique avec Gilbert Simondon
Introduction à la techno-esthétique 2) Préambule : la triple signification du titre et les enjeux du séminaire « Art et technologie : une approche philosophique avec Gilbert Simondon ». Tel est le titre que j'ai choisi de donner à ce séminaire. Ce titre signifie essentiellement trois choses : 1) Il s'agit d'examiner ensemble la relation de l'art et de la technologie, c'est-à-dire de s'intéresser à autre chose qu'un rapport purement théorique entre deux réalités sans communication dans les pratiques. Si la relation entre art et technologie mérite une attention particulière en effet, c'est que la réalité artistique semble aujourd'hui indissociable de la technologie, comme support, comme instrument et comme discours. Ce sont non seulement les pratiques artistiques qui sont concernées mais aussi les pratiques esthétiques, c'est-à-dire que la technologie affecte autant la manière de faire de l'art que la manière de le recevoir et de le transmettre. La relation entre l'art et la technologie doit donc d'emblée être comprise des deux côtés de la relation esthétique: et du côté de l'artiste et du côté de l'amateur, sans quoi on risque de réduire le problème technologique de l'art à un domaine limité, comme celui de l'art numérique, alors que c'est l'ensemble de l'expérience sensible du monde qui est en question. Poser le problème de la relation entre l'art et la technologie signifie donc chercher à comprendre en profondeur et selon tous ses aspects, le tournant technologique de la sensibilité que nous vivons et qui change notre relation au monde et à nous-mêmes. Disons-le tout de suite, cette compréhension n'est en aucune manière une tentative de réduire l'art à la technologie ou de poser dogmatiquement que notre relation au monde et à nous-mêmes est exclusivement et de manière permanente une relation technologique. Mais refuser de penser ce tournant technologique de la sensibilité reviendrait à nous tenir loin du monde et de nous-mêmes ; car ainsi réfugiés dans le ressentiment et l'ignorance, nous serions incapables d'envisager que l'art peut encore s'opposer à la domination que la technologie peut aussi engendrer.
La contribution de Gilbert Simondon au naturalisme
Appareil, 2015
Ce document a été généré automatiquement le 20 avril 2019. Appareil est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International. La contribution de Gilbert Simondon au naturalisme Appareil, 16 | 2015 Réfléchissant aux destins possibles de la civilisation contemporaine, Rovelli précise pour sa part : […] de même que nous sommes capables de faire face, plus ou moins bien, à notre mort individuelle, de même nous ferons face à l'écroulement de notre civilisation. Ce n'est pas très différent. Et ce ne sera, certes, pas la première civilisation qui La contribution de Gilbert Simondon au naturalisme Appareil, 16 | 2015
Penser la technique : enquête sur les rapports entre Marx et Simondon
2016
[i just wish those ideas were challenged, and i hope the reading will be interesting in some way or an other. thanks] Chapitre I : Technique et matérialisme historique 1 : La technique au cœur de la pensée de Marx 2 : Simondon : pour une philosophie de la technique Chapitre II : L'aliénation, cristallisation d'une divergence 1 : De l'origine et des fondements du problème 2 : La machine et la connaissance technique Chapitre III : La politique dans la métaphysique 1 : Pensées du temps et ontologies sociales 2 : Révolution et empowerment : sortir des rapports de force 3 : Simondon ou la fin de Marx ? De l'écologie Sous la direction d'Anne Sauvagnargues.
Gilbert Simondon et l'Invention du futur : introduction
Présentation Récemment redécouverte, l’œuvre de Gilbert Simondon inspire des travaux novateurs bien au-delà des frontières académiques françaises. La décade « Gilbert Simondon ou l’invention du futur », qui se tint du 5 au 15 août 2013 au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, a rassemblé des participants du monde entier et de toutes disciplines. Cette décade fut un intense moment d’émulation et d’échange où tous les orateurs, qu’ils soient spécialistes, comme Jean-Hugues Barthélémy, Andrew Feenberg ou Bernard Stiegler, venus d’autres horizons, tels que Armand Hatchuel, Gilles Cohen-Tannoudji ou Thierry Gaudin, ou jeunes chercheurs, eurent à cœur d’offrir la pensée la plus vive et de la partager dans un esprit d’ouverture. Il en résulte un livre foisonnant où l’astrophysique côtoie la psychothérapie, où l’architecture dialogue avec l’informatique, etc., et où tous les savoirs tendent vers une circulation encyclopédique. Ces Actes débutent avec la question des « transductions politiques de Simondon », qui eut été naguère perçue comme incongrue tant son œuvre paraissait décalée par rapport aux idéologies dominantes. Il est d’autant plus frappant que nombreux soient ceux qui y trouvent, aujourd’hui, les outils pour penser la relation entre les évolutions technologiques et les normativités sociales. Le second chapitre porte sur « la technoesthétique et le design ». Simondon a montré que la pensée esthétique déborde les œuvres d’art et peut s’appliquer aux objets techniques. Mais il fraye aussi la voie à une esthétique interne à la réalité technique, c’est-à-dire à une techno-esthétique ne reposant plus sur la contemplation mais sur la participation à la technicité. Le troisième thème, « la culture technologique », parait classique. Toutefois, les techniques de miniaturisations électroniques à l’échelle du nanomètre comme les instruments astronomiques qui repoussent l’horizon d’observation du cosmos, imposent à la Culture d’intégrer les schèmes techniques innovants de la communication entre les échelles. Le quatrième chapitre, consacré au « préindividuel quantique », est caractérisé par un souci de contemporanéité. Il ne s’agit pas de revenir à l’interprétation proposée par Simondon en son temps, mais de partir du formalisme quantique en tachant de produire une interprétation de la mécanique quantique basée sur les notions de préindividualité, de potentialité et de phases. Avec le cinquième chapitre, on aborde les enjeux de « l’information et les réseaux » en étudiant l’informatique et les technologies de la communication. Ces technologies conditionnant aussi l’individuation psychique et collective, le sixième chapitre prolonge l’enquête en direction du « sens du transindividuel », notamment en relation avec les nouvelles formes de mobilisation sociale. Enfin, ce cycle de réflexions ne saurait s’achever sans permettre au lecteur de prendre la tangente : le dernier chapitre est consacré à « une philosophie en devenir » et rassemble les interventions esquissant des lignes d’évolution possibles pour la philosophie de Simondon. Premier jalon dans l’internationalisation des études simondoniennes, cet ouvrage propose donc un panorama des recherches menées à partir de la pensée de Simondon dans une perspective opératoire résolument orientée vers l’avenir.
Gilbert Simondon, du Lycée Descartes à la Sorbonne
Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine, 2017
. RÉSUMÉ : Faire une oeuvre de philosophie, ou conduire des recherches scientifiques ? Ontologie, ou psycho-physiologie ? Réflexion généraliste, ou recherche spécialisée ? Telles sont les incertitudes que l'on peut remarquer dans ses premières années à Tours, qui débouchent cependant, très vite, sur une oeuvre résolument réflexive et généraliste, à visée ontologique, puis sur une carrière de chercheur.