Biocarburants : quelle stratégie pour une production énergétique locale au Burkina Faso (original) (raw)
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Les biocarburants, une opportunité pour réduire la pauvreté au Burkina Faso ?
2009
Le Burkina Faso est un pays pauvre qui, bien que faible utilisateur d'énergie, doit faire face à la détérioration pour le bois-énergie de son capital forestier et au renchérissement de la facture des hydrocarbures importés. Cette communication explore les différentes voies qui se présentent à lui pour produire de l'énergie renouvelable à partir de son savoir-faire en agriculture, principal secteur de son économie, et des ressources en terres, dont il dispose encore en grande quantité. Elle s'appuie sur un cadre d'analyse mettant en relation la biomasse-énergie et la réduction de la pauvreté via les perspectives de consommation énergétique offertes par la production agricole. Elle sous-tend que la production de biocarburants peut potentiellement contribuer à améliorer les conditions de vie de la population.
Etude prospective sur le potentiel pour la production de biocarburants au Burkina Faso
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Ce document a vocation à présenter quelques éléments d 'état des lieux de la situation au Burkina Faso plutôt q u 'une analyse, en vue de faciliter les échanges et les comparaisons entre pays autour des enjeux et perspectives des biocarburants pour l ' Afrique lors de la conférence. Les thèmes abordés concernent le contexte général de l 'agriculture, le contexte environnemental, le contexte énergétique et le contexte des biocarburants. Les données sont quelquefois partielles mais seront complétées après la conférence. Les principales sources statistiques et références bibliographiques utilisées sont listées en fin de document. __ Surfaces et productions agricoles, potentialités pour la production de biocarburant (données à compléter) Cultures Surface (ha) Campagne 05-06 Production Type de système de production Nombre d'exploitat ions Valeur annuelle de la production (2006) Potentiel pour une production en biocarburants Céréales Mil 1 309 710 1 196 253 Pluvial, exploitations familiales avec une superficie comprise entre 3 et 6 ha, nombre d'actifs compris entre 3 et 10, système d'exploitation basé sur la pratique d'une agriculture de subsistance. Sorgho 1 422 272 1 552 910 Maïs 442 497 799 052 Pluvial + irrigué. Pratique de culture associée (coton + maïs) Petites exploitations familiales + exploitations familiales de taille moyenne (superficie > 6 ha) et exploitation de grande taille. Riz 52 563 93 516 Pluvial + irrigué (40% de la production en culture irriguée) Cultures vivrières Niébé 64 154 444 712 Exploitation familiale, système pluvial et irrigué Voandzou 36 976 41 210 Exploitation familiale, système pluvial Cultures de rente Coton2
2007
Ce document a vocation a presenter quelques elements d 'etat des lieux de la situation au Burkina Faso plutot qu'une analyse, en vue de faciliter les echanges et les comparaisons entre pays autour des enjeux et perspectives des biocarburants pour l'Afrique lors de la conference. Les themes abordes concernent le contexte general de l'agriculture, le contexte environnemental, le contexte energetique et le contexte des biocarburants. Les donnees sont quelquefois partielles mais seront completees apres la conference. Les principales sources statistiques et references bibliographiques utilisees sont listees en fin de document. (Resume d'auteur)
De la biomasse à la bioéconomie, une stratégie énergétique pour l’Afrique ?
Afrique contemporaine, 2017
De la biomasse à la bioéconomie, une stratégie énergétique pour l'Afrique ? 223 De la biomasse à la bioéconomie, une stratégie énergétique pour l'Afrique ? Roland Louvel Christian de Gromard La biomasse occupe une place importante dans les bilans énergétiques des pays d'Afrique subsaharienne-principalement sous forme de bois de feu. Néanmoins, cette ressource pourrait être mieux mise en valeur. Les analyses et les discours en reconnaissent la nécessité mais, dans les faits, cette orientation peine à se concrétiser. Pourquoi cette énergie reste-t-elle si peu valorisée ? Après avoir recensé les freins à l'essor des bioénergies, le présent article s'intéresse à la modernisation des filières traditionnelles et au déploiement de filières avancées en Afrique, ainsi qu'à leur place comme levier des transitions énergétiques et écologiques qui s'imposent aux pays africains. Si les plans biomasse sont à adapter à chacun des pays, l'objectif est le même : ne plus dépendre des énergies fossiles et lutter contre le changement climatique, en préservant le patrimoine naturel des écosystèmes. Mots clés : Biomasse-Bioénergie-Transition énergétique-Énergies fossiles-Changement climatique-Écosystèmes La bioénergie est la forme d'énergie la plus ancienne que l'homme ait développée et la biomasse constitue la principale source pour la majorité de la population dans les pays en développement. Près de la moitié de l'humanité en dépend quotidiennement pour cuire son alimentation et, pour plus de deux Africains sur trois, la biomasse constitue une énergie primordiale. Quand on évoque l'énergie, on considère en général ses modes artificiels de conversion (turbine électrique, panneau photovoltaïque, moteur automobile, réchaud à gaz) sans prendre en compte que, sur la planète, la conversion la plus répandue est celle de la photosynthèse. La biomasse est le premier convertisseur d'énergie et génère chaque année une centaine de gigatonnes équivalent pétrole (Gtep), soit dix fois la production annuelle de l'ensemble des combustibles fossiles. La biomasse est particulièrement présente en Afrique, qui Roland Louvel est consultant spécialisé dans les filières bois énergie et valorisation de la biomasse, avec la pratique de projets dans différents pays d'Afrique, ancien assistant technique de la Coopération française au Mali, puis au Niger. Christian de Gromard est référent « Énergie » à l'AFD, en charge de projets de biomasse et de bioénergies (Afrique, Asie, Maghreb, départements d'outre-mer français).
Evaluation du potentiel de production du biogaz emanant des dechets organiques : cas de Bamako
Journal de Physique de la SOAPHYS, 2021
La transition énergétique vers les énergies renouvelables a poussé les pays notamment ceux du sahel à utiliser au mieux les énergies renouvelables. Parmi ces énergies renouvelables, le biogaz contribue aux défis énergétiques et environnementaux des populations. Dans ce papier, nous proposons une méthodologie capable à la fois de produire du froid et d’électricité à partir des déchets organiques. L’approche proposée donne une étude du potentiel et de la disponibilité des déchets (analyse de la disponibilité, caractérisation des déchets, etc.), une conception et dimensionnement du système de conversion (centrale à déchets), une modélisation et simulation du processus de production de froid et d’électricité sous le logiciel « Thermoptim ». Les résultats obtenus notamment pour le cas de Bamako (capitale du Mali) donnent la quantité journalière de biogaz (déchets méthanisables) de 1544 tonnes/j dont celle du méthane est de 14479,084 m3/j et celle de l’énergie primaire est de 143,922 MWh/...